S.O.S Mamans – Journal de bord n° 79 – Automne 2018

Mardi 4 sep­tembre 2018

Les réac­tions à notre der­nier timbre chré­tien « Mémorial des Enfants jamais nés » sont pour l’instant par­ta­gées, même si les avis posi­tifs soient lar­ge­ment majoritaires.

Une amie (M.D.) nous écrit : « Oui nous avons vu votre nou­veau timbre. Nous sommes par­ta­gés en le voyant. Il est très beau et juste, mais nous nous disons que pour une maman qui a avor­té, c’est très violent, même si c’est une façon de prendre conscience de la réa­li­té. Nous nous met­tons à la place de nos sœurs, mères, amies qui ont vécu cela dans la dou­leur mal­gré tout… Nous n’o­sons donc pas en com­man­der pour le moment, cela va d’a­bord mûrir dans notre cœur. »

Une autre dame (M.V.) nous écrit ceci, tout dif­fé­rem­ment : « Nous vous pas­sons com­mande de 30 exem­plaires de votre nou­veau timbre (Mémorial). Splendide ! Il ne peut que tou­cher, car il exprime la com­pas­sion dans la souf­france, le par­don, voire la grâce divine, et non pas le juge­ment humain. Bravo ! Et cou­rage ! » En fait, on ne peut s’empêcher de pen­ser à Jésus face à la péche­resse au moment où les Pharisiens s’apprêtaient à la lapider…

Un autre ami (Y.M.C.), donc un homme, nous écrit, bou­le­ver­sé : « Quelle force émane de cette image ! Ce timbre seul peut sau­ver des vies ! Je vou­drais faire des belles pho­to­co­pies cou­leur et les dépo­ser dans nos églises. Cette image prêche l’Evanglie sans paroles ! »
Tout compte fait, mine de rien, c’est le pre­mier timbre-​poste pro-​vie en France ! Deo gratias.

On peut se pro­cu­rer ce timbre, à 2 Euro/​pièce port com­pris, auprès de notre secré­ta­riat (SOS MAMANS/​UNEC, BP 70114, 95210 St-​Gratien). 45% du mon­tant de votre com­mande de timbres repré­sentent en fait un don pour SOS Mamans ; cette par­tie de 45% est donc éli­gible pour un reçu fis­cal de notre part si vous le souhaitez.

Jeudi 13 sep­tembre 2018

Une dona­trice (Mme C.E.) nous écrit ce jour, aba­sour­die : « Entendu à la radio dite ‘catho­lique’ offi­cielle. A la ques­tion posée à un prêtre de Nantes « Si une femme ayant une gros­sesse non dési­rée vient vous trou­ver, que lui dites-​vous » ? Le prêtre : « Nous lui disons qu’elle fasse sui­vant sa conscience, qu’elle ne sera pas jugée. »

Voilà où mène la petite phrase insi­dieuse de notre pape François face à une ques­tion sur l’homosexualité qu’il a pro­non­cée dans une inter­view dans l’avion qui le rame­na des JMJ de Rio à Rome en 2013 : « Qui suis-​je pour juger ? » Alors, pour­quoi œuvrons-​nous à sau­ver des vies, avec ou contre l’avis de leurs mamans ? Pourquoi pensons-​nous à la Vie sacro­sainte des bébés, quitte à la rache­ter à leurs mamans ? Mon Dieu, venez au secours de votre Eglise, « bateau qui prend de l’eau » sui­vant l’expression cruelle mais réa­liste de Benoît XVI ? Bien sûr, il faut savoir par­don­ner l’avortement une fois qu’il est com­mis, mais pas AVANT celui-​ci ! Ce serait une grave faute, car mor­telle pour le bébé.

Samedi 6 octobre 2018

Elna est enceinte. Gros pro­blème, car elle n’a pas de mari, ne trouve pas de tra­vail, n’arrive pas à payer son loyer… Nous l’aidons de tous les côtés, et elle accepte fina­le­ment son bébé. Deux mois plus tard, coup de ton­nerre : son gyné­co­logue lui dit que le bébé risque d’être tri­so­mique. Elna, pani­quée à mort, nous confie qu’elle ne pour­ra pas por­ter ce bébé. Nous lui disons que, pre­miè­re­ment, sou­vent ces pro­gnoses sont fausses, comme nous l’avons déjà vécu à plu­sieurs reprises. Deuxièmement, il ne faut pas tuer un bébé parce qu’il est malade. Où arrivons-​nous si nous tuons les malades au lieu de nous en occu­per ? Troisièmement, si elle ne se sent pas capable d’accueillir un tel bébé, si vrai­ment il était tri­so­mique, qu’elle accouche sous X et qu’elle l’achemine vers une asso­cia­tion amie qui accueille ces bébés pour les faire adop­ter par des familles catho­liques dési­reuses d’avoir un bébé même tri­so­mique. « Ces bébés demandent beau­coup d’amour, mais donnent aus­si beau­coup d’amour, plus que les enfants sains », nous dit la res­pon­sable (N.T.) de cette asso­cia­tion qui, en plus de ses propres deux enfants, a adop­té deux bébés tri­so­miques. Finalement, après mûre réflexion, Elna accepte avec déter­mi­na­tion cette solu­tion. Elle s’est rap­pe­lée qu’elle est bap­ti­sée catho­lique et qu’elle ne peut com­mettre une telle offense au Bon Dieu qui a créé la vie de ce bébé. Le bébé – tri­so­mique ou non – est sau­vé, que Dieu soit loué !

Mercredi 10 octobre 2018

Dialogue avec Sandra, une de nos petites mamans enceintes ren­con­trées dans les fau­bourgs HLM de Paris. Elle est musul­mane non pra­ti­quante, faible, reje­tée par sa famille.

- Pourquoi tu ne tra­vailles pas pour te sor­tir de ce sta­tut dégra­dant d’assistée permanente ?
– Je ne trouve pas de tra­vail, au Pôle d’emploi il n’y en a pas, et ailleurs non plus, à part quelques menus tra­vaux domes­tiques de temps à autre. En plus j’ai quatre enfants en bas âge, et il faut chaque fois trou­ver une solu­tion pour les faire garder.
– Pourquoi tu ne les mets pas à la crèche pour pou­voir travailler ?
– La crèche coûte 450 € par mois, et en tra­vaillant en nou­nou j’en gagne 600 € Je ne peux nour­rir avec la petite dif­fé­rence de 150 € cinq bouches, sans par­ler du bébé qui s’annonce.
– Et ton mari ?
– Je n’en ai pas. Tous mes enfants sont de pères dif­fé­rents. Chez les Musulmans, les femmes n’ont rien à dire. Si un Musulman jette son dévo­lue sur une de nous, on n’a qu’a obéir, sinon c’est la puni­tion vio­lente, c’est un réflexe ances­tral musul­man. Après cela les hommes ne s’intéressent plus à la femme asser­vie, sur­tout pas à son éven­tuel bébé.
– Pourquoi tu ne deviens pas chré­tienne pour te libé­rer de cet escla­vage phy­sique et mental ?
– Je veux bien.
– Viens au catéchisme !
– Malheureusement impos­sible, mes obli­ga­tions m’écrasent, mes nerfs craquent. Peut-​être un jour…

Jeudi 18 octobre 2018

Quadruple appel à tous les amis de SOS Mamans :

1) A par­tir du 1 jan­vier 2019 notre Renault Espace Diesel de 2003 n’aura plus le droit de cir­cu­ler à Paris. Cette voi­ture était idéale pour nos petits trans­ports (démé­na­ge­ments de nos petites mamans, livrai­sons de layettes et mobi­lier enfance, courses etc.). Si quelqu’un a une Renault Espace essence ou équi­valent à nous don­ner, ou l’argent pour en ache­ter une en occa­sion (4000 à 5000 Euro), nous en sommes avec recon­nais­sance preneurs.

2) Nous cher­chons une assis­tante admi­nis­tra­tive gra­tuite qui vou­drait bien, pour un après-​midi de la semaine en région pari­sienne, assis­ter une de nos petites mamans, désem­pa­rée face aux pro­cé­dures bureau­cra­tiques, afin qu’elle puisse obte­nir au moins les moyens d’assistance qui lui sont dus (primes de nais­sance, allo­ca­tions loge­ment, carte CMU, ouver­ture d’un compte ban­caire etc.).

3) Nous sommes de nou­veau sub­mer­gés en demandes d’aide de femmes enceintes ten­tées par l’avortement. Dans cette situa­tion toute aide finan­cière est bien­ve­nue, si pos­sible même immé­dia­te­ment par vire­ment Paypal (sur la page d’accueil de notre site Unec ), sinon par chèque à SOS MAMANS/​UNEC, BP 70114, 95210 St-​Gratien. Bien sûr, pour chaque don nous enver­rons le moment venu un reçu fiscal.

4) Nous deman­dons vos prières pour nos petites mamans. Seul Dieu a le pou­voir de mou­voir direc­te­ment les cœurs et les âmes dans la bonne direc­tion, celle de la Vie, mais Il nous demande un mini­mum de coopé­ra­tion : notre prière, peut-​être courte mais intense. Un Notre Père ou un Ave Maria peuvent faire de véri­tables miracles dans nos sau­ve­tages. Merci d’avance !

BILAN au 20 octobre 2018

En 23 ans de tra­vail sur le ter­rain nous avons pu sau­ver 1412 bébés de la mort, avec leurs mamans sau­vées dans leur âme, ce qui fait quelques 2800 êtres humains vita­le­ment secou­rus. Actuellement nous atten­dons la nais­sance de 48 bébés déjà sau­vés. Nous dis­po­sons de 4 stu­dios loués à Paris et aux envi­rons. Nous avons une demi-​douzaine d’ « héber­geuses » accueillant cha­cune entre 2 et 4 jeunes filles enceintes jusqu’à la nais­sance de leurs bébés plus 3 mois. La caisse – nous l’appellons « la caisse du Bon Dieu » car elle est tota­le­ment impré­vi­sible – est actuel­le­ment au plus bas (882 €). Nous sur­vi­vons avec la ferme espé­rance que Dieu la rem­pli­ra – comme tou­jours ! Car les bébés attendent d’être sauvés.

Cher lec­teur, chère lectrice,

vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous fai­sons une joie de par­ta­ger avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. 

Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chrétienne.

Nous sommes fiers et heu­reux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s’il-​vous-​plaît !

Vous faites véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant !

Site Internet : (rubrique SOS MAMANS)

Dons immé­diats pos­sibles par carte de cré­dit (via Paypal) sur la page d’ac­cueil de notre site Internet , en spé­ci­fiant : « pour Sos Mamans ».

Pour tout renseignement, contact ou don :

S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/​Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@​wanadoo.​fr