Reportage photos du pèlerinage du 13 mars 2016 à Cotignac organisé par le prieuré de Toulon

« La vie humble aux tra­vaux ennuyeux et faciles, est une œuvre de choix qui veut beau­coup d” Amour  » .

Ce vers itré d’un poème de Paul Verlaine1 pour­rait s’ap­pli­quer à saint Joseph((Voir : Renouvellement de la Consécration de la France à Saint Joseph – Cotignac le 9 mars 2013 et Acte de Consécration de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X à saint Joseph, Patron de l’Eglise catho­lique . )), le plus grand par­mi les plus grands, cepen­dant, le plus humble d’entre eux , que sont venus hono­rer les par­ti­ci­pants au pèle­ri­nage annuel du Doyenné de Marseille, FSSPX, ce Dimanche 13 Mars 2016, à Cotignac, dans le Haut Var. 

Monsieur l’Abbé Christian Bouchacourt, Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X, nous fit l’hon­neur de son aimable pré­sence et vint de Paris prier avec nous notre Saint Patron.

Ce pèle­ri­nage est orga­ni­sé, chaque année, par Monsieur l’Abbé Michel Rebourgeon, Prieur de Toulon , et son col­la­bo­ra­teur Monsieur l’Abbé Laurent Serres-​Ponthieu. Monsieur l’Abbé Jehan de Pluvié, Directeur de l’École Saint ‑Ferréol de Marseille repré­sen­tait son prieur, Monsieur l’Abbé Xavier Beauvais, Doyen de Provence, Côte d’Azur et Corse.

Ce Dimanche 13 Mars 2016, en la Chapelle Notre Dame de Grâces, tou­jours trop petite, Monsieur l’Abbé Bouchacourt com­men­ta le cha­pe­let. Monsieur l’Abbé Rebourgeon ren­sei­gna sur l’ordre du pèle­ri­nage, et remer­cia les auto­ri­tés du Sanctuaire, la com­mu­nau­té des Frères de Saint-​Jean du dio­cèse de Fréjus-​Toulon, pour leur accueil cour­tois et fraternel,d’années en années.

Cest sous la pluie que le pèle­ri­nage prit la route – adultes, tous âges confon­dus, – ado­les­cents et enfants, tant d’en­fants très dis­ci­pli­nés, chan­tant et priant avec fer­veur par « un che­min mon­tant, caillou­teux, mal­ai­sé » et quelque peu détrem­pé pour se rendre au Mont Bessillon.

Puis, devant la Statue de saint Joseph, et après une courte allo­cu­tion, Monsieur l’Abbé Bouchacourt nous don­na sa Bénédiction, clô­tu­rant le pèle­ri­nage annuel de Cotignac 2016.

Nos remer­cie­ments et nos prières vont à Monsieur le Supérieur du District de France, à Messieurs les Abbés Rebourgeon, Serres-​Ponthieu et de Pluvié pour leur accom­pa­gne­ment en cette jour­née de prières de tra­di­tion et de fidé­li­té à notre saint Patron : qu’il bénisse et pro­tège tou­jours notre chère Fraternité Sacerdotale Saint- Pie X en cette année du 25ème anni­ver­saire anni­ver­saire du rap­pel à Dieu de son véné­ré fon­da­teur Mgr Marcel Lefebvre d’heu­reuse mémoire.

De notre envoyée spé­ciale Annick Eldridge, de Nice, à Cotignac

Quelques mots sur Cotignac

A la Basilique de Notre-​Dame-​de-​Grâce se trouve un ex-​voto, en marbre, offert par Anne d’Autriche, reine de France et son époux le roi Louis XIII. Après 22 années de mariage, la reine n’a­vait point don­né d’hé­ri­tier au trône de France ; la croyance popu­laire affir­mait que« plu­sieurs femmes enceintes avait reçu, pour la conser­va­tion de leur fruit, de grandes assis­tances de Notre Dame de Grâce de Cotignac ». Obeissant aux conseils de Notre Dame lors de ses appa­ri­tions au Frère Fiacre en 1637, un enfant, le futur Louis XIV, fut don­né à la reine neuf mois exac­te­ment après les 3 neu­vaines deman­dées par Notre Dame de Grâces. 

Le Bessillon – St Joseph appa­rut au ber­ger Gaspard Ricard le 7 Juin 1660. Assoiffé, pas d’eau aux alen­tours , fati­gué, il s’al­longe sur le sol et un homme, très grand, lui montre un rocher et lui dit : » Je suis Joseph, enlève le rocher et tu boi­ras « . Mais la pierre est lourde , il fau­drait au moins 8 hommes pour la dépla­cer. Le pauvre ber­ger ne bouge pas ; saint Joseph lui redit d’en­le­ver le rocher, le ber­ger obéit, et miracle, découvre une source, il boit, boit encore ; quand il relève la tete, saint Joseph a disparu !

» La vie humble aux tra­vaux ennuyeux et faciles
Est une œuvre de choix qui veut beau­coup d’a­mour.
Rester gai quand le jour, triste, suc­cède au jour,
Etre fort, et s’u­ser en cir­cons­tances viles,

N’entendre, n’é­cou­ter aux bruits des grandes villes
Que l’ap­pel, ô mon Dieu, des cloches dans la tour,
Et faire un de ces bruits soi-​même, cela pour
L’accomplissement vil de tâches puériles,

Dormir chez les pêcheurs étant un péni­tent,
N’aimer que le silence et conver­ser pour­tant,
Le temps si grand dans la patience si grande,

Le scru­pule naïf aux repen­tirs têtus,
Et tous ces soins autour de ces pauvres ver­tus !
– Fi, dit l’Ange Gardien, de l’or­gueil qui marchande ! »

  1. « La vie humble aux tra­vaux ennuyeux et faciles » est un poème reli­gieux de Paul Verlaine (1844–1896) tiré du Reccueil « Sagesse » : []