S.O.S Mamans – Journal de bord n° 72 – Eté 2016 – Ouvrons les yeux !


La petite Léa, née en juin 2016

Jeudi 30 juin 2016

Un cas gra­vis­sime, ren­con­tré le 29 juin par notre antenne en Bretagne.

Les jeux de foot­ball EURO 2016 ont leur côté d’ombre, jusque chez SOS Mamans : nous sommes confron­tés, désa­bu­sés, à 8 jeunes filles de 15 à 17 ans en Bretagne, enceintes d’une orgie sur­prise en cave après un match de foot. Elles ne se connaissent mutuel­le­ment que depuis cette mau­vaise expé­rience, et elles ont choi­si de nous contac­ter en groupe. Nos tests Clearblue ont clai­re­ment indi­qué : les bébés sont là. Quoi faire ?

- Les loger indi­vi­duel­le­ment en stu­dios pen­dant leur gros­sesse ? Impossible à cet âge-là !

- Les mettre dis­crè­te­ment à l’abri chez une de nos familles héber­geuses ailleurs ? Impensable, car elles doivent aller au lycée !

- Leur louer une mai­son­nette dans leur région jusqu’à l’arrivée de leurs bébés ? Elles sont trop jeunes pour se gérer en groupe.

- Bref, la seule solu­tion réa­li­sable serait d’aller voir leurs parents pour les per­sua­der, pro­ba­ble­ment moyen­nant la pro­messe d’une aide solide autour de 500 Euro par mois jusqu’à la nais­sance plus 3 mois, afin qu’ils veuillent bien lais­ser ces bébés de leurs propres filles venir au monde, contre vents et marées. Nous l’avons déjà pra­ti­qué une fois avec un groupe de 3 fillettes vio­lées par un seul dro­gué, et tout s’est bien pas­sé : les parents, après notre aide finan­cière, ont pris la relève et éduquent aujourd’hui à mer­veille les bébés à la place de leurs filles, pen­dant qu’elles finissent tran­quille­ment leurs études. En agis­sant ain­si, les bébés seraient sau­vés, les cœurs des jeunes filles sou­la­gés , les familles sau­ve­gar­dées, et, trans­for­mant le mal en bien, Dieu serait loué.

Dans ce der­nier cas un pro­blème majeur reste à résoudre : le finan­ce­ment de l’opération. 8 jeunes filles x 500 Euro/​mois x 12 mois = 48.000 Euro ! Mais notre caisse SOS Mamans n’a actuel­le­ment qu’un solde de 300 Euro… Il nous fau­drait cette somme – ou cet enga­ge­ment – par un ou plu­sieurs dona­teurs rapi­de­ment, même si c’était suc­ces­si­ve­ment à tra­vers les mois à venir (par ex. au total 4.000 Euro par mois pen­dant 1 an), pour pou­voir démar­rer ce sau­ve­tage immé­dia­te­ment dans ce sens.

Le 4 juillet, donc six jours plus tard : cet appel d’ur­gence a déjà por­té fruit : 37.000 Euro sont déjà arri­vés pour ce « sau­ve­tage de masse », soit en vire­ments, soit en pro­messes de vire­ments men­suels, et nous avons pu immé­dia­te­ment « négo­cier » avec suc­cès avec les 8 parents : tous ont accep­té, tous gar­de­ront leurs filles chez eux, tous accueille­ront leurs bébés. Les 8 bébés sont sau­vés, Dieu soit loué ! Merci à tous, c’é­tait un coup dur, un défi majeur, et nous l’a­vons sur­mon­té, ensemble ! Selon Sainte Thérèse d’Avila, Jésus lui aurait confié : « Une âme vaut plus que l’u­ni­vers ». Combien valent huit âmes ? Huit univers !…

Dimanche 17 juillet 2016

Triste épi­logue concer­nant les « 8 bébés » : fina­le­ment une 9e et 10e jeune fille se sont mani­fes­tées, éga­le­ment enceintes de la même « fête » foot­ball en Bretagne, mais elles ont péri dans l’effroyable atten­tat de Nice du 14 juillet. Il faut donc ajou­ter au nombre offi­ciel des morts de Nice deux bébés que peut-​être nous seuls connais­sions. Que Dieu soit misé­ri­cor­dieux à ces bébés et leurs mamans !

En fai­sant le point sur notre sau­ve­tage des 8 bébés, il fal­lait donc vaincre 5 obs­tacles, cha­cun de taille : 1) trou­ver les bébés, chose jamais facile, mais cette fois-​ci deux des jeunes filles concer­nées nous avaient contac­tés, connais­sant notre numé­ro de télé­phone secret par une lycéenne bre­tonne dont nous avions déjà sau­vé le bébé. 2) convaincre l’ensemble des 8 lycéennes à gar­der leurs bébés, chose rela­ti­ve­ment facile car ces jeunes sont tou­jours en faveur de la vie, même si elles pensent se sen­tir contraintes à l’avortement. 3) convaincre tous les 8 parents, chose très dure ; cette fois-​ci il fal­lait recou­rir à l’argument d’un sou­tien finan­cier men­suel mas­sif ; le pre­mier des parents auquel nous avons par­lé, un agri­cul­teur divor­cé, se sen­tait obli­gé de s’opposer à ce bébé, compte tenu de ses maigres reve­nues, mais là notre sou­tien finan­cier pen­dant 12 mois fut déci­sif. 4) trou­ver les sous requis, dans ce cas 8 x 500 € x 12 mois = 48.000 €, et tout de suite pour pou­voir s’engager face aux parents pour une période de 12 mois ; là aus­si la grâce de Dieu était néces­saire, pour tou­cher les cœurs des dona­teurs. 5) un der­nier obs­tacle : les banques ! Elles n’aiment pas les gros sous liquides urgents, pour­tant en ce cas il les fal­lait. C’est un riche monas­tère qui nous a réso­lu cette dif­fi­cul­té : en échange d’un chèque de notre part, un Frère éco­nome nous a remis l’équivalent en liquide, pui­sé dans ses troncs et cor­beilles d’offertoire. 5 obs­tacles vain­cus ! Vive la vie, Dieu soit loué !

Mardi 6 septembre 2016

Sous la date du 6 sep­tembre Le Figaro Etudiants révèle que le nombre d’avortements est en forte hausse chez les jeunes. Il pré­cise qu’une lycéenne sur cinq a déjà eu recours à une « pilule du len­de­main », et que 6 % des lycéennes fran­çaises ont déjà subi une IVG, par­fois même à deux reprises. Le Figaro ajoute qu’en région pari­sienne une lycéenne sur 10 a déjà avor­té. Chez les étu­diantes c’est encore pire…

SOS MAMANS a sou­vent dit qu’il y a aujourd’hui des avor­te­ments dans toutes les classes de lycée, mais per­sonne ne veut nous croire.

Ouvrons les yeux !

Cher lec­teur, chère lec­trice, vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous fai­sons une joie de par­ta­ger avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chré­tienne. Nous sommes fiers et heu­reux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s’il-​vous-​plaît ! Vous faites véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant ! Site Internet : www​.radio​-silence​.tv (rubrique SOS MAMANS) Dons immé­diats pos­sibles sur ce site Internet en page d’accueil, en spé­ci­fiant : « pour Sos Mamans ».

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