S.O.S Mamans – Journal de bord n° 28

Samedi 28 février 2009

Pour résu­mer ce mois pas­sé de février : beau­coup de nou­velles ren­contres, recherche de loge­ments, soins à l’hôpital pour les jeunes mamans bat­tues et bles­sées, rapa­trie­ments vers l’est euro­péen (ce mois-​ci vers St Pétersbourg), nais­sances (dont des tri­plets, mais le 3e bébé est décé­dé à la nais­sance)… Bilan à ce jour : 508 bébés sau­vés, dont 49 encore à naître, 29 mamans enceintes logées par nous, soit dans nos propres stu­dios loués au nom de notre asso­cia­tion (UNEC), soit chez nos 12 familles héber­geuses en 10 villes dif­fé­rentes en France et en Bénélux.

On com­prend à tra­vers ces chiffres que nos héber­geuses prennent sou­vent plu­sieurs de nos mamans enceintes, ce qui convient beau­coup mieux, car une jeune maman seule se sen­ti­rait trop per­due dans une famille qu’elle ne connaît pas. Entre elles les mamans se confient et se confortent. En Normandie cinq de nos petites mamans se gèrent d’ailleurs toutes seules dans une mai­son­nette qu’elles ont loué en ‘col­lo­ca­tion’. Cela fonc­tionne à mer­veille, nous n’entendons jamais d’histoire. De temps à autre nous leur assu­rons l’achat d’un micro­four, d’un cana­pé ou … d’une balan­çoire Hollywood dans le petit jar­din entou­rant la mai­son­nette, c’est tout.

Ce sys­tème est mul­ti­pliable et per­met à SOS MAMANS d’éviter la lourde ges­tion d’une mai­son par l’association, avec tout ce que cela com­porte comme salaires, dos­siers admi­nis­tra­tifs, demandes de sub­ven­tions aux auto­ri­tés avec mise en fiche des mamans, règles plus ou moins strictes de vie com­mune à impo­ser etc. Notre sys­tème de loge­ment, c’est-à-dire familles héber­geuses ou mai­sons auto­gé­rées, est d’une sou­plesse totale et infi­ni­ment extensible.
– Voici la conti­nua­tion du bilan : état de la caisse actuel 12.372 Euro, avec un bud­get moyen de 8.000 Euro de dépenses men­suelles (pour mémoire : un bébé nous « coûte » envi­ron 1000 Euro au total).

Pourquoi ne pas révé­ler ces chiffres puisqu’il s’agit de VOTRE argent, chers dona­teurs ? Mais puisqu’il y a des hauts et des bas dans les dépenses, nous sommes sou­vent au point zéro, sur­tout à la fin du mois, ce qui d’abord ne nous lais­sait pas dor­mir, mais nous garan­tit aujourd’hui que tous ces sau­ve­tages sont entre les mains de la Providence qui ne nous n’a jamais lâchés, même si c’était sou­vent au tout der­nier moment après bien des efforts, « afin que la Gloire de Dieu se mani­feste », comme dit Jésus dans son lan­gage mys­té­rieux et tou­jours éton­nant. En tout cas, mer­ci à vous tous, et sur­tout à Dieu !

Mardi 3 mars 2009

Et puis, voi­ci un cas qui nous cause des maux de têtes, pour ne pas dire un cas de conscience. C’est le cas d’Amina, 24 ans. Nous l’avions lit­té­ra­le­ment sau­vée en mars 2008 de la rue où elle se trou­vait, enceinte de 2 mois, chas­sée par sa famille musul­mane puisque, soit-​dit, elle avait ‘cou­ché avec un noir’, et chas­sée par son amant noir parce qu’il ne vou­lait en aucun cas d’un bébé. En fait cette maman avait été décou­verte par ACPERVIE, refi­lé à TOM POUCE (ayant une mai­son pour loger des jeunes filles enceintes), et TOM POUCE nous l’a refi­lée parce que nous sommes en région pari­sienne. D’abord nous avons logé Amina pour 2 nuits dans un petit hôtel, pour nous per­mettre de trou­ver une solu­tion, et puis héber­gée chez une de nos familles d’accueil en Ile-​de-​France. Finalement elle a trou­vé de ses propres moyens un loge­ment HLM. Entre temps elle accou­ché d’un joli petit bébé auquel elle a don­né le nom Mustafa. Une seule fois nous lui avons par­lé du bap­tême catho­lique, comme nous le fai­sons avec toutes les mamans au moment de la nais­sance du bébé (avec jusqu’à pré­sent une quin­zaine de bap­têmes), pour lui per­mettre de deve­nir un enfant de Dieu dès la nais­sance, mais elle refu­sé en disant qu’elle était musul­mane et qu’elle ira pour cela chez l’imam. Bon.

Il faut savoir qu’à la nais­sance nous don­nons tou­jours, comme pro­mis à la future maman dès le départ, une ‘prime de nais­sance SOS MAMANS’ (au moins 225 Euro), mais en expli­quant que la maman doit s’organiser, petit à petit, par elle-​même en fai­sant les démarches pour obte­nir les diverses aides sociales et pour tenir debout sur ses propres pieds. Bref, il faut qu’elle com­mence à oublier SOS MAMANS, ce qui repré­sente une sorte de sevrage de la maman. Cela réus­sit dans 99% des cas, car ces mamans, sou­vent très jeunes, déve­loppent un cou­rage extra­or­di­naire, par­fois héroïque compte tenu des cir­cons­tances, pour prendre les choses en main, notam­ment quand il s’agit d’une mère céli­ba­taire. C’est là qu’l faut remer­cier le Bon Dieu qu’Il a confié les bébés – ce chef‑d’œuvre de la Création – aux mamans, et non pas aux papas. Quoiqu’il en soit, Amina conti­nuait à deman­der de l’argent à SOS MAMANS, « pour dépan­nage », « pour prêt » etc. A court d’arguments, nous lui recom­man­dions de s’adresser pour ces aides aux asso­cia­tions huma­ni­taires musulmanes.

Regardez les 2 SMS que nous avons reçus d’elle la semaine der­nière à ce sujet : « Pourquoi vous me dites cela ? Les Arabes n’aident pas. Par contre vous, les Chrétiens, vous aidez. J’ai abso­lu­ment besoin de votre aide. » Et 3 jours plus tard, comme pour confir­mer : « Les Arabes n’aident pas, mais les Chrétiens aident. » Nous avons fini par don­ner un mini­mum – 50 Euro – pour dépan­ner, mais en envoyant ce mes­sage (hier) : « Juste­ment, nous sou­hai­te­rions que vous nous obte­niez un rendez-​vous chez votre Imam, pour voir s’il ne pour­rait pas sub­ven­tion­ner SOS MAMANS, puisque nous sau­vons beau­coup de bébés musul­mans de la mort. Tenez nous au cou­rant de vos démarches dans ce sens. Que Dieu vous bénisse ain­si que Mustafa. » – Si quelqu’un a un conseil chré­tien à nous don­ner concer­nant le cas de Fatima, écri­vez nous sous l’adresse cour­riel sui­vante : sosmamans@​wanadoo.​fr . Merci !

Mercredi 4 mars 2009

Nous don­nons régu­liè­re­ment des confé­rences dans toute la France (et ailleurs) sur nos sau­ve­tages SOS MAMANS, mais aus­si sur notre nou­velle fon­da­tion AMEN (Arrêtons le Massacre des Enfants à Naître) pour défendre – enfin ! – dans l’arène poli­tique les bébés. Ces confé­rences, avec dia­po­ra­ma, se font devant un audi­toire qui, selon notre expé­rience, varie entre 8 et 28 personnes.

Dans l’ordre chro­no­lo­gique : Cernay (Alsace), Toulon, Issoire, Courbevoie (Paris), Lyon, Mantes-​la-​Jolie (Paris), Nuremberg, Dijon, Lyon, Toulouse, Paris, Port-​Marly, Ars, Paris, Nantes, Agen, Fabrègues (Montpellier), Nantes, et bien­tôt Lille, Mulhouse, Strasbourg etc. Sur les radios : Radio-​Présence (dio­cèses Tarbes-​Lourdes-​Toulouse), Radio-​Silence (sur Internet), Radio-​Courtoisie (nous avons été inter­viewés 7 fois par dif­fé­rents ‘patrons d’émission’).

Le but est de fon­der des nou­veaux groupes SOS MAMANS, si pos­sible dans toutes les villes, pour résor­ber l’avortement par le bas, par l’amour du pro­chain. Sept groupes existent déjà, sans qu’ils dépendent néces­sai­re­ment de SOS MAMANS Paris. Si vous voyez une pos­si­bi­li­té d’une telle conférence-​diaporama dans votre loca­li­té, n’hésitez pas à nous contac­ter. Nous vien­drons volon­tiers et gra­tui­te­ment, pour expli­quer le récit du Bon Samaritain vécu au 21e siècle…

- Dernière chose : mi-​avril nous orga­ni­se­rons un petit convoi vers la Géorgie, via la Turquie, pour y amener
1) des layettes,
2) des chaus­sures d’enfants et
3) des jouets en bon état, tout cela pour notre « mai­son verte » que nous y avons pu acqué­rir et équi­per (déjà une qua­ran­taine de bébés sau­vés de l’avortement).

Si vous avez ces objets, vous pou­vez les livrer à l’adresse sui­vante : Concierge, 136 rue Ménilmontant, Paris 20e (code rue 1560, code bâti­ment 1208) ; dépo­sez vos colis devant la loge si la concierge n’est pas là. Merci d’avance au nom des bébés et leurs mamans !

Cher lec­teur, chère lectrice,

Vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous ferons une joie de par­ta­ger régu­liè­re­ment avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chrétienne.

Nous sommes fiers et heu­reux de savoir tant de gens (1 000 envi­ron) à nos côtés. Ils font véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant !

S.O.S Mamans

Pour tout renseignement, contact ou don :

S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/​Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@​wanadoo.​fr