Dimanche 11 décembre : N’abandonnons pas le Christ recrucifié !

N’abandonnons pas le Christ recrucifié !

Dans le spec­tacle « Golgota Picnic », le Christ et les Chrétiens sont gra­ve­ment insul­tés : Notre Seigneur est trai­té de « putain de démon », ceux qui confessent sa foi en lui de « bai­seurs de gosse », le tout au cours d’une pièce fai­sant alter­ner des paro­dies de la vie de Jésus et des scènes par­ti­cu­liè­re­ment obs­cènes. Tout cela sera pro­duit à par­tir de ce jeu­di 8 au théâtre du Rond-​Point à Paris, grâce aux sub­ven­tions publiques.

A offense publique, il faut une répa­ra­tion publique. Nous ne pou­vons pas rou­gir de Celui qui a don­né sa vie pour nous ni le lais­ser conspuer à la faveur de notre indif­fé­rence. Aussi, comme la mère de Dieu et le dis­ciple pré­fé­ré sont allés sans crainte et avec fer­veur jus­qu’au pied de la Croix, nous irons sans aucune vio­lence prier jusque devant le théâtre, dési­reux de témoi­gner de notre foi. On nous dira peut-​être fous, exal­tés ou pro­vo­ca­teurs, ce sont les mêmes titres dont furent affu­blés les pre­miers Chrétiens. Nous ne les crai­gnons pas. Plusieurs évêques, à la suite des cou­ra­geuses inter­ven­tions de Mgr Raymond Centène, de Vannes, et de Mgr Henri Brincard, du Puy, ont sou­li­gné, en par­lant de notre mobi­li­sa­tion, de l’im­por­tance de ce témoi­gnage public contre ces spec­tacles « dont cer­taines scènes dépassent l’entendement ».

Nous vous invi­tons donc tous ce dimanche 11 décembre à 14 heures place de l’Alma à Paris pour une grande marche qui nous condui­ra jus­qu’au théâtre du Rond-​Point. Ce ras­sem­ble­ment sera le point d’orgue de toute notre mobi­li­sa­tion de cet automne.

Nous prie­rons pour hono­rer le Christ, en répa­ra­tion des offenses qui lui sont faites, en union avec tous ceux qui ne pour­ront quit­ter leurs foyers, sans oublier de confier à Dieu l’âme de ceux qui le per­sé­cutent et semblent par­fois ne pas savoir ce qu’ils font. A notre mesure, nous rem­pli­rons ain­si notre rôle de chré­tiens. Nous ne vou­lons pas mou­rir en pen­sant que ces phrases de la Sainte Ecriture nous aient été destinées :

« J’attendais quel­qu’un pour com­pa­tir à ma peine ; il n’est venu per­sonne ! J’ai cher­ché quel­qu’un pour me conso­ler, mais je ne l’ai pas trou­vé ! » (Ps. 68, 21)

Alain Escada, secré­taire géné­ral de l’Institut Civitas

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