Mysterium Fidei nº 21 – Les bienfaits du Tiers-Ordre

Les bienfaits du Tiers-Ordre

Chers ter­tiaires,

Votre aumô­nier du Tiers-​Ordre, mon­sieur l’ab­bé Fernandez, m’a deman­dé de bien vou­loir écrire quelques mots pour « Mystérium Fidei » . C’est avec joie que j’ai accep­té sa pro­po­si­tion tant l’ouvre du Tiers-​Ordre de la Fraternité, son déve­lop­pe­ment, son rayon­ne­ment m’ap­pa­raissent comme très pré­cieux pour la Tradition. Je pro­fite donc de l’oc­ca­sion qui m’est don­née ici pour sou­li­gner quelques uns des grands bien­faits que l’on peut attendre de l’exis­tence du Tiers-Ordre.
– Les prêtres qui béné­fi­cient de la pré­sence de nom­breux et fer­vents ter­tiaires sur leur prieu­ré reçoivent de leur part un grand sou­tien. Loin des remarques, des cri­tiques et des juge­ments rapides, ils trouvent en eux des auxi­liaires infa­ti­gables et dis­crets, prompts à étouf­fer le mau­vais esprit et dési­reux de répandre celui de la Fraternité tout sim­ple­ment parce que cet esprit est pro­fon­dé­ment deve­nu le leur.
Que de misé­rables mes­qui­ne­ries dis­pa­raissent dans les cha­pelles lors­qu’il existe cette pré­sence pieuse qui suf­fit par elle-​même à faire taire les mau­vaises langues ! Le Tiers-​Ordre , lorsque ses membres sont bien fer­vents dans un prieu­ré, c’est l’as­su­rance que l’es­prit de la Fraternité sera mieux com­pris, mieux armé et que le mau­vais esprit dimi­nue­ra en pro­por­tion. Sans doute, il est pos­sible de trou­ver des âmes géné­reuses qui offrent des ser­vices nom­breux sans être pour autant ter­tiaires, mais le règle­ment du Tiers-​Ordre , par les pres­crip­tions qu’il four­nit pour la vie inté­rieure, apporte la cer­ti­tude que les ser­vices pro­po­sés ne seront pas le fruit de l’ac­ti­visme moderne ou de la vani­té. Il est le gage que cette aide est le véri­table effet du débor­de­ment de la charité.
– Les ter­tiaires sont des auxi­liaires sûrs parce qu’ils sont volon­tai­re­ment astreints à une vie spi­ri­tuelle pro­fonde et régu­lière. La Fraternité et le prieu­ré béné­fi­cient de leur sou­tien exté­rieur mais peuvent davan­tage encore comp­ter sur le tré­sor de grâces et de sacri­fices où ils pui­se­ront lar­ge­ment la force de leur apostolat.
Et lorsque la mala­die, les infir­mi­tés ne per­mettent plus aux ter­tiaires de pro­di­guer leurs bons ser­vices, leur obla­tion inté­rieure conti­nue d’ai­der les prêtres dans leur course apostolique.
Au moment où la Foi dis­pa­raît de notre pays, où la France sombre dans une affreuse bar­ba­rie, le rôle modeste mais déci­sif de la Fraternité consiste à main­te­nir allu­mée la lumière dans la tem­pête . Certaines âmes fati­guées pré­tendent que cette ten­ta­tive est per­due d’a­vance. Je crois, au contraire, qu’elle est déjà gagnée et qu’une armée de ter­tiaires fer­vents et enthou­siastes ran­gés autour des prêtres de la Fraternité Saint Pie X consti­tue le signe le plus mani­feste de notre victoire.
Je remer­cie donc pro­fon­dé­ment mon­sieur l’ab­bé Fernandez du zèle avec lequel il assure l’au­mô­ne­rie du Tiers-​Ordre et la rédac­tion de « Mystériuin Fidei », et je confie le dis­trict et me confie moi-​même à vos prières dans le Cœur Immaculé de Marie.
Veuillez rece­voir, chers ter­tiaires, l’as­su­rance de mon reli­gieux dévoue­ment et de ma gratitude.

Abbé Régis de Cacqueray-Valménier

Capucin de Morgon

Le Père Joseph fut ancien­ne­ment l’ab­bé Régis de Cacqueray-​Valménier, FSSPX. Il a été ordon­né dans la FSSPX en 1992 et a exer­cé la charge de Supérieur du District de France durant deux fois six années de 2002 à 2014. Il quitte son poste avec l’ac­cord de ses supé­rieurs le 15 août 2014 pour prendre le che­min du cloître au Couvent Saint François de Morgon.