Lettre aux Amis et Bienfaiteurs du séminaire St-​Curé-​d’Ars n° 74

Les parents et la vocation de leurs enfants

Abbé Patrick Troadec,
Directeur du séminaire

Editorial de l’abbé Troadec : Les parents et la vocation de leurs enfants

La plu­part de ceux qui entrent en reli­gion ou dans la voie du sacer­doce recon­naissent la place impor­tante jouée par leur famille dans leur voca­tion. Comme le disait le pape Pie XI,

« le pre­mier jar­din, et le mieux adap­té, où doivent comme spon­ta­né­ment ger­mer et éclore les fleurs du sanc­tuaire, c’est encore tou­jours la famille vrai­ment et pro­fon­dé­ment chré­tienne. La majeure par­tie des évêques et des prêtres « dont l’Église pro­clame la louange » (Si 44, 15) doivent l’origine de leur voca­tion et de leur sain­te­té aux exemples et aux leçons d’un père rem­pli de foi et de ver­tu virile, d’une mère chaste et pieuse, d’une famille dans laquelle, avec la pure­té des moeurs, règne en sou­ve­raine la cha­ri­té pour Dieu et le pro­chain. Les excep­tions à cette règle cou­rante de la Providence sont rares et ne font que confir­mer la règle (1).

Mgr LEFEBVRE sou­li­gnait à son tour la place de la famille dans l’éclosion de la vocation :

Je pense qu’il serait ingrat de ne pas évo­quer le rôle de la famille chré­tienne dans la voca­tion sacer­do­tale ou reli­gieuse. Nous devons, en effet, cer­tai­ne­ment beau­coup de notre voca­tion à nos chers parents. Ce sont eux qui, par leur exemple, par leurs conseils, par leurs prières, par leur dévo­tion, ont jeté dans nos âmes ce germe de la voca­tion. Nous devons sou­hai­ter qu’il y ait beau­coup de familles chré­tiennes qui favo­risent l’éclosion de bonnes, de saintes voca­tions (2).

Aussi est-​il fon­da­men­tal pour des parents de se poser la ques­tion : Que puis-​je faire pour favo­ri­ser l’éclosion des voca­tions dans mon foyer ? Les évêques de France, dès les années d’après-guerre, n’ont pas man­qué de répondre clai­re­ment à cette ques­tion dans leurs lettres pas­to­rales, alors qu’à cette époque il y avait dix fois plus d’ordinations sacer­do­tales qu’aujourd’hui. Ils s’inquiétaient déjà devant la baisse du nombre des voca­tions sacerdotales.

Les responsables de la baisse du nombre des vocations

Les évêques de France attri­buaient alors la dimi­nu­tion des voca­tions en pre­mier lieu à un cer­tain laisser-​aller dans l’éducation. Déjà ils par­laient de la mécon­nais­sance pra­tique des séquelles du péché ori­gi­nel dans l’éducation et ils déplo­raient que cet oubli entraî­nait chez les enfants un manque d’esprit de sacri­fice et de piété.

Voici les paroles de Mgr MARMOTTIN, arche­vêque de Reims, dans sa lettre pas­to­rale de 1954 :

Dans com­bien de foyers les enfants reçoivent-​ils la for­ma­tion atten­tive, sérieuse et vrai­ment chré­tienne d’autrefois, faite de ver­tu, au sens vrai du mot qui signi­fie cou­rage, sacri­fice, et de pié­té pro­fonde ? On dirait qu’on ne croit plus de nos jours au péché ori­gi­nel, et que la nature humaine, naguère pro­cla­mée bonne, a le droit de s’épanouir en ses ins­tincts égoïstes, n’a pas à être redres­sée en ses ten­dances mau­vaises, réfré­née en ses ten­dances vicieuses. Comment dès lors un enfant qui a pu fuir tout ce qui le contra­riait, qui n’a pas été sou­mis à une dis­ci­pline constante, for­mé au tra­vail, à l’obéissance, à la pure­té, pourrait- il se lais­ser atti­rer, vers sa dou­zième année, par une vie de renon­ce­ment, de dis­ci­pline et d’effort ? Et s’il avait cédé d’abord à une illu­sion ou à une influence exté­rieure, com­ment pourrait-​il, à l’âge dif­fi­cile, per­sé­vé­rer dans une mor­ti­fi­ca­tion qui lui serait insup­por­table ? C’est ain­si que, sans y pen­ser sans doute, par la pauvre édu­ca­tion qu’ils donnent à leurs fils, les parents sont les pre­miers res­pon­sables de la pénu­rie des voca­tions dont nous gémis­sons (3).

A par­tir de cette ana­lyse, nous consta­tons que l’un des pre­miers moyens de sus­ci­ter des voca­tions dans une famille consiste à déve­lop­per en son sein l’esprit de pié­té et de sacri­fice. Le prêtre étant l’homme de la prière et ayant pour mis­sion prin­ci­pale d’offrir à Dieu le saint sacri­fice de la messe, il doit vivre dans une atmo­sphère de pié­té et de renon­ce­ment pour cor­res­pondre à l’attente du divin Maître.

Une autre rai­son de la pénu­rie de voca­tions selon Mgr MARMOTTIN est sans conteste le milieu social ambiant. L’archevêque de Reims évo­quait l’immoralité véhi­cu­lée dans les livres, les revues, les affiches, au théâtre, au ciné­ma, à la radio. Il par­lait aus­si de la liber­té dans les fré­quen­ta­tions entre jeunes gens et jeunes filles. Et il concluait par ces réflexions :

Nous cher­chions tout à l’heure les causes de la déser­tion de beau­coup d’élèves de nos [petits] sémi­naires. L’une d’elles, et non des moindres, ne serait-​elle pas la fré­quen­ta­tion qu’ils ne peuvent évi­ter, pen­dant les vacances sur­tout, de ce monde tout entier plon­gé dans le mal, comme dit saint Jean, où tout est orgueil de la vie, concu­pis­cence de la chair, concu­pis­cence des yeux (1 Jn 2, 16) ? C’est pour nous une ter­rible ques­tion de savoir com­ment les pré­ser­ver de cette conta­gion qui leur entre par les yeux, par les oreilles et le cœur. Sans doute ils devront plus tard vivre au milieu de ce monde, Notre-​Seigneur en a aver­ti ses apôtres. Du moins faudrait-​il qu’une sérieuse édu­ca­tion fami­liale et une solide for­ma­tion dans les sémi­naires les aient ins­truits des dan­gers qu’ils courent et armés contre les inévi­tables ten­ta­tions. Dieu qui les a choi­sis ferait le reste par sa grâce (4).

Ces pro­pos de Mgr MARMOTTIN livrés il y a plus de soixante ans ne sont-​ils pas encore davan­tage d’actualité ? Qui ose­rait le nier ?

On voit par là qu’un autre moyen de favo­ri­ser les voca­tions dans son foyer consiste à veiller par­ti­cu­liè­re­ment à la ver­tu de pure­té des enfants, le prêtre étant appe­lé à vivre dans un état de chas­te­té per­pé­tuelle. Notre-​Seigneur a dit : « Heureux les cœurs purs, car ils ver­ront Dieu. » (Mt 5, 8) Les cœurs purs ver­ront Dieu au Ciel, mais ils sont appe­lés à avoir sur lui dès ici-​bas des lumières pro­fondes. La ver­tu de chas­te­té est en effet spi­ri­tua­li­sante. Voilà pour­quoi elle aide le prêtre, et déjà le futur prêtre, à vivre des réa­li­tés spi­ri­tuelles. Le prêtre étant appe­lé à don­ner Dieu aux âmes et à repré­sen­ter les âmes auprès de Dieu a besoin d’être pur pour accom­plir une mis­sion si sublime.

Ainsi les parents peuvent-​ils favo­ri­ser la voca­tion chez leurs enfants en leur don­nant l’esprit de foi, l’esprit de pié­té et en veillant spé­cia­le­ment à déve­lop­per en eux la belle ver­tu de pureté.

Enfin, si les parents veulent avoir des voca­tions dans leur famille, qu’ils évitent de cri­ti­quer les prêtres, les reli­gieux et les religieuses.

Mgr LE COUËDIC, évêque de Troyes, le signi­fiait à ses ouailles dans sa lettre pas­to­rale de 1955,

vou­loir enfin une voca­tion sacer­do­tale et cri­bler d’épigrammes et de cri­tiques les prêtres et les reli­gieuses qui sont près de nous, à notre por­tée, dans notre paroisse, mon­trer leurs petits côtés, leurs mal­adresses de paroles ou d’actes, c’est vou­loir être catho­lique tout en étant anti­clé­ri­cal, c’est au fond ne rien vou­loir du tout (5).

Comment faire éclore une vocation dans son foyer ?

Nous avons déjà répon­du en par­tie à la ques­tion en voyant d’où vient la pénu­rie des voca­tions. L’analyse des causes de la raré­fac­tion du nombre des voca­tions montre déjà que les parents peuvent faci­li­ter l’éclosion d’une voca­tion dans leur foyer en don­nant à leurs enfants une édu­ca­tion pro­fon­dé­ment chré­tienne, en les pro­té­geant de la cor­rup­tion du monde et en évi­tant un esprit cri­tique à l’égard des prêtres, des reli­gieux et des reli­gieuses. Nous allons voir main­te­nant qu’ils peuvent encore plus pour faci­li­ter l’éveil d’une vocation.

Dans leur tra­vail d’éducateurs, les parents ont avant tout un devoir d’exemple. Mgr LE COUËDIC le disait clairement,

vou­loir avoir des fils prêtres, c’est mettre sa vie tout entière en accord avec ce désir et pré­ci­sé­ment s’obliger par là à être sin­cère. (…) Le père et la mère d’un prêtre seront dignes de ce pri­vi­lège s’ils consentent à avoir une vie qui soit elle-​même un don de soi.

L’évêque de Troyes donne alors quelques exemples concrets de ce qu’il faut évi­ter si l’on veut voir naître une voca­tion dans son foyer.

Vouloir une voca­tion sacer­do­tale dans un de ses fils et être rivé gros­siè­re­ment à son argent, c’est vou­loir deux choses contra­dic­toires, donc se duper soi-​même et duper son enfant par surcroît.
Vouloir encore une voca­tion et ne jamais par­ler aux enfants que d’affaires, et les mettre dans un cli­mat maté­ria­liste du matin au soir, pen­dant l’année comme au cours des détentes, c’est exac­te­ment mon­trer que la véri­table affaire est celle qu’on pour­suit et à laquelle on donne sa vie et son cœur. Dès lors, c’est exac­te­ment empê­cher son fils, sauf miracle de Dieu, d’être prêtre, c’est-à-dire de pour­suivre la seule affaire qui devrait domi­ner toutes les autres et qui res­te­ra quand ces der­nières se seront éva­nouies comme fumée : le règne de Dieu dans les âmes, la vie de Dieu dans le monde.

Ainsi, vous le voyez, vou­loir une voca­tion sacer­do­tale dans son foyer, c’est fina­le­ment faire de sa vie un témoi­gnage vivant et déjà sacer­do­tal, c’est être un ter­rain sacer­do­tal et, comme le disait saint Pierre, une terre d’élection du sacer­doce, une race sacer­do­tale (1 P 2, 9).

Mgr LE COUËDIC pour­suit son exhor­ta­tion en mon­trant aux parents com­ment ils doivent spé­cia­le­ment veiller à ne pas don­ner à leurs enfants un mau­vais exemple dans le choix des lec­tures ou des films.

Lire n’importe quoi devant ses enfants ou voir n’importe quel spec­tacle sous le pré­texte, vain d’ailleurs, d’une culture com­plète et, a for­tio­ri, y conduire ses fils, c’est tuer déjà en eux, dans le prin­cipe même, cette déli­ca­tesse dans le don de soi qui fait qu’un prêtre doit pré­fé­rer la pure­té à tout le reste.

Enfin l’évêque de Troyes ter­mine son témoi­gnage en déclarant :

Alors, me dites-​vous, c’est la croix ! Et ignoreriez-​vous que pré­ci­sé­ment Notre-​Seigneur a répon­du à cette ins­tance et en quels termes : « Celui qui veut être mon dis­ciple doit prendre sa croix » (Mt 16, 24) ? Mais si vous ne le saviez pas, me permettriez-​vous de vous dire et de vous redire que ceux qui ont eu des parents vrai­ment chré­tiens et qui ont connu la croix dans leur enfance ou dans leur ado­les­cence ont, à l’âge mûr, des joies si grandes, un bon­heur si total que, lorsqu’ils pensent à ce père ou à cette mère défunts, ils ne songent qu’à rendre grâces pour le don inef­fable que par eux ils ont reçu (6).

Les parents peuvent donc favo­ri­ser les voca­tions dans leur foyer en déve­lop­pant chez leurs enfants cer­taines ver­tus et en don­nant eux-​mêmes l’exemple de la pra­tique de ces vertus.

Les parents sont aus­si invi­tés à asso­cier à la pra­tique des ver­tus la prière pour les voca­tions. Mgr BERNARD, évêque de Perpignan le sug­gé­rait dans sa lettre pas­to­rale de 1946.

Vous deman­de­rez [cette voca­tion] à Dieu dès la fon­da­tion de votre foyer, comme la plus grande des grâces et la plus pré­cieuse des béné­dic­tions (…) prière émou­vante de jeunes époux qui sera pour cet enfant une pre­mière offrande et comme une ordi­na­tion anti­ci­pée, car le sacer­doce des fils com­mence dans le cœur des parents(7).

Le prêtre étant l’homme de la messe, c’est aus­si en don­nant à leurs enfants l’amour de Jésus-​Hostie qu’ils pour­ront atti­rer sur eux la grâce de la voca­tion. Mgr FELTIN, évêque de Troyes, sou­li­gnait l’influence déci­sive de la com­mu­nion et spé­cia­le­ment de la com­mu­nion fré­quente dans sa lettre pas­to­rale de 1930.

Lorsque l’Esprit-Saint jette dans un jeune cœur la graine légère d’une voca­tion sacer­do­tale, il est indis­pen­sable, pour qu’elle arrive à matu­ri­té, que l’âme de l’enfant, en qui elle est tom­bée, soit vigou­reu­se­ment pro­té­gée, sou­te­nue, for­ti­fiée par un accrois­se­ment cer­tain de grâce sanc­ti­fiante. Aussi importe-​t-​il qu’elle ne soit pas tenue loin de Jésus qui l’appelle, mais bien au contraire qu’elle puisse, au plus tôt, vivre dans son inti­mi­té réchauf­fante et trou­ver dans son contact intime les appuis dont sa voca­tion nais­sante a besoin. (…) Si l’éducation chré­tienne néces­site des prêtres, c’est par l’eucharistie que vos enfants par­vien­dront au sacer­doce et il est tou­jours vrai de dire : « Semez des hos­ties et vous récol­te­rez des voca­tions. »(8)

Enfin pour déve­lop­per chez les parents le zèle en faveur des voca­tions, Mgr BERNARD mon­trait les béné­dic­tions qui en découlent sur les familles.

Le sacer­doce de votre fils sera une source de béné­dic­tions spi­ri­tuelles et tem­po­relles. Autant que vos autres enfants, plus que les autres, il vous aime­ra car c’est encore l’amour de Dieu qui laisse dans le cœur d’un fils la plus grande place dans l’amour des siens. Et quand vous paraî­trez devant le sou­ve­rain Juge, quelle sécu­ri­té de pou­voir lui dire : « Seigneur, j’ai peut-​être com­mis bien des fautes, mais je vous ai don­né un de mes fils. Tout à l’heure un prêtre, qui est le vôtre, mais qui est aus­si le mien, va célé­brer pour moi la messe des défunts. Vous ne pou­vez pas ne pas entendre sa prière ; vous ne pou­vez pas me sépa­rer de lui pour l’éternité. »(9)

Les beaux fruits de la Tradition

Laissez-​moi vous dire, chers amis et bien­fai­teurs, que je suis émer­veillé de voir com­ment, actuel­le­ment, de nom­breux parents font le choix de sco­la­ri­ser leurs enfants dans des écoles fon­ciè­re­ment catho­liques et leur donnent l’exemple de la prière et des ver­tus chré­tiennes. Beaucoup d’entre eux sont récom­pen­sés en voyant ger­mer dans leur famille de belles voca­tions sacer­do­tales ou reli­gieuses. Cette preuve par les faits est un bel encou­ra­ge­ment pour les jeunes foyers !

Alors que nous allons fêter dans quelques jours les 25 ans du Séminaire, il est beau de consta­ter que depuis son ouver­ture, 341 sémi­na­ristes fran­çais sont pas­sés par Flavigny. Cela fait une moyenne de 13 à 14 sémi­na­ristes fran­çais par an. S’il y avait le même nombre d’entrées dans les sémi­naires inter­dio­cé­sains en France qu’au sémi­naire Saint-Curé‑d’Ars de Flavigny, en pro­por­tion du nombre de fidèles pra­ti­quants (1)0, on attein­drait chaque année envi­ron 2 000 nou­veaux sémi­na­ristes, nombre qui n’a pas été atteint durant les années de fer­veur de l’entre- deux-guerres !

Aussi, je conclu­rai en lais­sant à nou­veau la parole à Mgr MARMOTTIN :

Que les parents ne s’opposent jamais à la voca­tion d’un fils ou d’une fille : ils n’en ont pas le droit. Qu’ils l’acceptent avec joie, sen­sibles à l’honneur que Dieu leur fait, heu­reux de four­nir un ouvrier à la grande mois­son des âmes. Que même ils dési­rent un fils prêtre ou une fille reli­gieuse, et qu’ils l’offrent à Dieu, comme font aujourd’hui de jeunes foyers chré­tiens, dès avant la nais­sance. Qu’ils se rendent dignes, par leur vie tota­le­ment chré­tienne, de cette grâce insigne ; et que, l’ayant reçue, ils veillent à la défendre contre le monde, à la favo­ri­ser par l’atmosphère sur­na­tu­relle de leur foyer (11).

Abbé Patrick TROADEC, Directeur

Le 31 mai 2011, en la fête de Marie-Reine

Notes

(1) – Pie XI, Ad catho­li­ci sacer­do­tii fas­ti­gium, 20 décembre 1935.
(2) – Mgr Marcel LEFEBVRE, Homélie, Écône,11 février 1979.
(3) – Mgr Louis MARMOTTIN, arche­vêque de Reims, Lettre pas­to­rale, 1954.
(4) – Mgr Louis MARMOTTIN, arche­vêque de Reims, Lettre pas­to­rale, 1954.
(5) – Mgr Julien LE COUËDIC, évêque de Troyes, Lettre pas­to­rale, 1955.
(6) – Mgr Julien LE COUËDIC, évêque de Troyes, Lettre pas­to­rale, 1955.
(7) – Mgr Henri BERNARD, évêque de Perpignan, Lettre pas­to­rale, 1946.
(8) – Mgr Maurice FELTIN, évêque de Troyes, Lettre pas­to­rale, 1930.
(9) – Mgr Henri BERNARD, évêque de Perpignan, Lettre pas­to­rale, 1946.
(10) – 4,5 % des 65 mil­lions de Français en 2006 (son­dage IFOP rap­por­té dans La Croix, 28 décembre 2009). Selon les mêmes sources, 16 % de la popu­la­tion fran­çaise est com­po­sée de catho­liques pra­ti­quants occasionnels.
(11) – Mgr Louis MARMOTTIN, arche­vêque de Reims, Lettre pas­to­rale, 1954.

Chronique du séminaire de février à mai 2011

Février 2011

2 – Une grande pre­mière ! A l’occasion des 25 ans du sémi­naire, la céré­mo­nie de prise de sou­tane, le moment fort de l’année de spi­ri­tua­li­té, a lieu à Saint- Nicolas-​du-​Chardonnet, en pré­sence d’une foule nom­breuse de parents, d’amis et d’inconnus venus prier pour la fidé­li­té de ces dix-​sept nou­veaux lévites qui se donnent au Seigneur.

23 au 26 – Messieurs BÉVILLARD et DE LA FOREST-​DIVONNE sont de retour pour ani­mer la ses­sion de gré­go­rien du second degré. Temps com­po­sés, apex, bat­tue para­chute et chi­ro­no­mie sont notam­ment au menu de ces quatre jours inten­sifs… Certains sémi­na­ristes les retrou­ve­ront l’été pro­chain à Mérigny pour par­ti­ci­per à la ses­sion du troi­sième degré.

Mars 2011

28 février au 4 mars – Le sémi­naire est enva­hi par une soixan­taine de prêtres du dis­trict de France venus par­ti­ci­per à une ses­sion de théo­lo­gie. C’est l’occasion pour les sémi­na­ristes de ren­con­trer leurs futurs confrères, de ser­vir beau­coup de messes et de rece­voir une belle leçon d’humilité lors du match de foot­ball qui les oppose à leurs aînés.

4 au 7 – Comme de cou­tume, les sémi­na­ristes vont vivre un temps fort spi­ri­tuel en priant à la Grande Chartreuse, à La Salette puis à Ars. Ils seront accueillis le dimanche à la cha­pelle de Notre-​Damedes- Millières en Savoie, où ils par­ti­ci­pe­ront à une jour­née parois­siale très animée.

12 au 15 – Mgr FELLAY vient nous rendre visite. C’est l’occasion d’un entre­tien par­ti­cu­lier pour tous les membres de la com­mu­nau­té. Les sémi­na­ristes, très heu­reux de cette pre­mière ren­contre, offrent un petit spec­tacle à leur supé­rieur géné­ral le dimanche après les vêpres.

26 – A l’appel de la mai­rie, six sémi­na­ristes, armés de serpes, de pioches et de cisailles, par­ti­cipent à l’opération « Flavigny propre » et remettent notam­ment en hon­neur le pit­to­resque « pont romain » enva­hi par la mousse et les ronces. Le jour­nal régio­nal ne manque pas de retra­cer l’événement.

27 – Ce dimanche, nous mar­chons jusqu’à l’église d’Alise-Sainte-Reine, afin de prier à nou­veau le Seigneur qu’il sus­cite une mul­ti­tude de voca­tions reli­gieuses et sacer­do­tales pour la Fraternité Saint-​Pie X.

Avril 2011

27 mars au 2 avril – En cette semaine de retraite des élèves de l’école Saint- Bernard, la jour­née du mer­cre­di ne fut pas la plus joyeuse pour les sémi­na­ristes. Ceux-​ci se virent à nou­veau infli­ger une défaite sur le ter­rain de football…

3 – À l’occasion de la jour­née annuelle des bien­fai­teurs du Séminaire, Monsieur le Directeur pro­pose aux par­ti­ci­pants une confé­rence sur l’avenir de la famille catholique.

6 – La com­mu­nau­té se retrouve de nou­veau sur les che­mins de la région pour sa sor­tie tri­mes­trielle, et pro­fite ain­si d’une jour­née de détente par­ti­cu­liè­re­ment chaude et enso­leillée, la pre­mière de la saison.

17 au 20 – Après une belle céré­mo­nie des Rameaux, une ving­taine de retrai­tants laïcs nous rejoignent pour vivre la retraite de Semaine sainte, prê­chée par Monsieur l’abbé GLEIZE, pro­fes­seur au sémi­naire d’Écône, qui nous invite à contem­pler la Passion à tra­vers saint Thomas.

21 au 23 – La pré­sence de Monsieur l’abbé DU CHAZAUD, diacre, nous per­met de célé­brer magni­fi­que­ment les céré­mo­nies du Triduum pascal.

24 – Pâques ! Cette pre­mière fête de la Résurrection au Séminaire illustre bien le pas­sage effec­tué cette année par les sémi­na­ristes du monde à leur nou­vel état de vie.

25 – Alors que les sémi­na­ristes vont pas­ser leurs pre­mières vacances en sou­tane, les frères de la Fraternité affluent à Flavigny pour leur récol­lec­tion. Ils accueillent cette année leurs confrères américains !

Mai 2011

8 – Dimanche du Bon Pasteur. Comme de cou­tume, les sémi­na­ristes ont rendez-​vous dans un prieu­ré. Cette année, Monsieur le Directeur prêche à Saint- Nicolas-​du-​Chardonnet et Monsieur l’abbé LAURENÇON à Versailles.

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Renseignements pratiques

Messes à Flavigny :

- semaine : 7 H 15 (ou 6 H 50)
– dimanche : 7 H 20 – 10 H 15 (messe chan­tée), 17 H 00 (vêpres et salut).

Pension d’un séminariste

Nous vous remer­cions du sou­tien que vous pro­cu­rez aux séminaristes
et de l’aide appor­tée à l’Œuvre du Séminaire

- 16 € par jour, soit envi­ron 3 730 € par an

Pour aider le Séminaire :

- Les chèques sont à libel­ler à l’ordre de : Séminaire Saint-Curé‑d’Ars

- Pour aider régu­liè­re­ment le Séminaire, vous pou­vez uti­li­ser le vire­ment auto­ma­tique en faveur de notre compte au Crédit Mutuel de Venarey-​les-​Laumes (21) : 10278 02511 n° 00051861345 24.

Nous vous en remer­cions. Un reçu fis­cal vous sera adres­sé sauf men­tion contraire.

Adresse :

Séminaire International
Saint-Curé‑d’Ars
Maison Lacordaire
F 21150 FLAVIGNY-SUR-OZERAIN

03 80 96 20 74

03 80 96 25 32

Entretiens avec monsieur l’abbé Troadec, Directeur du séminaire

Entretien de jan­vier 2011 : Les fins der­nières dans les Psaumes
Entretien de jan­vier 2011 : pré­sen­ta­tion des 17 sémi­na­ristes qui vont prendre la soutane
Entretien d’oc­tobre 2003