Transhumanisme : La quête de l’immortalité ?
Mesdames, mesdemoiselles, messieurs…
La IVe Université d’hiver de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X aura lieu du 17 au 19 février 2023 (accueil à partir de 18h00) à l’école Saint-Michel, domaine de la Martinerie (36130, Montierchaume). Retenez les dates dès maintenant !
Et si le développement extravagant de la bioéthique cachait une révolution plus grave ? La procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui, sont déplorables et sont des atteintes à l’œuvre divine de la création ; le changement de genre, vouloir n’être plus ni « il », ni « elle », est révoltant et contre nature. À la vérité toutes ces malversations sont scandaleuses.
Cependant toutes ces révoltes humaines supposent un substrat : un « sentiment » profond de qui on est, une pâte humaine, capable de vouloir, de choisir, de se déterminer pour tel changement ; et la liste des possibilités s’allonge… actuellement résumées en 6 lettres et un signe : LGBTQI+.
On peut aussi chercher un bon moyen de vivre enfin sans effort ni travail. On peut chercher à jouir sans entrave, sans souffrir ni mourir. Oui, on peut… Tous ces fous espoirs sont la devanture d’une théorie beaucoup plus profonde et pas nouvelle. C’est celle que prônait en 1747 Julien Offray de la Mettrie dans un ouvrage à scandale : l’homme machine.
Même s’il ne ratifiait pas toutes les idées étonnantes de Descartes qui, prenant les animaux pour des machines, permettait de les disséquer à plaisir, il refusait, comme lui, la composition harmonieuse de l’âme et du corps. L’erreur actuelle est la même : l’homme n’est que matière. C’est le matérialisme athée, contre quoi la Sainte Vierge mettait en garde à Fatima, qui se répand dans le monde cherchant à perdre les âmes. La pâte humaine modifiable tout à loisir est devenue une pâte à modeler. L’homme n’est plus un être de nature, il est un produit artificiel, une mécanique.
Le transhumanisme donne à l’homme le pouvoir de modeler son être et de se prendre pour le grand architecte de l’Univers. Alors, au diable l’apathie devant une telle entreprise et l’indifférence face à tel blasphème !
Il ne s’agit pas de gémir, mais de se former. Non seulement pour n’être pas capté par les sirènes enchanteresses de ce monde illusoire, mais aussi pour éclairer ceux que nous côtoyons pour les aider à rester libres créatures de Dieu. La prochaine UDH en est vraiment le moment privilégié : nous vous y attendons nombreux !
Abbé de Jorna, Supérieur du district de France de la FSSPX
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Il est des combats qui appartiennent aux héros du passé, et que nous aimons parfois nous rappeler. Poitiers, Orléans, Lépante, Vienne, la Vendée… Autant de témoins du courage héroïque de nos ancêtres.
Il est d’autres combats, plus récents, de résistance aux dérives du monde moderne. Le pontificat de saint Pie X, l’œuvre de la Cité catholique, le combat de la Tradition, ou encore de l’école libre… Autant de témoins de la fidélité vigoureuse de nos aînés.
Et puis il est d’autres combats. Les nôtres. Ceux d’une génération marquée par la destruction de la famille, du mariage, de la filiation, et jusqu’à la destruction de l’identité individuelle. Des combats difficiles, comme ceux de nos aînés, comme ceux de nos ancêtres. Des combats exigeants, de cette exigence qui caractérise les nobles causes. Des combats parfois terrifiants, à la mesure de la haine mortelle que nous voue l’ennemi. Ces combats, par nature incertains, seuls des aventuriers accepteront de les mener. Plus le temps passe, plus la défaite semble acquise. Plus le nombre de nos forces diminue. Plus la résignation nous gagne. Et pourtant… à chaque époque, chaque combat mené par nos aînés présentait les mêmes obstacles, les mêmes menaces. Il a suffi d’un petit nombre de meneurs et de la hardiesse de leurs amis pour gagner les victoires, limiter les défaites, et toujours, toujours, préserver et transmettre le trésor de leur Foi, ce qui constitue la plus grande des victoires.
La question, aujourd’hui, n’est pas de savoir si le combat sera gagné, mais s’il y aura des aventuriers pour le mener. Les défis de notre temps ne sont que les nouvelles vagues d’un combat plus large, mais ce sont celles auxquelles nous devons faire face aujourd’hui. Là où nous sommes. Avec le petit territoire à protéger qui est le nôtre. Avec notre entourage à réveiller, à convertir, ou du moins à éclairer.
Les Universités de la FSSPX ne sont pas le lieu du combat. Elles sont une étape de préparation, de formation, de fortification. Elles sont une base arrière, forte de ses formateurs, de l’unité de ses participants, et bien sûr de ses temps de prière. Elles sont une poignée de jours, courts, stimulants, énergisants, où voudront bien se retrouver les aventuriers en quête de force et de sens.
Vous êtes le bienvenu. Nous vous attendons, et nous vous accueillerons avec joie. Votre présence sera intellectuellement enrichissante pour vous et pour nous. N’hésitez pas à réserver votre séjour : la date approche !
Cher ami, à très bientôt !
L’équipe organisatrice, à votre service
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Nous avons conscience d’être aujourd’hui les détenteurs du plus bel héritage qui soit : le testament de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
« Recevoir pour transmettre », tel est le but des Universités de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X. Il s’agit pour les participants de s’armer doctrinalement et spirituellement, dans une ambiance conviviale, pour ensuite devenir apôtres dans leur milieu.
Renseignements par courriel : udtfsspx@gmail.com ; par téléphone : 07 65 73 66 13 ; sur le site udt-fsspx.fr
Source : site de l’UDH