Lettre de Mgr Bernard Fellay à son Éminence le Cardinal Hoyos – 22 juin 2001

Éminentissime Seigneur,

Le regard fixé sur le Sacré-​Cœur, dont nous célé­brons la fête en ce jour, selon ses propres dési­rs, j’implore de Sa misé­ri­corde qu’Il daigne impré­gner de sa lumière et de sa cha­ri­té les lignes qui suivent.

Le jésuite Mgr Pierre Henrici, alors secré­taire de Communio, disait dans une confé­rence sur la matu­ra­tion du Concile, qu’au Concile Vatican Il deux tra­di­tions théo­lo­giques étaient entrées en col­li­sion, qui fon­da­men­ta­le­ment ne peuvent pas se comprendre.

Votre lettre du 7 mai a cau­sé un sen­ti­ment simi­laire d’incompréhension et de déception.

Nous avons l’impression qu’elle nous impose un dilemme : soit nous entrons dans la pleine com­mu­nion, et alors nous devons nous taire sur les grands mal­heurs qui frappent l’Église ; à défaut de cage dorée, on nous impose une muse­lière ; soit nous res­tons « au dehors ».

Ce dilemme, nous le récu­sons. Car d’une part nous n’avons jamais quit­té l’Église, d’autre part notre situa­tion actuelle incon­for­table, certes, n’est pas le résul­tat d’une action cou­pable de notre part, mais la consé­quence d’une situa­tion désas­treuse dans l’Église contre laquelle nous avons tant bien que mal essayé de nous pro­té­ger. Les dif­fé­rentes déci­sions prises par Mgr Lefebvre ont été dic­tées par la volon­té de ne pas perdre la foi catho­lique et de sur­vivre au milieu d’une débâcle uni­ver­selle dont Rome n’est pas étran­gère. Nous appe­lons cela un « état de nécessité. »

Si nous vou­lons dépas­ser l’impasse dans laquelle conduit votre lettre, il fau­drait chan­ger assez pro­fon­dé­ment les pers­pec­tives, le sta­tus quaestionis.

En effet, pour son Éminence,

1. Nous sommes en rup­ture de communion.

2. Les rai­sons avan­cées pour jus­ti­fier nos actions, entre autres les sacres, seraient tota­le­ment insuf­fi­santes. Car l’Église étant sainte et le magis­tère tou­jours assis­té par le Saint-​Esprit, les défaillances dont nous nous plai­gnons seraient inexis­tantes ou seule­ment des abus limi­tés. Notre pro­blème pro­vien­drait d’une vue sur l’histoire de l’Église et de ses crises bien trop fixiste, bor­née, qui nous empêche de sai­sir l’évolution homo­gène et jus­ti­fiée des diverses adap­ta­tions au monde d’aujourd’hui opé­rées par le Concile et le magis­tère subséquent.

3. Rome est suf­fi­sam­ment bon prince en nous offrant la struc­ture qu’elle nous a pro­po­sée. Il est abu­sif d’en deman­der plus, peut-​être même inju­rieux envers le St Siège, dans ces cir­cons­tances où Rome fait le pre­mier pas. Aucun préa­lable ne sera accor­dé. Surtout pas la messe qui cau­se­rait du trouble dans l’Église.

De notre côté, il me semble pou­voir affir­mer, en sui­vant les papes Pie XII et Paul VI, que l’Église se trouve dans une situa­tion lit­té­ra­le­ment apo­ca­lyp­tique. Il est indé­niable que les dys­fonc­tion­ne­ments dans la Hiérarchie catho­lique, – le car­di­nal Seper disait « la crise de l’Église est une crise des évêques » -, les lacunes, les silences, les induc­tions, les tolé­rances d’erreurs et même des actes posi­tifs des­truc­teurs se ren­contrent jusque dans la Curie et mal­heu­reu­se­ment jusque chez le Vicaire du Christ. Ce sont des faits publics et consta­tables par le com­mun des mortels.

Affirmer l’existence de ces faits n’est pas contra­dic­toire avec la foi dans la Sainteté de l’Église ni dans l’assistance du Saint Esprit. Mais nous tou­chons ici le mys­tère de l’Église, de la conjonc­tion et de la coor­di­na­tion de l’élément divin et de l’élément humain dans le Corps Mystique. Pour res­ter dans la véri­té de la réa­li­té, il nous faut tenir tout autant aux affir­ma­tions de la foi qu’à la consta­ta­tion des faits.

Dans l’affirmation de l’infaillibilité du Souverain Pontife, le Concile Vatican I a don­né expli­ci­te­ment une limite à l’assistance du Saint-​Esprit : « Le Saint-​Esprit n’a pas été pro­mis aux suc­ces­seurs de Pierre pour qu’ils fassent connaître sous sa révé­la­tion une nou­velle doc­trine, mais pour qu’avec son assis­tance ils gardent sain­te­ment et exposent fidè­le­ment la Révélation trans­mise par les apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi. » (Denzinger-​Hünermann, n° 3070).

Nous adhé­rons évi­dem­ment de tout cœur aus­si aux para­graphes sui­vants de Pastor Aeternus ain­si qu’à Dei Filius.

Mais c’est pré­ci­sé­ment là que nous tou­chons au plus pro­fond du mys­tère actuel. Ce sont pré­ci­sé­ment les nou­veau­tés de la nou­velle théo­lo­gie, condam­nées par l’Église sous Pie XII, qui font leur entrée à Vatican II. Comment se fait-​il que tous les grands ténors du Concile, les experts théo­lo­giens, sont tous frap­pés de sanc­tions sous Pie XII ? De Lubac, Congar, Rahner, Courtney-​Murray, Dom Beaudoin (mort juste avant le Concile). Et pour aller un peu plus loin, Blondel, Teilhard de Chardin

On vou­drait nous faire croire aujourd’hui que ces nou­veau­tés seraient en déve­lop­pe­ment homo­gène avec le pas­sé ? Elles ont été condam­nées au moins dans leur prin­cipe. Le Cardinal Ratzinger lui-​même nomme Gaudium et Spes un contre-​Syllabus. (Theologische Prinzipienlehre, p.398, Erich Wewel Verlag, München, 1982.) Il faut donc néces­sai­re­ment choisir.

Que ces doc­trines soient ensuite sanc­tion­nées par un Concile qui ne se veut pas dog­ma­tique n’est pas suf­fi­sant pour les blan­chir. Le sceau d’un vote ne trans­forme pas une erreur en véri­té infaillible : en fait foi la réponse de Mgr Felici au Concile sur la ques­tion de l’infaillibilité de celui-​ci. (Notification du 16 nov. 1964, DH 4350–4351)

De plus, le pro­blème du Concile n’est pas d’abord du côté des inter­pré­ta­tions indi­vi­duelles, il vient en outre de son manque de pré­ci­sion dans les termes, de ses ambi­guï­tés vou­lues, (selon l’un des experts du Concile), et qui rendent pos­sible diverses interprétations.

Il vient ensuite de cer­taines inter­pré­ta­tions don­nées par le Saint Siège lui-même.

Si l’on suit les indi­ca­tions de celui-​ci, on abou­tit à Assise, dans la syna­gogue et les forêts sacrées du Togo. « Voyez Assise à la lumière du Concile » Jean Paul II, Audience du 22 août 1986.

(Comment expli­quer à la lumière de la foi catho­lique cette phrase clé de la théo­lo­gie de Jean Paul II, qui éclaire beau­coup de pas­sages sinon incom­pré­hen­sibles, tels « le che­min de l’Église, c’est l’homme », ou bien Gaudium et Spes 22 ? : « Dans l’Esprit Saint, chaque per­sonne et chaque peuple sont deve­nus, par la croix et la résur­rec­tion du Christ, des enfants de Dieu, des par­ti­ci­pants de la nature divine et des héri­tiers de la vie éter­nelle. » ( Jean Paul II, Message aux peuples d’Asie du 21 février 1981, DOC 1894, 15 mars 1981, p 281.)

Un magis­tère qui contre­dit l’enseignement du pas­sé, (par exemple l’oecuménisme actuel et Mortalium Animos), un magis­tère qui se contre­dit lui-​même, (voir la décla­ra­tion conjointe sur la Justification et la note pré­cé­dente du car­di­nal Cassidy, ou la condam­na­tion et la louange du terme Églises Soeurs), là est le pro­blème lancinant.

Cette crise magis­té­rielle pose un pro­blème qua­si impos­sible à résoudre pratiquement.

Comment opé­rer le dis­cer­ne­ment néces­saire entre ce qui est vrai­ment le magis­tère et ce qui n’en a que l’apparence ?

Et le cau­che­mar s’étend de la Curie aux évêques rési­den­tiels. Voici deux exemples tous récents, pris entre mille.

Lorsque Mgr Tauran déclare aux Philippines le 4 juin 2001 : « Il serait erro­né de consi­dé­rer le fidèle d’autres reli­gions comme quelqu’un à conver­tir. Il est plu­tôt une per­sonne qu’il faut com­prendre, en lais­sant à Dieu le rôle d’éclairer sa conscience. Les reli­gions ne doivent pas entrer en com­pé­ti­tion les unes avec les autres, mais doivent être plu­tôt comme des frères et sueurs qui marchent la main dans la main pour construire des canaux de fra­ter­ni­té, en bâtis­sant un monde beau dans lequel il soit pos­sible de vivre et de tra­vailler », est-​il fidèle à la foi catho­lique ? Lorsque le Cardinal Kasper déclare à New York : « L’ancienne théo­rie de la sub­sti­tu­tion n’a plus cours depuis le Concile Vatican II. Pour nous, chré­tiens d’aujourd’hui, l’alliance avec le peuple juif est un héri­tage vivant… Il ne peut y avoir une simple coexis­tence entre les deux alliances. Les juifs et les chré­tiens, de par leur iden­ti­té res­pec­tive spé­ci­fique, sont inti­me­ment liés les uns aux autres. L’Église croit que le judaïsme, c’est‑à‑dire la réponse fidèle du peuple juif à l’alliance irré­vo­cable de Dieu, est sal­vi­fique pour eux, parce que Dieu est fidèle à ses pro­messes », exprime-​t-​il la foi catho­lique, est-​il fidèle à St Jean, à St Paul, à Notre Seigneur lui-même ?

Or, ils sont l’un, intime col­la­bo­ra­teurs du Pape, l’autre prince de l’Église, récem­ment hono­ré de la pourpre car­di­na­lice, élec­teur du futur Vicaire du Christ. Il est impos­sible d’être en com­mu­nion avec eux. Ils n’ont plus la foi.

Nous pour­rions citer des dizaines et des dizaines de paroles épis­co­pales de la même teneur. Que faire lorsque les gar­diens de la foi défaillent ? Les suivre aveu­glé­ment ? Ne méritent-​ils pas les qua­li­fi­ca­tifs dont Ste Catherine de Sienne gra­ti­fiait cer­tains princes de l’Église de l’époque ?

Déclarer cela ne nous met­tra pas dans les bonnes grâces du Saint Siège. Mais nous avons des sou­cis bien plus graves. Les mil­liers et mil­lions de fidèles catho­liques qui déchoient de la foi et se damnent à cause de ces défaillances de Rome, voi­là notre sou­ci. « Quicumque vult sal­vus esse, ante omnia opus est, ut teneat catho­li­cam fidem : nisi quisque inte­gram invio­la­tamque ser­va­ve­rit, absque dubio in aeter­num per­ibit. » (Symbole de St Athanase, DH 75).

Il faut dis­tin­guer Rome et Rome. Nous essayons de faire cela.

Les paroles de Pie XII, alors Secrétaire d’État de Pie XI, résonnent à nos oreilles :

« Supposez, cher ami, que le com­mu­nisme ne soit que le plus visible des organes de sub­ver­sion contre l’Église et contre la tra­di­tion de la révé­la­tion divine, alors nous allons assis­ter à l’invasion de tout ce qui est spi­ri­tuel, la phi­lo­so­phie, la science, le droit, l’enseignement, les arts, la presse, la lit­té­ra­ture, le théâtre et la reli­gion. Je suis obsé­dé par les confi­dences de la Vierge à la petite Lucie de Fatima. Cette obs­ti­na­tion de la Bonne Dame devant le dan­ger qui menace l’Église, c’est un aver­tis­se­ment divin contre le sui­cide que repré­sen­te­rait l’altération de la foi, dans sa litur­gie, sa théo­lo­gie et son âme…

J’entends autour de moi des nova­teurs qui veulent déman­te­ler la Chapelle Sacrée, détruire la flamme uni­ver­selle de l’Église, reje­ter ses orne­ments, lui don­ner le remords de son pas­sé historique.

Eh bien, mon cher ami, j’ai la convic­tion que l’Église de Pierre doit assu­mer son pas­sé ou alors elle creu­se­ra sa tombe.

… un jour vien­dra où le monde civi­li­sé renie­ra son Dieu, où l’Église dou­te­ra comme Pierre a dou­té. Elle sera ten­tée de croire que l’homme est deve­nu Dieu, que son Fils n’est qu’un sym­bole, une phi­lo­so­phie comme tant d’autres, et dans les églises les chré­tiens cher­che­ront en vain la lampe rouge ou Dieu les attend. » (Mgr Roche et P. Saint Germain, Pie XII devant l’histoire, pp.52–53).

A son ami Jean Guitton, Paul VI disait en sub­stance qu’il y a dans l’Église une pen­sée de type non catho­lique. Il se peut qu’elle pré­vale, mais elle ne sera jamais l’Église catho­lique (Jean Guitton, Paul VI secret).

Devant cette catas­trophe, com­ment les fidèles doivent-​ils réagir ? Leur est-​il per­mis de réagir ? Nous sui­vons sim­ple­ment le conseil de Saint Vincent de Lérins dans son Commonitorium (n° 3) : « Que fera donc le chré­tien catho­lique, si quelque par­celle de l’Église vient à se déta­cher de la com­mu­nion de la foi uni­ver­selle ? Quel autre par­ti prendre, sinon de pré­fé­rer au membre gan­gre­né et cor­rom­pu le corps dans son ensemble qui est sain ? et si quelque conta­gion nou­velle s’efforce d’empoisonner non plus seule­ment une petite par­tie de l’Église, mais l’Église toute entière à la fois ? Alors encore, son plus grand sou­ci sera de s’attacher à l’antiquité, qui, évi­dem­ment, ne peut plus être séduite par aucune nou­veau­té mensongère. »

Voilà un sta­tus quaes­tio­nis d’où il fau­drait par­tir pour essayer de trou­ver une solu­tion. Nous ne sommes qu’un signe mar­quant de la ter­rible tra­gé­die que tra­verse l’Église, peut-​être la plus ter­rible de toutes jusqu’ici, où non seule­ment un dogme mais tous sont atta­qués, au sein des uni­ver­si­tés pon­ti­fi­cales elles‑mêmes jusqu’au bancs des écoles maternelles.

Le pro­blème litur­gique est un peu sem­blable. Et d’ailleurs les fidèles sont mis en demeure de prendre sur eux-​mêmes de cher­cher une litur­gie conve­nable. Ils ne peuvent plus aller sim­ple­ment à la paroisse. C’est un fait qui ne touche pas seule­ment les traditionalistes.

D’où une grande trans­for­ma­tion dans le monde catho­lique, en tous cas dans l’ancien monde : la désa­gré­ga­tion de la vie de la paroisse ; la crois­sance des mou­ve­ments ecclé­siaux sont dus en grande par­tie au fait que les fidèles ne trouvent plus la nour­ri­ture dont ils ont besoin pour vivre de la foi et de la grâce dans leur paroisse. La nou­velle litur­gie n’est pas étran­gère à ce phénomène.

Nous ne pou­vons pas igno­rer ce pro­blème gigan­tesque. De tout notre cœur, de toute notre âme, nous vou­lons tra­vailler à la res­tau­ra­tion de l’Église, mais nous ne pou­vons pas sim­ple­ment faire comme si tout allait bien ou s’il s’agissait de ques­tions de détail.

Nous sommes prêts à rendre compte de notre foi à Rome, mais nous ne pou­vons pas appe­ler bien ce qui est mal, mal ce qui est bien.

Daignez, Éminence, excu­ser la lon­gueur de cette lettre, ses géné­ra­li­tés et cer­taines affir­ma­tions qui deman­de­raient à être étayées bien davan­tage. Nous sommes tout à fait dis­po­sés à conti­nuer ce tra­vail, si Rome veut bien…

Nous vou­lons res­ter catho­liques, nous vou­lons conser­ver toute notre foi sans rien aban­don­ner, voi­là la cause de notre com­bat, de nos peines, des oppo­si­tions dont nous souf­frons. Nous sommes per­sua­dés que nous ne cau­sons pas de mal à l’Église en fai­sant cela, même si les appa­rences parlent contre nous.

Veuillez rece­voir, Éminence, l’expression de mes sen­ti­ments dévoués et reli­gieux in Cordibus Jesu et Mariae

+ Bernard Fellay

Menzingen, le 22 juin 2001

Voici les points essentiels de la lettre du 7 mai 2001 du cardinal Hoyos à Mgr Fellay :

Il adres­sa une lettre à Mgr Fellay, le 7 Mai 2001 – l’original est en espa­gnol – une tra­duc­tion fran­çaise du texte ori­gi­nal était jointe.

Le car­di­nal Castrillon Hoyos avait don­né déjà une réponse orale à la lettre de Mgr Fellay, qui lui pré­ci­sait les condi­tions pour aller plus loin dans le dialogue.

Il avait annon­cé au Révérend Père Rifan et à Monsieur l’abbé Simoulin qui venaient le voir le 2 Mai, en accord avec Mgr Fellay, l’envoi pro­chain d’un cour­rier offi­ciel. Il leur en avait fait la lecture.

Sans reprendre tout à fait les mêmes idées que le 14 avril, le car­di­nal pré­cise sa réponse au sujet de ces deux conditions :

« En ce qui concerne la pre­mière condi­tion, un cer­tain nombre de car­di­naux, évêques et fidèles jugent qu’une telle per­mis­sion ne doit pas être concé­dée : ce n’est pas que le rite sacré pré­cé­dent ne mérite pas tout le res­pect, ou qu’on mécon­naisse sa soli­di­té théo­lo­gique, sa beau­té et son apport à la sanc­ti­fi­ca­tion pen­dant des siècles et dans l’Eglise, mais parce que cette per­mis­sion pour­rait créer une confu­sion dans l’esprit de beau­coup de per­sonnes qui la com­pren­draient comme une dépré­cia­tion de la valeur de la Sainte Messe que célèbre l’Eglise aujourd’hui. II est clair que, dans les sta­tuts de votre réin­ser­tion, on offre toutes les garan­ties pour que les membres de la Fraternité, et tous ceux qui ont un attrait spé­cial pour cette noble tra­di­tion litur­gique, puissent la célé­brer libre­ment dans vos églises et lieux de culte. On peut éga­le­ment la célé­brer dans les autres églises avec la per­mis­sion des Ordinaires diocésains.

En ce qui concerne la deuxième condi­tion, le Saint-​Père a la claire volon­té de la concé­der au moment où sera for­ma­li­sé le retour ».

Le Conseil géné­ral de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X s’est réuni à Menzingen, les 21, 22 et 23 mai dernier.

La réponse a été examinée.

Le Supérieur Général tout en dési­rant pour­suivre les contacts puisque Rome le veut, demande que le Vatican « revoie sa copie ».