Citations pour aider à persévérer dans la Croisade du Rosaire

Crédit photo : Upper Hutt / Unsplash

1 – Les exhortations au chapelet quotidien de Notre Dame du Rosaire à Fatima

  • 13 mai 1917 : « Récitez le cha­pe­let tous les jours, afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ».
  • 13 juin 1917 : « Je veux … que vous disiez le cha­pe­let tous les jours ».
  • 13 juillet 1917 : « Je veux … que vous conti­nuiez à réci­ter le cha­pe­let tous les jours en l’honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obte­nir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pour­ra vous secourir ».
  • 19 août 1917 : « Je veux … que vous conti­nuiez à réci­ter le cha­pe­let tous les jours ».
  • 13 sep­tembre 1917 : « Continuez à réci­ter le cha­pe­let afin d’obtenir la fin de la guerre ».

Commentaire de Sœur Lucie de Fatima sur ces paroles de Notre Dame :

Le Message nous demande la per­sé­vé­rance dans la prière, c’est-à-dire de conti­nuer à prier pour obte­nir la fin de la guerre. Il est vrai qu’à cette époque-​là, le Message par­lait de la guerre mon­diale qui tour­men­tait alors l’humanité. Mais cette guerre est aus­si le sym­bole de beau­coup d’autres guerres qui nous entourent et dont nous avons besoin de voir la fin, par notre prière et notre sacri­fice. Je pense aux guerres que nous font les enne­mis de notre salut éter­nel : le démon, le monde et notre propre nature charnelle.

Appels du Message de Fatima, 1ère édi­tion fran­çaise de juillet 2003, cha­pitre XVI : Appel à la per­sé­vé­rance dans le bien, page 157
  • 13 octobre 1917 : « Que l’on conti­nue tou­jours à réci­ter le cha­pe­let tous les jours ».

2 – Paroles de Sœur Lucie de Fatima au Père Fuentes, le 26 décembre 1957

« Regardez, Père, la très sainte Vierge, en ces der­niers temps que nous vivons, a don­né une effi­ca­ci­té nou­velle à la réci­ta­tion du Rosaire, de telle façon qu’il n’y a aucun pro­blème, si dif­fi­cile soit-​il, tem­po­rel ou sur­tout spi­ri­tuel, se réfé­rant à la vie per­son­nelle de cha­cun de nous, de nos familles, des familles du monde ou des com­mu­nau­tés reli­gieuses, ou bien à la vie des peuples et des nations, il n’y a aucun pro­blème, dis-​je, si dif­fi­cile soit-​il, que nous ne puis­sions résoudre par la prière du saint Rosaire. Avec le saint Rosaire nous nous sau­ve­rons, nous nous sanc­ti­fie­rons, nous conso­le­rons Notre Seigneur et obtien­drons le salut de beau­coup d’âmes. »

3 – Lettre du 26 nov. 1970, de Sœur Lucie de Fatima au Père Umberto Pasquale, salésien italien

« La déca­dence qui existe dans le monde est sans nul doute la consé­quence du manque d’esprit de prière. Ce fut en pré­vi­sion de cette déso­rien­ta­tion que la Vierge a recom­man­dé avec tant d’insistance la réci­ta­tion du cha­pe­let. Et comme le cha­pe­let est, après la sainte litur­gie eucha­ris­tique, la prière la plus propre à conser­ver la foi dans les âmes, le démon a déchaî­né sa lutte contre lui. Malheureusement, nous voyons les désastres qu’il a cau­sés… Nous devons défendre les âmes contre les erreurs qui peuvent les faire dévier du bon che­min. Je ne puis les aider autre­ment que par mes pauvres et humbles prières et sacri­fices ; mais pour vous, Père Umberto, vous avez un champ d’action beau­coup plus éten­du pour déve­lop­per votre apos­to­lat. Nous ne pou­vons et nous ne devons pas nous arrê­ter, ni lais­ser, comme dit Notre Seigneur, les fils des ténèbres être plus avi­sés que les fils de lumière… Le rosaire est l’arme la plus puis­sante pour nous défendre sur le champ de bataille. »

Lettre du 28 février 1943, de Sœur Lucie à Mgr Garcia y Garcia, archevêque de Valladolid

N’oublions pas, chers fidèles, l’aspect péni­ten­tiel de notre Croisade : Mgr Fellay nous a deman­dé d’offrir, en même temps que de nom­breux cha­pe­lets, « une somme équi­va­lem­ment impor­tante de sacri­fices quo­ti­diens que nous aurons soin de pui­ser avant tout dans l’accomplissement fidèle de notre devoir d’état ». Il s’agit donc, chaque jour, d’offrir pour cette Croisade autant de sacri­fices que de cha­pe­lets médi­tés : ceux qui méditent le Rosaire entier, soit trois cha­pe­lets, doivent donc offrir trois sacri­fices à l’intention de la Croisade.
Voici un texte de Sœur Lucie qui explique bien le genre de sacri­fices qui plaît le plus à Dieu, dans le mal­heur des temps actuels. :

Abbé Delestre

« […] Le bon Dieu va se lais­ser apai­ser, mais il se plaint amè­re­ment et dou­lou­reu­se­ment du nombre très limi­té d’âmes en état de grâce, dis­po­sées à se renon­cer selon ce que l’observance de sa loi exige d’elles.

Voici la péni­tence que le bon Dieu demande aujourd’hui : c’est le sacri­fice que cha­cun doit s’imposer à soi-​même pour mener une vie de jus­tice dans l’observance de sa loi.

Et il désire que l’on fasse connaître clai­re­ment cette voie aux âmes, car beau­coup donnent au mot « péni­tence » le sens de grandes aus­té­ri­tés, et comme elles ne se sentent ni forces, ni géné­ro­si­té pour cela, elles se décou­ragent et se laissent aller à une vie de tié­deur et de péché.

Du jeu­di au ven­dre­di, me trou­vant dans la cha­pelle avec la per­mis­sion de mes supé­rieures, à minuit, Notre Seigneur me dit : « Le sacri­fice qu’exige de cha­cun l’accomplissement de son propre devoir et l’observance de ma loi, voi­là la péni­tence que je demande et que j’exige maintenant »

Trois lettres in exten­so de Sœur Lucie de Fatima, écrites entre 1969 et 1971, ain­si que des extraits d’autres lettres de la voyante, écrites dans les mêmes années, ont été publiées au Portugal en 1973, avec l’imprimatur de Mgr Venancio, l’évêque de Leiria-​Fatima. La voyante s’y attache à com­battre avec une force toute sur­na­tu­relle et un pro­fond esprit de foi la cam­pagne menée par des théo­lo­giens pro­gres­sistes contre le saint Rosaire, dans les années ayant sui­vi le Concile Vatican II (1962–1965).Cette cam­pagne s’était répan­due au Portugal même, si bien que Sœur Lucie en eut par­fai­te­ment connais­sance et la qua­li­fia, sans aucune hési­ta­tion, de « diabolique ».

Lettre de Sœur Lucie, du 4 avril 1970, à l’un de ses neveux qui est prêtre

« Il est néces­saire … de ne pas se lais­ser entraî­ner par les doc­trines des contes­ta­taires déso­rien­tés […]. La cam­pagne est dia­bo­lique. Nous devons lui faire front, sans nous mettre en conflit. Nous devons dire aux âmes que, main­te­nant plus que jamais, il faut prier pour nous et pour ceux qui sont contre nous ! Nous devons réci­ter le cha­pe­let tous les jours. C’est la prière que Notre Dame a le plus recom­man­dée, comme pour nous pré­mu­nir, en pré­vi­sion de ces jours de cam­pagne dia­bo­lique ! Le démon sait que nous nous sau­ve­rons par la prière. Aussi est-​ce contre elle qu’il mène sa cam­pagne pour nous perdre. (…)

Il est faux de dire que cela n’est pas litur­gique, car les prières du cha­pe­let font toutes par­tie de la sainte litur­gie ; et si elles ne déplaisent pas à Dieu lorsque nous les réci­tons en célé­brant le Saint Sacrifice, de même, elles ne lui déplaisent pas si nous les réci­tons en sa pré­sence, lorsqu’il est expo­sé à notre ado­ra­tion. Au contraire, c’est la prière qui lui est la plus agréable, car c’est par elle que nous le louons le mieux […].

Pourquoi la prière que Dieu nous a ensei­gnée et tant recom­man­dée serait-​elle dépas­sée ? Il est facile de recon­naître ici la ruse du démon et de ses sec­ta­teurs qui veulent éloi­gner les âmes de Dieu en les éloi­gnant de la prière […]. Ne vous lais­sez pas trom­per. Eclairez les âmes qui vous sont confiées et réci­tez avec elles le cha­pe­let tous les jours. »

Suite d’extraits de lettres de Sœur Lucie défendant le chapelet contre la campagne de théologiens progressistes :

Lettre de Sœur Lucie, du 12 avril 1970, à Maria Teresa da Cunha, l’une de ses amies, engagée avec zèle dans la défense de la dévotion mariale

« Que l’on récite le cha­pe­let tous les jours. Notre Dame a répé­té cela dans toutes ses appa­ri­tions, comme pour nous pré­mu­nir contre ces temps de déso­rien­ta­tion dia­bo­lique, pour que nous ne nous lais­sions pas trom­per par de fausses doc­trines et que, par le moyen de la prière, l’élévation de notre âme vers Dieu ne s’amoindrisse pas. »

Lettre de Sœur Lucie, du 13 avril 1971, au Père José Valinho, salésien, l’un de ses trois neveux prêtres

« Je vois par votre lettre que vous êtes pré­oc­cu­pé par la déso­rien­ta­tion de notre temps. Il est triste en effet que tant de per­sonnes se laissent domi­ner par la vague dia­bo­lique qui balaye le monde et qu’elles soient aveu­glées au point d’être inca­pables de voir l’erreur ! Leur faute prin­ci­pale est qu’elles ont aban­don­né la prière ; elles se sont ain­si éloi­gnées de Dieu, et sans Dieu, tout leur fait défaut : « Sans moi, vous ne pou­vez rien faire » […].

Le diable est très rusé et cherche nos points faibles afin de nous atta­quer. Si nous ne sommes pas appli­qués et atten­tifs à obte­nir de Dieu la force, nous tom­be­rons, car notre temps est très mau­vais et nous sommes faibles. Seule la force de Dieu peut nous tenir debout. »

Lettre de Sœur Lucie, de décembre 1971, à Mère Martins, religieuse et l’une de ses amies

« Ainsi les petites feuilles [il s’agit d’un texte sur le cha­pe­let com­po­sé par sœur Lucie] s’en vont auprès des âmes, comme un écho de la voix de Notre Dame, pour leur rap­pe­ler l’insistance avec laquelle elle nous a tant recom­man­dé la prière du cha­pe­let. C’est qu’elle savait déjà que devaient venir ces temps durant les­quels le démon et ses par­ti­sans com­bat­traient tant cette prière pour éloi­gner les âmes de Dieu. Et sans Dieu, qui se sau­ve­ra ?! A cause de cela nous devons faire tout ce qui est en notre pou­voir pour rap­pro­cher les âmes de Dieu. »

Textes de Sœur Lucie défendant le chapelet contre un faux argument des théologiens progressistes : le chapelet est suranné et monotone.

Lettre de Sœur Lucie, du 29 décembre 1969, à l’un de ses trois neveux prêtres

« […] Ce que quelques déso­rien­tés ont répan­du contre la réci­ta­tion du cha­pe­let est faux. La lumière du soleil est plus ancienne que la réci­ta­tion du cha­pe­let, et ils ne veulent pas ces­ser de béné­fi­cier de son éclat ; plus anciens sont les psaumes et, eux aus­si, comme les prières qui consti­tuent le cha­pe­let, font par­tie de la litur­gie sacrée.

La répé­ti­tion des Ave Maria, Pater nos­ter et Gloria Patri est la chaîne qui nous élève jusqu’à Dieu et nous attache à lui, nous don­nant une par­ti­ci­pa­tion à sa vie divine, comme la répé­ti­tion des bou­chées de pain dont nous nous nour­ris­sons entre­tient en nous la vie natu­relle, et nous n’appelons pas cela une chose surannée !

Cette déso­rien­ta­tion est dia­bo­lique ! Ne vous lais­sez pas tromper. »

Texte extrait du livre : « Appels du Message de Fatima », de Sœur Lucie, 1ère édition française, juillet 2003, 4ème partie : Le Rosaire, chap. 34 p :286–287

« A ceux qui pré­tendent que le cha­pe­let est une prière dépas­sée et mono­tone à cause de la répé­ti­tion des prières qui la com­posent, je leur demande s’il est quelque chose qui vive sans que ce soit par la répé­ti­tion conti­nuelle des mêmes actes.

Dieu a créé tout ce qui existe de façon à le conser­ver par la répé­ti­tion conti­nuelle et inin­ter­rom­pue des mêmes actes. Ainsi, pour conser­ver la vie natu­relle, nous ins­pi­rons et expi­rons tou­jours de la même façon ; le cœur bat conti­nuel­le­ment en sui­vant tou­jours le même rythme. Les astres, comme le soleil, la lune, les pla­nètes, la terre, suivent tou­jours le même par­cours que Dieu leur a fixé. Le jour suc­cède à la nuit, année après année, tou­jours de la même façon. La lumière du soleil nous éclaire et nous réchauffe, tou­jours de la même façon. Pour beau­coup de plantes, les feuilles appa­raissent au prin­temps, puis elles se couvrent de fleurs, donnent des fruits, et elles perdent à nou­veau leurs feuilles en automne ou en hiver.

Ainsi, tout suit la loi que Dieu a fixée, et il n’est encore venu à l’idée de per­sonne de dire que cela est mono­tone et qu’il fau­drait donc s’en pas­ser ! En effet, nous en avons besoin pour vivre ! Eh bien, dans la vie spi­ri­tuelle, nous avons le même besoin de répé­ter conti­nuel­le­ment les mêmes prières, les mêmes actes de foi, d’espérance et de cha­ri­té, pour avoir la vie, puisque notre vie est une par­ti­ci­pa­tion conti­nuelle à la vie de Dieu.

Quand les dis­ciples ont deman­dé à Jésus-​Christ de leur ensei­gner à prier, il leur a appris (…) la belle for­mule du « Notre Père », en disant : « Lorsque vous priez, dites : Père… » (Luc XI, 2). Le Seigneur nous a fait prier ain­si, sans nous dire qu’après un cer­tain nombre d’années, nous devrions cher­cher une nou­velle for­mule de prière, parce que celle-​ci serait deve­nue dépas­sée et monotone.

(…) Ce qui manque à ceux qui trouvent la prière du cha­pe­let mono­tone, c’est l’Amour ; et tout ce qui est fait sans amour est sans valeur. C’est pour­quoi le caté­chisme nous dit que les dix com­man­de­ments de la loi de Dieu sont conte­nus dans un seul, celui d’aimer Dieu par-​dessus toute chose et le pro­chain comme soi-même. »

Texte extrait du livre : « Appels du Message de Fatima », de Sœur Lucie, 1ère édition française, juillet 2003, 2ème partie, chap. 12 : Appel à la prière quotidienne du chapelet, p : 138–139

« Pourquoi Notre Dame nous a‑t-​elle deman­dé de réci­ter le cha­pe­let tous les jours et ne nous a‑t-​elle pas deman­dé de par­ti­ci­per chaque jour à la Sainte Messe ? (…) Au sujet de cette ques­tion, je crois que Dieu est Père ; et, en tant que Père, il s’adapte aux néces­si­tés et aux pos­si­bi­li­tés de ses enfants. Or, si Dieu, par l’intermédiaire de Notre Dame, nous avait deman­dé de par­ti­ci­per chaque jour à la Sainte Messe et d’y com­mu­nier, il est cer­tain que beau­coup auraient dit, avec rai­son, que cela ne leur est pas pos­sible : les uns, à cause de la dis­tance à par­cou­rir pour aller à l’église la plus proche où l’on célèbre l’Eucharistie ; les autres, parce que leurs occu­pa­tions, leur devoir d’état, leur emploi, leur état de san­té, etc., ne le leur per­mettent pas. Au contraire, la prière du cha­pe­let est acces­sible à tous, pauvres et riches, savants et igno­rants, grands et petits.

Toutes les per­sonnes de bonne volon­té peuvent et doivent, chaque jour, réci­ter le cha­pe­let. Et pour­quoi ? Pour nous mettre en contact avec Dieu, le remer­cier de tous ses bien­faits, et lui deman­der les grâces dont nous avons besoin. C’est cette prière du cha­pe­let qui nous mène à la ren­contre fami­lière avec Dieu, comme le fils va trou­ver son père pour le remer­cier de tous les bien­faits reçus, pour trai­ter avec lui de ses affaires par­ti­cu­lières, pour rece­voir ses conseils, son aide, son appui et sa bénédiction.

Puisque nous sommes tous dans la néces­si­té de prier, Dieu nous demande comme mesure quo­ti­dienne, pourrions-​nous dire, une prière qui soit à notre por­tée : la prière du cha­pe­let, que l’on peut faire aus­si bien en com­mun qu’en par­ti­cu­lier, aus­si bien à l’église devant le Saint Sacrement qu’à la mai­son, en famille ou seul, aus­si bien en voya­geant qu’en nous pro­me­nant tran­quille­ment à tra­vers champs. (…) La jour­née a vingt-​quatre heures… Il n’est pas exa­gé­ré de réser­ver un quart d’heure à la vie spi­ri­tuelle, pour nous entre­te­nir inti­me­ment et fami­liè­re­ment avec Dieu ! »