Les photos de la bénédiction de la nouvelle chapelle Saint-​Anthelme de St-Baldoph-Chambéry

Comment nous aider à fina­li­ser le finan­ce­ment de la cha­pelle St-​Anthelme de Saint-Baldoph
Photos de la construc­tion de la nou­velle cha­pelle de St-​Baldoph-​Chambéry par M. l’ab­bé Bouchacourt

Samedi 20 décembre 2014, M. l’ab­bé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X, a pro­cé­dé à la béné­dic­tion de la nou­velle cha­pelle Saint-​Anthelme située en Savoie à Saint-Badolph.

Ls photos de la bénédiction

Saint Anthelme est né au châ­teau de Chignin. Il est ordon­né prêtre en 1135. Attiré par l’exemple des Chartreux, il se joint à eux, au monas­tère de Portes, puis à la Grande-​Chartreuse, où il est très vite élu sep­tième prieur.

Il se consacre alors à la direc­tion du monas­tère avec zèle, alliant les affaires tem­po­relles avec une vie spi­ri­tuelle exem­plaire. De ce zèle décou­la le déve­lop­pe­ment des Chartreux en Europe, et l’ap­pa­ri­tion de la branche fémi­nine de l’ordre. Sa fer­me­té dans la défense du bien lui attire des ennuis et de fausses accu­sa­tions auprès du Pape Eugène III, mais saint Bernard prend sa défense, et son inno­cence est recon­nue. Regrettant alors la paix de la soli­tude, il démis­sionne du priorat.

Mais à l’é­lec­tion d’Alexandre III, un anti­pape, favo­ri de l’empereur Frédéric Barberousse, trouble la paix de l’Église. Anthelme tra­vaille alors à sou­te­nir Alexandre III dans son droit, entraî­nant der­rière lui toute l’Europe, mal­gré les inti­mi­da­tions de l’empereur. Sa renom­mée devient alors telle que le Pape le nomme bien­tôt évêque de Belley en 1163. Il gou­verne alors son dio­cèse avec cha­ri­té et vigi­lance, réfor­mant les mœurs de son cler­gé et de ses fidèles, sachant défendre les droits de l’Église contre les grands de ce monde et gar­dant tou­jours les yeux tour­nés vers la Chartreuse où il aime se reti­rer de temps en temps

Il meurt le 26 juin 1178, empor­té par la fièvre alors qu’il sou­la­geait les misères des pauvres souf­frant de la famine. Dieu confir­ma la sain­te­té de son ser­vi­teur par des miracles le jour même de sa sépul­ture. Ce Saint nous offre une triple gloire : il a renon­cé à tous les avan­tages tem­po­rels ; il a affer­mi un ordre nais­sant qui allait se mul­ti­plier ; il a puis­sa­ment contri­bué à empê­cher un schisme dans l’Église. (Extrait des Bollandistes].