S.O.S Mamans – Journal de bord n° 45 de mai 2011

Jeudi 26 mai 2011

Chaque fois nous tom­bons des nues, chaque fois c’est plus gros. Négociation avec une de ces ‘mères ter­ribles’ dont nous connais­sions déjà une bonne dou­zaine en leur ache­tant lit­té­ra­le­ment les bébés de leurs filles. Voilà une nou­velle de ces ‘mamans’ : sa fille Anaïs – enceinte – a 17 ans.

La ‘mère ter­rible’, âgée de 40 ans envi­ron, veut ‘vendre’ l’embryon de sa fille à un labo­ra­toire et nous demande 15.000 Euro si nous dési­rons que le bébé ne soit pas avor­té. Nous négo­cions à 10.000 Euro, en lui don­nant 1000 Euro par mois jusqu’à la nais­sance. Jusqu’à pré­sent, en pareil cas, les ‘prix’ étaient de 5000 Euro pour un embryon mâle, et de 7000 Euro pour un embryon femelle.

Tout cela pour quelques fous furieux qui osent s’appeler ‘cher­cheurs’, appar­te­nant à cette ‘méde­cine’ per­verse qui est au ser­vice de la mort, ou alors à des ins­ti­tuts cos­mé­tiques en quête de crèmes tou­jours plus performantes.

L’utérus d’un embryon fémi­nin – pensent-​ils -, ne serait-​ce pas la matière plu­ri­va­lente idéale pour régé­né­rer n’importe quoi, pas seule­ment le cer­veau des malades Alzheimer, mais aus­si la peau des bour­geoises un peu ridées ? Nous avons là Faust devant nous, en 2011. Autrement dit : des ado­ra­teurs du diable en per­sonne, et en arrière-cuisine.

Trois consi­dé­ra­tions :

  1. Le prix pra­ti­qué de 15.000 Euro est exor­bi­tant. Comment expli­quer cela ? Selon notre meilleur savoir, nous crai­gnons qu’il s’agit là non plus d’avortons morts, mais d’embryons VIVANTS qui sont ven­dus par ces mères ter­ribles aux labo­ra­toires. Pour créer des ‘colo­nies de cel­lules souches’ à par­tir d’embryons vivants ? On ose à peine l’imaginer. Cela expli­que­rait pour­quoi ces labos attendent presque jusqu’au moment de la nais­sance pour ‘prendre livrai­son’… Achètent-​ils des nouveau-​nés ? On peut se poser sérieu­se­ment la ques­tion. Il est vrai que ce tra­fic est inter­dit en France, ce qui expli­que­rait d’une part la flam­bée des prix pra­ti­qués, et d’autre part qu’ils achètent leur ‘mar­chan­dise’ direc­te­ment auprès des per­sonnes pri­vées, et non pas auprès des avor­toirs officiels.
  2. Tout compte fait, nous n’envisageons nul­le­ment de payer les 10.000 Euro en entier. Nous règle­rons les 1000 Euros men­suels 2 fois seule­ment, ensuite Carine sera majeure, et nous lui offri­rons de séjour­ner pour le reste de sa gros­sesse dans une ambiance plus saine, chez une de familles héber­geuses en France ou ailleurs.
  3. Ajoutons ceci : L’Eglise a une longue tra­di­tion de ‘rachat’ des esclaves. Des Chrétiens, notam­ment les ordres des Trinitaires et Mercédaires s’offraient, il y a 2 siècles encore, en échange des esclaves chré­tiens quand l’argent ne suf­fi­sait pas à leur rachat. Il n’y a que dans le catho­li­cisme que l’on voit cela… Une fois dans la place, à Alger ou ailleurs, ils sou­te­naient la foi des Chrétiens pri­son­niers, sou­vent per­sé­cu­tés pour les contraindre à une conver­sion for­cée. Ainsi l’ordre des Mercédaires fut ins­ti­tué par S.Pierre Nolasque ( + 1256) à Barcelone pour le rachat des cap­tifs, c’est à dire des Chrétiens déte­nus par les Barbaresques. Aux trois vœux habi­tuels : obéis­sance, pau­vre­té, chas­te­té, les Mercédaires en ajou­taient un qua­trième : celui de se consti­tuer en otage, quand c’é­tait pour eux le seul moyen d’ac­com­plir leur mis­sion. Les Chrétiens faits cap­tifs en Espagne occu­pée par les Maures, ou alors en Méditerranée par les Corsaires, étaient par­ti­cu­liè­re­ment à plaindre. Ils étaient ven­dus comme esclaves aux Musulmans d’Afrique. Les mal­heu­reux pri­son­niers se divi­saient en deux classes : la pre­mière com­pre­nait le capi­taine, les offi­ciers du bâti­ment cap­tu­ré et les pas­sa­gers avec leurs femmes et leurs enfants ; cette pre­mière classe était sou­mise à un tra­vail moins dur que les simples mate­lots, qu’on ven­dait publi­que­ment au plus offrant et der­nier enché­ris­seur ; les enfants étaient presque tous envoyés au palais du dey ou aux mai­sons des pre­mières familles, et les femmes ser­vaient les dames maures ou entraient dans les harems. Force était alors de payer ran­çon pour obte­nir leur délivrance.
    Grâce à l’hé­roïsme et la géné­ro­si­té de ces grands Chrétiens, cette mis­sion se pour­sui­vit jus­qu’à la dis­pa­ri­tion de la pira­te­rie. Du XIIIe au XVIIIe siècle, les seuls Mercédaires auraient libé­ré pas moins de 60.000captifs. Aujourd’hui les avor­teurs ont pris le relais des bar­bares d’antan, en fai­sant pire : au lieu d’abuser des gens par mil­liers, ils les tuent par mil­lions. Mais tou­jours des Chrétiens sont là pour venir à leur secours, serait-​ce à un prix abu­sif, si seule­ment une vie humaine – créée par Dieu – est sauvegardée !

Chers amis, faisons-​nous autre chose face à ces mons­trueux nou­veaux escla­va­gistes que sont ces ‘mères ter­ribles’ qui vendent les bébés de leurs propres filles ? Ou face à ces mons­trueux ‘cher­cheurs’ ? Vous êtes tous des Mercédaires, chers dona­teurs. Imaginez la joie de la jeune maman de 17 ans, cela vous rem­pli­ra de bon­heur pour un bon moment, jusqu’au pro­chain sau­ve­tage. Bref, Dieu soit loué : un bébé de plus est sau­vé ! Cela vaut plus que des mil­liers de tracts, de vaines paroles ou de sou­pirs abu­sés. Champagne !

Cher lec­teur, chère lectrice,

Vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous ferons une joie de par­ta­ger régu­liè­re­ment avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chrétienne.

Nous sommes fiers et heu­reux de savoir tant de gens (1 000 envi­ron) à nos côtés. Ils font véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant !

S.O.S Mamans

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