Sermon de Mgr Bernard Fellay pour les ordinations du 29 juin 2012, à Ecône

Excellences,

chers confrères dans le sacer­doce, chers ordinands,

chers sémi­na­ristes, chères sœurs,

bien chers fidèles et parents des ordinands,

Une fois encore cette année, la divine Providence nous per­met de confé­rer les ordi­na­tions, en cette grande fête des apôtres saint Pierre et saint Paul, ordi­na­tions au dia­co­nat et au sacer­doce. C’est toute notre rai­son d’être, car la fina­li­té de la Fraternité réside dans le sacer­doce, et les ordi­na­tions sont pour nous l’occasion de renou­ve­ler l’esprit qui doit être le nôtre, cet esprit sacer­do­tal dans la fidé­li­té à l’héritage qui nous a été trans­mis par notre véné­ré fon­da­teur, Mgr Lefebvre.

Vous n’êtes pas diacres pour plaire au monde

Pour les diacres, remar­quons que les exemples qui sont don­nés par le Pontifical et par la Tradition, sont celui du plus célèbre de tous les mar­tyrs, saint Etienne, et celui de saint Laurent à Rome, aux­quels il faut ajou­ter celui de saint Vincent en Espagne. Tous ces modèles du diacre sont des mar­tyrs. Et aujourd’hui en cette fête où l’on célèbre le mar­tyre des deux colonnes de l’Eglise, et tout par­ti­cu­liè­re­ment de cette pierre sur laquelle est bâtie l’Eglise – Notre Seigneur a dit : « Je bâti­rai mon Eglise sur cette pierre » (Matthieu 16, 18), cette fête où l’on célèbre le mar­tyre de saint Pierre doit revê­tir pour vous, chers futurs diacres, une signi­fi­ca­tion spé­ciale et vous mon­trer la pers­pec­tive du mar­tyre. Une des fonc­tions pre­mières du diacre est de prê­cher, mais un des plus beaux titres, dans la moni­tion du pon­tife, est celle qui vous appelle : com­mi­nis­tri et coope­ra­tores Corporis et Sanguinis Domini Nostri Jesu Christi, les co-​ministres et les co-​opérateurs du Corps et du Sang de Notre Seigneur. Cela vous montre à quel point déjà l’Eglise veut vous asso­cier au sacri­fice de Notre Seigneur.

Il est vrai que lorsqu’on parle du diacre, l’on pense à la pré­di­ca­tion. C’est une mis­sion qui vous est confiée par l’Eglise. C’est une mis­sion d’apostolat : fides ex audi­tu, la foi vient de la pré­di­ca­tion (Rom. 10, 17). Cette mis­sion, l’Eglise l’a reçue de Notre Seigneur lui-​même : « Allez prê­cher, allez dans toutes les nations, prê­chez tout ce que je vous ai ensei­gné. » (cf. Matthieu 28, 19). En deve­nant diacre et en rece­vant cette mis­sion de vos supé­rieurs, vous êtes asso­ciés à la mis­sion de pré­di­ca­tion de l’Eglise. Ce qui est remar­quable c’est de voir l’insistance de l’Eglise, le lien qu’elle éta­blit entre le diacre et le Saint Esprit. Au moment où l’évêque va impo­ser la main sur votre tête, il va men­tion­ner d’une manière extra­or­di­naire le Saint Esprit : accipe Spiritum Sanctum ad robur – rece­vez le Saint Esprit pour être for­ti­fiés – ad resis­ten­dum dia­bo­lo et ten­ta­tio­ni­bus ejus – et pour résis­ter au diable et à ses tentations.

Pourquoi insis­ter sur cette force, pour­quoi appe­ler le Saint Esprit pour le diacre en insis­tant sur cette force ? Il me semble qu’il faut là vrai­ment relier la pré­di­ca­tion et le mar­tyre. Les deux sont liés. Lorsque Notre Seigneur parle de l’action du Saint Esprit aux apôtres, il leur dit : « Le Saint Esprit ren­dra témoi­gnage de moi au monde » (Jean 15, 26). Et nous savons tous que cela veut dire que le Saint Esprit mani­fes­te­ra la divi­ni­té de Notre Seigneur au monde. Puis Notre Seigneur conti­nue en disant à ses apôtres : « et vous aus­si vous ren­drez témoi­gnage » (Jean 15, 27). En grec cela se dit mar­tyre. Le témoi­gnage c’est le mar­tyre. Cette charge de la pré­di­ca­tion, il faut que vous soyez prêts à l’assumer jusqu’au mar­tyre. C’est dans le secret des dis­po­si­tions du Bon Dieu, on touche là à tout le mys­tère du salut, du com­bat de l’Eglise mili­tante. Le salut s’opère par la croix de Notre Seigneur. Notre Seigneur va être tué parce qu’Il apporte le salut ; et pour ses dis­ciples, dans leur par­ti­ci­pa­tion à son sacer­doce et à sa mis­sion sal­va­trice, est ins­crite la pos­si­bi­li­té du mar­tyre. Saint Jean nous le dit, Notre Seigneur est « la lumière du monde » (Jean 8, 12), Il éclaire tous les hommes, et il est vrai que le monde ne veut­pas rece­voir cette lumière. Ceux qui sont ses ins­tru­ments, ceux qui doivent appor­ter cette lumière ne sont pas au-​dessus du Maître : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï d’abord » (Jean 15, 18).

Si vous avez des pro­blèmes dans votre pré­di­ca­tion, pour autant que vous prê­chiez ce que vous devez prê­cher et non pas vos idées per­son­nelles – ce serait une autre ques­tion si vous aviez des pro­blèmes à cause de cela –, mais si vous êtes bien fidèles à votre mis­sion et que vous avez des pro­blèmes, ne vous en éton­nez pas ! C’est nor­mal. C’est pour­quoi l’Eglise appelle pour vous le Saint Esprit, dans la même for­mule où il est fait men­tion du Saint Esprit et du com­bat pour résis­ter au diable et à ses ten­ta­tions : « Recevez le Saint Esprit pour être for­ti­fiés et pour résis­ter au diable et à ses ten­ta­tions ». Ces modèles vous sont pro­po­sés : saint Laurent, saint Etienne sur­tout, le pre­mier mar­tyr. Car vous n’êtes pas diacres pour plaire au monde, vous rece­vez déjà cette par­ti­ci­pa­tion à la mis­sion de salut et cela va vous coû­ter, il fau­dra être fidèles. Nous deman­de­rons aujourd’hui dans cette céré­mo­nie cette fidélité.

En devenant prêtres, vous êtes voués au sacrifice

Pour le prêtre aus­si, le Saint Esprit est men­tion­né. Chaque fois qu’il s’agit de sanc­ti­fi­ca­tion, nous le savons bien, cette œuvre est attri­buée au Saint Esprit. Et chaque fois qu’il s’agit de confé­rer un carac­tère, cette opé­ra­tion est attri­buée au Saint Esprit tout par­ti­cu­liè­re­ment. De nou­veau, dans la forme même du sacre­ment de l’ordination des prêtres : inno­va in vis­ce­ri­bus eorum spi­ri­tum sanc­ti­ta­tis, voi­là ce que l’Eglise demande : l’esprit de sain­te­té. Il y a là un lien immé­diat, direct entre le sacer­doce et la sain­te­té. Il n’est pas per­mis de conce­voir le sacer­doce – depuis Notre Seigneur – sans la sain­te­té. On ne peut plus les dis­tin­guer, il faut asso­cier le sacer­doce et la sain­te­té. Il ne peut pas y avoir de sacer­doce au rabais, c’est un devoir fon­da­men­tal, vrai­ment essen­tiel qui repose sur l’être même du prêtre.

Il n’est pas éton­nant de voir que le pre­mier article du Droit canon qui concerne l’Eglise et les clercs – et donc les prêtres – porte sur le devoir de tendre à la sain­te­té. Quand l’on entend cer­tains qui veulent se dis­pen­ser d’efforts en disant : « Non ! Nous ne sommes pas des moines », l’on est com­plè­te­ment à côté de l’essentiel. Ce sont des excuses faciles, mais fausses et inju­rieuses pour le sacer­doce. L’esprit de sain­te­té est fon­dé sur le sacer­doce de Notre Seigneur – Tu solus Sanctus –, Lui, la sain­te­té même, qui veut nous faire par­ti­ci­per à son Sacerdoce. Le carac­tère est une par­ti­ci­pa­tion à son Sacerdoce, et saint Thomas n’hésite pas à dire à l’union hypo­sta­tique même, c’est-à-dire au plus pro­fond de la sain­te­té de Dieu. Le prêtre ne peut plus dire qu’il est comme les autres. Il est bien sûr choi­si entre les hommes, mais il reçoit en lui cette marque sacrée, ce sceau qui touche sa sub­stance, qui touche son être : son âme est mar­quée pour tou­jours de ce carac­tère par lequel il devient l’instrument pri­vi­lé­gié de Notre Seigneur, par lequel Notre Seigneur conti­nue sur la terre son œuvre sacer­do­tale, son œuvre de sanc­ti­fi­ca­tion. Il est vrai­ment l’instrument de Notre-​Seigneur Jésus-Christ.

En deve­nant prêtres, vous êtes voués au sacri­fice. Voués au sacri­fice, voués pour faire le sacri­fice, pour le renou­ve­ler, pour per­pé­tuer le sacri­fice de Notre Seigneur, mais vous êtes aus­si asso­ciés à la vic­time. Il y a là quelque chose qui dépasse la rai­son, mais que les fidèles savent bien : le prêtre doit ren­trer dans cet esprit d’immolation qui est l’esprit de Notre Seigneur… Jésus-​Christ dira : « J’ai une autre nour­ri­ture, ma nour­ri­ture c’est de faire la volon­té de Celui qui m’a envoyé (Jean 4, 32,34). Tout ce qui lui plaît je le fais afin que le monde sache que j’aime le Père, selon qu’Il a ordon­né, selon qu’Il a com­man­dé ain­si je fais. (cf. Jean 14, 31) » – voyez ce sou­ci de sou­mis­sion constante, totale aux dis­po­si­tions du Bon Dieu. Et l’on sait bien que très sou­vent dans les dis­po­si­tions du Bon Dieu, dans notre œuvre d’apostolat nous ren­con­trons des contra­dic­tions : c’est nor­mal, c’est le che­min qu’a par­cou­ru Notre Seigneur et qu’Il veut pour ses prêtres. Bien sûr cela nous agace toutes ces contra­dic­tions, à nous cepen­dant de faire atten­tion de ne pas lais­ser resur­gir l’homme, mais de lais­ser triom­pher le prêtre. L’on voit que la fécon­di­té apos­to­lique dépend de cet esprit d’immolation et l’on voit aus­si que c’est le grand sou­ci de Mgr Lefebvre pour ses prêtres. Je vous fais prêtres en vous pré­pa­rant pour le sacer­doce de Jésus-​Christ, mais n’oubliez pas que l’esprit de Notre Seigneur est inti­me­ment lié à cette grande prière qu’est son Sacrifice. Le prêtre est un sacrifié.

Demandons en ce jour si beau, si grand pour vous, deman­dons cette grâce de la fidé­li­té, fidé­li­té à la grâce que vous rece­vez par l’imposition des mains, comme l’enseigne saint Paul. Demandons pour tous ceux qui sont prêtres, pour tous ceux qui ont reçu cette grâce, que ces jours si magni­fiques, si sai­sis­sants des ordi­na­tions sacer­do­tales les renou­vellent dans l’amour de Notre Seigneur, dans l’amour des âmes, en sachant que de toutes les contra­dic­tions, peines et croix… rien n’est per­du pour le prêtre. Tout cela doit nous ser­vir, dans une sainte com­pli­ci­té, pour sau­ver les âmes, pour les gagner à Notre Seigneur, pour les arra­cher au péché et au monde.

Nous sommes romains, même si nous avons à souffrir de la Rome actuelle

Lorsqu’on parle de saint Pierre et de saint Paul, lorsqu’on pense à leur mar­tyre, on pense à Rome. C’est à Rome qu’ils sont morts, c’est à Rome que la divine Providence a conduit saint Pierre et saint Paul. Elle les a asso­ciés d’une manière mys­té­rieuse, selon ses secrets, et on les célèbre ensemble : l’apôtre des gen­tils et la tête de l’Eglise, le pre­mier pape. Cela s’est pas­sé à Rome, et lorsqu’on célèbre leur fête on ne peut pas ne pas pen­ser à Rome. On ne peut pas non plus oublier l’amour que notre fon­da­teur avait pour Rome et qu’il vou­lait incul­quer à ses fils. Nous sommes romains ! Il ne faut pas le lâcher, même si nous vivons un temps dif­fi­cile, même si nous avons à souf­frir de la Rome actuelle. Cela ne doit en rien ter­nir cet amour vrai, effec­tif et affec­tif pour Rome parce que c’est le Bon Dieu qui a choi­si cette ville pour être la tête de l’Eglise.

Cela ne veut pas dire que nous allons nous mettre à aimer les erreurs modernes, bien sûr que non ! Nous en souf­frons. Mais il ne faut pas se lais­ser dégoû­ter par ce qui se passe au point de tout envoyer pro­me­ner. Non ! Il faut main­te­nir ce que nous essayons de faire.

Vous vous deman­dez ce qui se passe avec Rome : si jusqu’ici nous n’avons dit presque rien, c’est que nous n’avons pas grand chose à vous dire. Jusqu’ici les choses en sont au point mort dans le sens où il y a eu des va-​et-​vient, des échanges de cour­riers, de pro­po­si­tions… mais nous sommes de nou­veau au point de départ. Point de départ que nous avions dit ne pas pou­voir accep­ter, ne pas pou­voir signer. Nous en sommes là, c’est tout. Cela fait trois ans, que je dis que nous nous trou­vons à Rome devant une contra­dic­tion. Depuis 2009 je le dis et je le répète, et cela se véri­fie tous les jours. C’est la situa­tion de l’Eglise : il y en a qui veulent aller encore plus loin dans le pro­gres­sisme et les consé­quences de pro­gres­sisme, il y en a d’autres qui veulent essayer de faire des cor­rec­tions ; et nous, au milieu, nous deve­nons comme une balle de ping-​pong sur laquelle tout le monde tape. Nous savons qu’à la fin l’Eglise se retrou­ve­ra. A nous de main­te­nir dans notre cœur cette volon­té de ne pas nous satis­faire d’un cer­tain confort créé par une situa­tion qui n’est tout sim­ple­ment pas normale.

Car il ne faut pas que fina­le­ment, habi­tués par le fait que nous avons à peu près tout ce qu’il nous faut, nous consi­dé­rions la situa­tion dans laquelle nous nous trou­vons comme nor­male : ce n’est pas vrai, tout sim­ple­ment pas vrai. Et il est bon que nous cher­chions, en res­pec­tant toutes les condi­tions néces­saires évi­dem­ment, à récu­pé­rer ce titre qui est le nôtre, auquel nous avons droit, le titre de catho­liques. Cela ne veut pas dire qu’il faut se mettre à plat ventre devant les moder­nistes, cela n’a rien à voir.

La situa­tion pré­sente est dif­fi­cile, un peu par­tout élec­trique, on voit bien que le diable est déchaî­né de tous les côtés. C’est le moment de prier. C’est un moment pénible. De nous on dit toutes sortes de choses, mais la seule chose que nous vou­lons, c’est faire la volon­té du Bon Dieu. Un point c’est tout.

Nous ne pouvons faire du bien à l’Eglise qu’en restant fidèles à l’héritage de Mgr Lefebvre

La volon­té du Bon Dieu s’exprime dans les faits. Pour nous il est clair qu’il ne s’agit pas de gal­vau­der l’œuvre que Monseigneur a fon­dée ; il est aus­si très clair que nous ne pou­vons faire du bien à l’Eglise qu’en res­tant fidèles à cet héri­tage de Monseigneur. D’où ces condi­tions que nous avons expo­sées plu­sieurs fois et qui doivent garan­tir que la Fraternité res­te­ra ce qu’elle est, si une col­la­bo­ra­tion est envi­sa­geable à un cer­tain moment. Quand ? Comment ? Les cir­cons­tances le mon­tre­ront. On voit bien que cela change, que cela bouge, on ne peut pas dire que tout reste au même niveau.

Je vous donne l’exemple d’une chose inté­res­sante, mais qui est peu remar­quée. L’un des points fon­da­men­taux de la crise, noté par Mgr Lefebvre, c’est la mise de côté du prêtre, c’est sa désa­cra­li­sa­tion. Dans sa confé­rence à Nantes pour les 15 ans du Concile, il y insiste en disant c’est le fond du pro­blème : on a retour­né l’Eglise pour en faire une Eglise des hommes. C’est l’Eglise de Notre Seigneur, c’est la sain­te­té qui doit être au centre et c’est le prêtre qui a ce rôle de sanc­ti­fi­ca­tion. Eh bien ! D’une manière éton­nante, dans la situa­tion actuelle, on entend, on voit, on rap­pelle la néces­si­té de la sain­te­té, la néces­si­té de mettre au centre Notre Seigneur. Dans une lettre récente, que l’on peut bien sûr dis­cu­ter sur cer­tains aspects, il est rap­pe­lé que la sanc­ti­fi­ca­tion et de l’Eglise et du monde dépend de la sanc­ti­fi­ca­tion du prêtre. Voilà que la Rome actuelle veut remettre au centre de l’Eglise le prêtre et sa sanctification.

Cela ne veut pas dire que tous les pro­blèmes sont réglés, mais cela veut dire que tout d’un coup on entend un rap­pel fon­da­men­tal. Et si on ramène les âmes vers Notre-​Seigneur Jésus-​Christ et si on remet Notre-​Seigneur Jésus-​Christ, vrai Dieu et vrai homme, le seul Sauveur, le seul nom qui ait été don­né sous le Ciel par lequel on puisse être sau­vé (Actes 4, 12), si on le remet au centre, il est évident que cela va aider à sor­tir de cette crise.

Combien de temps faudra-​t-​il pour que du prin­cipe énon­cé on arrive à l’application pra­tique ? Combien de temps faudra-​t-​il pour que les prêtres en vivent ? Ma foi, com­men­çons nous-​mêmes par en vivre. Soyons, nous, déjà per­sua­dés de cela et vivons de cette sanctification.

Je me sanc­ti­fie afin qu’ils soient saints (Jean 17, 19), c’est Notre Seigneur lui-​même qui nous en donne le modèle, l’exemple vivant.

Confions à Notre Dame tous ces grands sou­cis, avec confiance. Jusqu’ici on voit com­ment la divine Providence et la Sainte Vierge Marie ont conduit notre Fraternité d’une manière extra­or­di­naire, com­ment elles nous ont fait évi­ter tous les écueils – et Dieu sait s’il y en a eu dans notre his­toire. Continuons avec cette confiance, prions la Très Sainte Vierge plus que jamais, prenons-​la vrai­ment comme notre patronne, comme notre pro­tec­trice, qu’elle veille sur votre sacer­doce, sur votre dia­co­nat. Que tous les jours elle vous conduise plus près du Bon Dieu, plus près de Notre Seigneur, plus près du Ciel.

Ainsi soit-​il.

Mgr Bernard Fellay

Pour conser­ver à ce ser­mon son carac­tère propre, le style par­lé a été main­te­nu. Les inter­titres sont de la rédaction. 

Source : FSSPX/​MG – DICI n°258 du 20/​07/​12

FSSPX Premier conseiller général

De natio­na­li­té Suisse, il est né le 12 avril 1958 et a été sacré évêque par Mgr Lefebvre le 30 juin 1988. Mgr Bernard Fellay a exer­cé deux man­dats comme Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X pour un total de 24 ans de supé­rio­rat de 1994 à 2018. Il est actuel­le­ment Premier Conseiller Général de la FSSPX.