Mysterium Fidei nº 26 – L’insigne, c’est un peu votre habit

L’insigne, c’est un peu votre habit

Le mois de sep­tembre est celui de la ren­trée des sémi­naires, octobre à Flavigny, nous recom­man­dons aux prières du Tiers-​Ordre les lévites qui vont bien­tôt gra­vir les marches de l’au­tel. Les ter­tiaires pour­ront peut-​être offrir leur jeûne des Quatre-​Temps de sep­tembre, les 24, 26 et 27 sep­tembre pro­chains, pour la sanc­ti­fi­ca­tion des sémi­na­ristes et leur per­sé­vé­rance dans la voca­tion. Le monde leur est tel­le­ment contraire. Il faut une cer­taine dose d’hé­roïsme sur­na­tu­rel aujourd’­hui pour résis­ter à cette ambiance délé­tère et dis­sol­vante dans laquelle nous bai­gnons, même sans nous en apercevoir.
Nous rap­pe­lons à nos chers ter­tiaires que les insignes du Tiers-​Ordre qu’ils nous com­mandent ne sont pas bénits. Il faut les faire bénir par un prêtre. Un simple signe de croix suf­fit. De même, suite à une ques­tion qui nous a été posée, l’in­signe ne se porte pas que le dimanche mais tous les jours de la semaine : une belle vic­toire sur le res­pect humain. Les prêtres, les reli­gieux, les reli­gieuses portent leur habit tous les jours de la semaine. Pour vous, l’in­signe c’est un peu « votre habit », un signe de votre appar­te­nance à la famille reli­gieuse de la Fraternité Saint-​Pie X, que vous devez hono­rer par votre com­por­te­ment, votre pié­té, votre tenue, comme un prêtre doit hono­rer sa sou­tane, un reli­gieux, une reli­gieuse son habit.
Nous fai­sons pro­fes­sion publique d’ap­par­te­nir non seule­ment à l’Eglise, ce qui se fait au moment du bap­tême, mais à une famille reli­gieuse, et non une des moindres, sus­ci­tée par Dieu en ces temps de crise grave pour rele­ver la foi et défendre la sainte Messe. Il n’y a pas que la Messe à défendre, mais la Messe de saint Pie V est notre éten­dard, un résu­mé et un sym­bole de notre résis­tance à l’es­prit nova­teur et déviant qui sévit dans l’Eglise depuis le concile. La res­tau­ra­tion de la sainte Messe est aus­si ce qu’il y a de plus urgent aujourd’­hui car la Messe est le centre vital de l’Eglise.
Courage donc, mes chers ter­tiaires, haut les cœurs ! notre com­bat est avant tout un com­bat spi­ri­tuel, celui de la prière et de l’es­prit de sacrifice.
Citons pour ter­mi­ner ces paroles de notre fon­da­teur que nous vous rap­por­tions dans le der­nier numé­ro de votre bul­le­tin et qui nous semblent capi­tales « La Croix de Jésus est la solu­tion par­faite, totale, défi­ni­tive, éter­nelle, par laquelle tout sera réso­lu. C’est dans cette rela­tion de chaque âme avec Jésus cru­ci­fié que le juge­ment de Dieu sera porté ».

Que le Bon Dieu vous bénisse

Abbé François Fernandez