Reportage du pèlerinage 2017 de Rocamadour organisé par la chapelle Saint-​Loup [prieuré de Bergerac]

Photo de départ avec les fidèles des Plats Saint-Clément(19) et ceux de Périgueux et de Bergerac

Départ de l’Hôpital St Jean. Ici, à la fin du XIIIème siècle, les Vicomtes de Turenne, pour accueillir les pèle­rins, font construire un hos­pice et une cha­pelle tenus par l’ordre de l’Hôpital-​St-​Jean-​de-​Jaffa. A la sor­tie du vil­lage, vous pas­sez devant un mou­lin à huile [Photo ci-​dessus] avec ses roues pour écra­ser les noix, la poêle pour les chauf­fer et le pres­soir pour extraire l’huile. C’est de là que la marche commence.

Nous nous arrê­tons à Martel, pour prendre notre déjeu­ner en plein air. Charles Martel, maire du Palais et grand-​père de Charlemagne, fonde la ville autour de son église dédiée à saint Maur pour com­mé­mo­rer une bataille gagnée contre les Sarrazins. Dans la des­cente sur Gluges l’après-midi sera plus facile que la mon­tée sur Montvalent !

A 18 H 00, messe chan­tée du pre­mier same­di du mois dans la magni­fique église de Montvalent, gen­ti­ment ouverte par le Curé ; quelques huit parois­siens de Montvalent y assis­te­ront et nous remer­cie­ront de les avoir fait retrou­ver la messe de leur enfance ! 

Nous nous diri­geons ensuite vers la salle des fêtes de Montvalent pour le dîner (four­ni par l’or­ga­ni­sa­tion, avec des cou­verts et des verres à pieds, s’il-​vous-​plaît !) et pour le couchage.

Dimanche de la Passion, départ en chan­tant à 9 H 00 comme pré­vu, sac et bivouac ran­gés. Dame Pluie nous accom­pagne, mais cela ne nous empêche pas de ne mettre que 2 heures pour faire nos der­niers 10 km ! Arrivés à l’Hospitalet pour la messe où le sacris­tain a tout ins­tal­lé pen­dant que nous mar­chions. Messe chan­tée par la cho­rale de Bergerac, sou­te­nue par celle du Pointet !

Après un déjeu­ner bien sym­pa­thique, dans une salle com­mu­nale de Rocamadour, nous par­tons en pro­ces­sion depuis le hameau de l’Hospitalet par le che­min, appe­lé « Voie sainte », qu’empruntent les pèle­rins pour arri­ver au sanc­tuaire : il des­cend dans la val­lée de l’Alzou jus­qu’à la ville basse, où se trouve le pied de l’es­ca­lier de deux cent seize marches qui mène au sanc­tuaire. Au Moyen Âge, les pèle­rins le gra­vis­saient à genoux.

La der­nière volée de marches passe sous un porche for­mé par les bâti­ments du sanc­tuaire, et que l’on appelle la « Porte sainte », pour débou­cher sur le par­vis. Là, nous y réci­tons un « je vous salue Marie » à chaque marche. Dans la cha­pelle de la Vierge noire, nous fai­sons nos dévo­tions : renou­vel­le­ment du vœu de Louis XIII, réci­ta­tion d’une dizaine de cha­pe­let

Nous confions donc à notre Reine la famille fran­çaise, ses enfants, la Nation toute entière, qu’elle a tant aimée dans le pas­sé. Puis suivent la béné­dic­tion et l’im­po­si­tion de la spor­telle, pour les pèle­rins vaillants. Enfin un che­min de croix, sur le thème de « Marie, Reine de France », nous aide à clô­tu­rer comme il se doit ce magni­fique pèlerinage.

Rendez-​vous l’an­née pro­chaine, pour être encore plus nom­breux à hono­rer ain­si la Vierge Marie !

Sources : Prieuré Sainte-​Jeanne-​d’Arc de Bergerac /​La Porte Latine du 2 mai 2017