Lourdes 2004, pèlerinage mémorable

Suite du reportage

Notre espérance est notre confiance en Notre-Dame.

Notre espé­rance est notre confiance en Notre-​Dame. Nous pla­çons en Marie notre espé­rance et à cause de cela nous sommes emplis d’une confiance magni­fique. Le petit enfant passe des années entières de son exis­tence en ayant pro­fi­té, sans trop le savoir, des soins et des sol­li­ci­tudes innom­brables de sa mère pour lui. Jamais d’ailleurs, il ne se ren­dra compte tout à fait de ce qu’elle lui a pro­cu­ré. Et nous autres, hommes, nous nous trou­vons dans ce même rap­port vis-​à-​vis de Marie. Sa mater­ni­té, jamais elle ne l’a exer­cée à moi­tié. Elle connaît tous ses enfants, cha­cun par son nom et elle se trouve en per­ma­nence à leur écoute, à leur côté, pour leur don­ner tout ce qu’il y a de meilleur pour eux. Comme de petits enfants, nous sommes bien peu conscients de ces dons. Et pour­tant, mes bien chers frères, voyez la foule des pèle­rins qui nous entourent aujourd’­hui dans cette basilique.

Entrés des clercs
Lecture de l’épître
Le ser­mon
La messe

« Plus de 7 000 fidèles assistent à la messe du dimanche au cours de laquelle mon­sieur l’ab­bé de Cacqueray a pro­non­cé un ser­mon qui fera date.… »

Marie est votre Mère à cha­cun d’entre vous. Marie vous connaît per­son­nel­le­ment par votre nom et dans tous les ins­tants de votre exis­tence. Et vous en êtes tous tel­le­ment convain­cus qu’au­cun d’entre vous n’a peur d’ap­pe­ler Marie sa Mère, et de se tour­ner vers elle, comme un enfant vis-​à-​vis de sa mère, abso­lu­ment cer­tain d’être écou­té. Et les mil­liards d’hommes qui se sont suc­cé­dés sur la terre, tous, s’ils l’a­vaient su, auraient pu dire la même chose ; tous les catho­liques se sont tou­jours tour­nés vers Marie comme vers leur Mère. Profitons donc de Lourdes, pro­fi­tons pour nous tour­ner vers Marie afin de lui par­ler comme des enfants parlent à leur mère, et avec la même cer­ti­tude de foi au dedans de leur cour. Oui, cer­tains que tout ce qu’ils deman­de­ront à leur Mère – et Dieu sait que nos bal­lu­chons d’in­ten­tions sont bien pleins ! -, que tout ce qu’ils deman­de­ront à leur Mère, ils l’ob­tien­dront. Profitons de Lourdes pour obte­nir un petit peu de cette luci­di­té spi­ri­tuelle, sur­na­tu­relle, au sujet de ce dont nous avons réel­le­ment besoin. Demandons-​le à Notre-​Dame qui veut tel­le­ment nous l’ac­cor­der, et cette luci­di­té engen­dre­ra dans les cours tel­le­ment de gra­ti­tude vis-​à-​vis de Marie de qui nous avons tout reçu !

La Tradition connait un déve­lop­pe­ment inéga­lé depuis longtemps

Quant à moi, mes biens chers frères, si vous le per­met­tez, en votre nom à tous à l’oc­ca­sion de ce Pèlerinage de la Tradition, je vou­drais remer­cier Notre-​Dame, la remer­cier de nous avoir encore ras­sem­blés ici cette année. Et je vou­drais la remer­cier pour ce qu’on appelle la Tradition, pour ce ras­sem­ble­ment dont je suis tel­le­ment per­sua­dé qu’il va être l’oc­ca­sion de très nom­breuses grâces qui vont venir for­ti­fier les âmes, et donc for­ti­fier la Tradition, les orien­ter vers le Bon Dieu davan­tage, leur insuf­fler comme un souffle nou­veau dans la belle mis­sion qui nous est impar­tie à nous, catho­liques de la Tradition, en cette période. Je veux la remer­cier pour toute la Tradition dont je suis content de dire que les foules, qui se pressent ici davan­tage cette année et gros­sissent d’an­née en année, illus­trent en réa­li­té l’ouvre pro­fonde qui s’ac­com­plit dans ses ouvres, et dont pro­fitent les âmes. Mes bien chers frères, je par­ta­ge­rai avec vous la joie, par exemple, de savoir qu’en cette ren­trée sco­laire 2004, jamais depuis le début de son exis­tence, le District de France de la Fraternité n’a sco­la­ri­sé autant d’en­fants dans ses écoles. Quel signe d’es­pé­rance pour nous que de savoir que le tra­vail de nos confrères sur le ter­rain, dans toutes les écoles, est un tra­vail qui va per­mettre à tant d’en­fants de vivre ain­si d’une façon qui leur don­ne­ra de se for­ti­fier d’a­bord dans ces milieux de grâces, dans ces milieux pri­vi­lé­giés que sont les écoles catho­liques tra­di­tion­nelles, et que dans ce ter­reau les belles voca­tions du Bon Dieu pour­ront ger­mer, et que se pré­pa­re­ront aus­si ces pères et ces mères de famille qui sont l’es­pé­rance de la Tradition.

Les pos­tu­lants et novices bénédictions :
12, comme les Apôtres !
La congré­ga­tion des frères prêcheurs :
un exemple de sainteté…à suivre.

« Et je crois qu’a­vec ces voca­tions si nom­breuses dans nos com­mu­nau­tés, vous avez pro­ba­ble­ment, cette année, le nombre record de voca­tions dans la Tradition en France. »

Et autre signe de ces béné­dic­tions de la Très Sainte Vierge bien pré­sentes dans la Tradition, eh bien, cette année éga­le­ment à la ren­trée (ce sont des choses qui n’ont pas été dites for­cé­ment, mais ce sont des choses bien réelles) le nombre le plus impor­tant de voca­tions a été enre­gis­tré dans beau­coup de nos com­mu­nau­tés. Et je crois qu’a­vec ces voca­tions si nom­breuses dans nos com­mu­nau­tés, vous avez pro­ba­ble­ment, cette année, le nombre record de voca­tions dans la Tradition en France. Et cela, mes biens chers frères, n’est-​ce pas les plus belles béné­dic­tions que le Bon Dieu peut nous don­ner par les mains de sa Mère ? Beaucoup de com­mu­nau­tés cette année accusent le chiffre record de voca­tions sur l’en­semble des mai­sons reli­gieuses de for­ma­tion en France. Quelle action de grâces nous pou­vons rendre au Bon Dieu pour tant et tant de signes d’espérance !

Et nous voyons encore cette volon­té pro­fonde de la part de tel­le­ment de familles, de la part de nom­breux parents d’ac­cep­ter, et Dieu sait que cela demande des renon­ce­ments aujourd’­hui, d’ac­cep­ter de vivre vrai­ment en catho­liques, sans se pré­oc­cu­per du qu’en-​dira-​t-​on, de ce que les autres pour­ront pen­ser de leur manière d’é­du­quer les enfants. Ils acceptent avec joie de se cou­per de tout esprit de mon­da­ni­té pour vivre dans une atmo­sphère toute catho­lique où l’ac­cep­ta­tion géné­reuse des renon­ce­ments et des sacri­fices pro­cu­re­ra, leur pro­cu­re­ra d’ailleurs fina­le­ment les joies les plus pro­fondes. Interrogez-​les, nos frères et sours malades, qui sont là aujourd’­hui, et sou­vent, à leur écoute, vous rece­vrez de telles leçons de foi, d’es­pé­rance et de cha­ri­té. Car, quand on a com­pris que la Croix était la source véri­table de la joie sur la terre, comme tout le visage des réa­li­tés d’ici-​bas change !

Mes biens chers frères, com­ment ne pas remer­cier aus­si d’une façon par­ti­cu­lière cette année, toutes ces com­mu­nau­tés reli­gieuses amies qui se sont dépla­cées d’une façon tel­le­ment impor­tante, tel­le­ment mas­sive pour nous retrou­ver ici, afin de dire à la Fraternité Saint-​Pie X com­bien elles com­mu­nient au même com­bat que celui qu’elle mène. Pour dire à toute la hié­rar­chie de la Fraternité com­bien elles sont là pour la sou­te­nir dans l’ouvre qu’elle doit accom­plir. Confiance, mes biens chers frères ! Tellement de signes de la bon­té de Dieu nous sont don­nés. Confiance ! Parce qu’à Lourdes aujourd’­hui, com­bien de grâces vont être accor­dées à tous ceux qui sont pré­sents. Et cela pour que la Tradition conti­nue sa belle ouvre, conti­nue de se déve­lop­per et per­mette à la flamme de Jésus-​Christ, à la cha­ri­té de Jésus-​Christ de briller sur la terre. Mes biens chers frères, en dépit des tem­pêtes et des vicis­si­tudes dont nous ne devons pas nous éton­ner trop qu’elles viennent jus­qu’à jeter des paquets d’eau au-​dedans de la barque, la Tradition conti­nue son che­min. La Fraternité, entou­rée de la cou­ronne de ses malades, mais éga­le­ment de la cou­ronne des com­mu­nau­tés et congré­ga­tions amies conti­nue son œuvre sur cette terre, cette ouvre qui mani­fes­te­ment lui a été confiée par le Bon Dieu au sein de cette crise. Mission, voca­tion mys­té­rieuse mais tel­le­ment néces­saire aujourd’hui.

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