Luther a procédé avec méthode, en dosant un certain nombre de suppressions et d’ajouts, que l’on retrouve dans la messe de Paul VI.
Suppressions de la cène protestante identiques à celles de la nouvelle messe
- la mention de la virginité perpétuelle de la Vierge Marie ;
- la mention des saints ;
- la génuflexion avant la consécration tandis que celle qui suit était laissée. En effet, pour les protestants, c’est la foi des fidèles qui fait la présence suivant la parole du Christ : « Lorsque deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ». Ainsi, le Christ n’est présent qu’une fois que l’hostie a été montrée au peuple et non avant. Or, dans le NOM, le prêtre ne fait une génuflexion qu’après avoir élevé l’hostie ;
- l’offertoire ;
- le canon ;
- le tabernacle, etc.
Mais Luther a aussi fait des ajouts : comme il y en a eu dans la nouvelle messe.
Source : Le Chardonnet / La Porte Latine du 10 juillet 2019