Sermon de Mgr Lefebvre – Pâques – 22 avril 1984

Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,

Il me semble encore entendre des échos de ce que nous avons enten­du au cours de cette Semaine sainte, en par­ti­cu­lier :
Jérusalem, Jérusalem, conver­tere ad Dominum Deum tuum.

Est-​ce que ces paroles adres­sées par Notre Seigneur à la ville sainte, à Jérusalem, ne nous concernent pas ? Est-​ce que ce n’est pas un appel per­son­nel que le Bon Dieu nous fait : Convertissez-​vous au Seigneur votre Dieu. Et nous avons vu tout au cours de cette semaine, les dou­leurs, les souf­frances de Notre Seigneur. Nous l’avons enten­du dire :

Anima mea tris­tis est usque ad mor­tem (Mt 26,39) : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ». Et puis nous avons enten­du en quelque sorte les clous s’enfoncer dans ses mains, dans ses pieds ; nous avons vu le sol­dat per­cer son Cœur et (enten­du) tous ses gémis­se­ments : « Père, je remets mon âme entre vos mains ».

Et puis voi­ci que main­te­nant ce sont des chants de louange, de gloire, de joie, de réjouis­sance. Quel grand mys­tère que Notre Seigneur Jésus-​Christ ! Mystère qui nous dépasse, mys­tère vrai­ment divin et en même temps, mys­tère qui nous concerne tous. Chacun, indi­vi­duel­le­ment, nous sommes pro­fon­dé­ment concer­nés par ce mys­tère de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Alors essayons de péné­trer un peu ce mys­tère de l’amour, de la cha­ri­té de Dieu pour nous. Nous aurions peut-​être trop ten­dance, au cours de cette Semaine sainte, de consi­dé­rer sur­tout les aspects exté­rieurs de ces évé­ne­ments : la Sainte Cène, la Passion de Notre Seigneur Jésus-​Christ, sa mise au tom­beau, sa Résurrection et bien­tôt son Ascension.

Mais au-​delà de son Corps visible qui frappe nos yeux et notre ima­gi­na­tion, il y a cette Créature divine tout entière unie à la divi­ni­té qui est son Âme. L’Âme de Jésus. N’aurions-nous pas trop ten­dance à oublier que Jésus avait une âme humaine et que c’est sur­tout par son Âme que Jésus nous a rache­tés. Son Corps était l’instrument qui ser­vait à son Âme, pour accom­plir la Rédemption. Mais son Âme aus­si était l’instrument de Dieu pour accom­plir cette Rédemption, ins­tru­ment pri­vi­lé­gié, ins­tru­ment extra­or­di­naire : une âme comme la nôtre. Il a bien dit : Anima mea tris­tis est usque ad mor­tem : Mon âme – mon âme – est triste jusqu’à la mort. Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. Jésus avait donc une âme humaine.

Imaginons ce que pou­vait être cette âme unie à la divi­ni­té. Cette âme qui n’était pas une per­sonne ; qui était unie à la Personne divine elle-​même. Si nous admi­rons les mer­veilles que le Bon Dieu a faites dans l’âme de la très Sainte Vierge Marie – et certes nous avons bien des rai­sons d’admirer cette âme rem­plie de l’Esprit Saint – elle est pleine de grâces, nous le disons lorsque nous réci­tons le Rosaire : pleine de grâces. Mais l’âme de Marie, à côté de l’âme de Notre Seigneur, n’est qu’une ombre.

Cette âme que Dieu s’est choi­sie, pour la faire la sienne.

C’est Son âme. Son âme humaine. Il l’a faite comme l’instrument pri­vi­lé­gié, ins­tru­ment extra­or­di­naire. Car cette âme avait une intel­li­gence ; cette âme avait une volon­té, une mémoire, une ima­gi­na­tion, comme les nôtres.

Et alors, Il a don­né des dons extra­or­di­naires à cette âme. Cette âme, dès l’instant de son exis­tence dans le sein de la Vierge Marie, pos­sé­dait la vision béa­ti­fique ; avait une science infi­nie, unie à Dieu Lui-​même par cette grâce par­ti­cu­lière que nous appe­lons cette grâce d’union, union à Dieu. L’âme ne sub­sis­tait que par Dieu. Il n’y avait pas d’autre per­sonne inter­mé­diaire entre Dieu et cette âme. Non cette âme était bien l’âme de Dieu, l’âme humaine de Dieu. Mystère ! Grand mys­tère c’est vrai. Et cepen­dant tous les actes, toutes les pen­sées, toutes les aspi­ra­tions de cette âme, étaient divines, étaient attri­buées à Dieu Lui-​même. Dieu se les attri­buait à Lui-​même. C’était vrai­ment son ins­tru­ment privilégié.

Imaginez alors ce que devait être cette âme : sa science, la lumière dont elle était inon­dée – car elle avait la vision béa­ti­fique pen­dant toute son exis­tence – même pen­dant sa Passion. L’âme de Jésus voyait Dieu, vivait en Dieu, était rayon­nante de Dieu, rayon­nante de la gloire de Dieu, immen­sé­ment joyeuse, dans la joie et la paix de Dieu.

Et pour­tant, elle souf­frait : Mon âme est triste jusqu’à la mort. Oui, vrai­ment grand mystère.

Alors saint Thomas nous explique que ce fut pos­sible. L’âme peut en même temps en effet contem­pler Dieu, être dans la joie et la gloire de Dieu et en même temps souf­frir dans la par­tie infé­rieure de son âme. Nous pou­vons l’imaginer en pen­sant à ces âmes pri­vi­lé­giées qui ont eu des visions par­ti­cu­lières, qui ont été entraî­nées dans le sein de Dieu pen­dant quelques ins­tants, comme saint Paul qui disait : « J’ai été entraî­né au troi­sième Ciel, avec mon corps, ou sans mon corps, je ne sais ». Et pour­tant il avait son corps, il était encore en son corps, il n’a pas été sépa­ré de son corps. Et les Âmes saintes qui ont de ces pri­vi­lèges d’être entraî­nées pen­dant quelques ins­tants dans le sein de la Trinité, plus près de Dieu, sans avoir pour autant la vision béa­ti­fique qu’avait l’âme de Notre Seigneur – bien sûr, ce n’était qu’une approxi­ma­tion de Dieu – eh bien, elles pou­vaient en même temps souf­frir, comme a souf­fert sainte Catherine de Sienne ; comme a souf­fert saint François d’Assise des stig­mates, signes de l’amour de Dieu, de ce grand amour que le Bon Dieu avait pour ces âmes pri­vi­lé­giées. Il y avait donc en même temps une joie indi­cible d’être pri­vi­lé­gié de Dieu, d’approcher davan­tage de la Trinité Sainte et en même temps de souf­frir la Passion de Notre Seigneur Jésus-​Christ dans leur corps par les stigmates.

Et ain­si en était-​il de Notre Seigneur – à plus forte rai­son – et pour­tant Il voyait Dieu ; Il était en Dieu bien plus que toutes ces âmes pri­vi­lé­giées évi­dem­ment, puisque c’est par son âme que toutes les grâces nous sont don­nées aussi.

Donc science infi­nie de Dieu, sain­te­té dépas­sant la sain­te­té de toutes les âmes, de tous les anges réunis, puisque cette âme était unie à Dieu Lui-​même. Puissance de cette âme, toute-​puissance, puis­sance qui fai­sait accom­plir par Jésus, les miracles. Il avait tous les cha­rismes que l’on peut ima­gi­ner. Il pou­vait arrê­ter le cours des évé­ne­ments, le cours des choses. Il avait dans ses mains la Toute-​Puissance, mais n’agissait que selon la volon­té infi­nie de Dieu puisque c’était Dieu qui agis­sait ; c’était Dieu qui était res­pon­sable de ses actes.

Mais cepen­dant, nous savons – et il est de foi qu’il y avait deux volon­tés en Notre Seigneur Jésus-​Christ – la volon­té de Dieu et la volon­té de son âme humaine. Mais ces volon­tés étaient tou­jours par­fai­te­ment accor­dées, par­fai­te­ment unies. Jésus ne pou­vait rien faire qui fut contraire à la volon­té de Dieu. Il était abso­lu­ment impec­cable, essen­tiel­le­ment impeccable.

Et cette âme était aus­si royale, avait des pou­voirs de royau­té, par­ti­cu­liè­re­ment de royau­té spi­ri­tuelle. Mais aus­si de royau­té tem­po­relle par l’intermédiaire de royau­té spi­ri­tuelle. Royauté spi­ri­tuelle sur les anges et sur toutes les âmes qui ont été créées. N’est-il pas dit en effet que Dieu illu­mine tout homme vivant en ce monde. Et toute grâce vient de Lui :

Plenum gra­tiæ, et veri­ta­tis (Jn 1,14), dit saint Jean.

De ple­ni­tu­dine nos omnes acce­pi­mus (Jn 1,16) : Et nous avons tous reçu de sa plénitude.

Duquel nous avons tous reçu – tous reçu – notre grâce vient de l’âme de Jésus. C’est Lui qui l’a méri­tée ; c’est Lui qui nous a rache­tés ; c’est Lui qui a livré son Corps aux enne­mis pour qu’il soit cru­ci­fié, pour accom­plir la Rédemption. Et c’est Lui aus­si qui reprend son Corps à la Résurrection. Il fal­lait que cela vienne. La souf­france de Jésus ne pou­vait pas durer ; il fal­lait qu’enfin Il rentre dans sa gloire. Car c’est par miracle que la gloire de Jésus ne s’est pas mani­fes­tée constam­ment dans son Corps, étant don­né que son Âme était dans la gloire, il était nor­mal que son Corps le fut aus­si et ce n’est que par un miracle, vou­lu par Jésus Lui-​même, vou­lu par Dieu Lui-​même pour pou­voir souf­frir, pour pou­voir don­ner son Corps à la mort et à la souf­france pour nous rache­ter. Dieu a vou­lu ain­si. Mais nor­ma­le­ment son Corps aurait dû être tou­jours glo­rieux. Et c’est pour­quoi, il n’est pas sur­pre­nant qu’après que son Corps se fut sépa­ré de son Âme et qu’il ait vou­lu Lui-​même, qu’il ait dépo­sé son Corps, son Corps qui n’a pas été atteint du tout par la cor­rup­tion. Il a repris son Corps, le ren­dant glo­rieux pour l’éternité.

Certes nous sommes devant un grand mys­tère. Mais si Dieu s’est ser­vi de cette Âme pri­vi­lé­giée et de ce Corps pour nous rache­ter comme ins­tru­ment de notre Rédemption et qu’il les a pri­vi­lé­giés d’une manière extra­or­di­naire ; Dieu veut se ser­vir de nous aus­si, à l’imitation de Notre Seigneur Jésus-Christ.

« Je vous ai don­né l’exemple, pour que vous me sui­viez », mon exemple a dit Notre Seigneur à ses apôtres. Eh bien, nous aus­si, le Bon Dieu veut que nous soyons des ins­tru­ments – et nous pou­vons être des ins­tru­ments, cha­cun à notre place – des ins­tru­ments pri­vi­lé­giés de sa grâce, pour nous conver­tir, pour imi­ter sa science, sa sain­te­té, sa puis­sance, toutes ses ver­tus et sa Passion et sa Croix et sa Rédemption. Nous pou­vons être ces ins­tru­ments. Le Bon Dieu le désire. Nous sommes le pro­lon­ge­ment, en quelque sorte, de son huma­ni­té, de son Âme et de son Corps. Nous sommes son Corps mys­tique. Il demande que tant que nous sommes encore sur la voie pour aller à la gloire, eh bien, que nous l’imitions aus­si dans sa Passion et pour sa Rédemption C’est un appel que le Bon Dieu nous fait : Jérusalem, Jérusalem, conver­tere ad Dominum Deum tuum.

Oui, et cela. Il nous l’adresse à cha­cun d’entre nous. Convertissez-​vous à votre Dieu ; transformez-​vous en Lui par tous les sacre­ments. Je vous ai don­né mon Corps ; je vous donne mon Sang ; je vous donne ma vie afin que vous me res­sem­bliez, afin que vous conti­nuiez ma Rédemption et qu’un jour vous entriez vous aus­si dans ma gloire et dans ma Résurrection. Voilà l’appel que nous adresse Notre Seigneur.

Il faut, mes bien chers frères, que Jésus règne sur nous, qu’il règne sur nous ; qu’il règne sur notre per­sonne. Il en a le droit ; Il nous a rache­tés par son Sang. Nous lui appar­te­nons désor­mais, lavés dans son Sang par le bap­tême, nous sommes à Jésus-​Christ. Nous l’avons dit au cours de cette nuit pas­cale. Oui, nous croyons en Jésus-​Christ ; nous croyons que nous avons été rache­tés par Lui, par son Sang et nous renon­çons au monde et nous nous atta­chons à Lui. Que toutes ces paroles ne soient pas des paroles vaines, des paroles que nous redi­sons par habi­tude, mais que ce soit une réa­li­té ; que cela entre dans nos vies. Qu’il règne sur nous ; qu’il règne sur nos familles. Veillons à ce que la royau­té spi­ri­tuelle de cette Âme de Notre Seigneur soit vrai­ment ins­crite dans nos familles, par l’accomplissement de sa loi, par sa volon­té, par l’accomplissement de sa volon­té et qu’il règne aus­si sur nos cités.

Prions Dieu en ces temps vrai­ment extra­or­di­naires que nous vivons, où il semble que l’on ne veut plus que Jésus règne dans nos cités. Nous en avons eu un exemple ces der­niers temps, au mois de février, pour l’Italie. Exemple vrai­ment, qui nous a pro­fon­dé­ment pei­né, pro­fon­dé­ment bouleversé.

L’Assemblée épis­co­pale d’Italie, les évêques ita­liens – le car­di­nal Casaroli – se féli­ci­tant de ce que Notre Seigneur Jésus-​Christ, ne règne plus sur l’Italie, se féli­ci­tant, trou­vant que désor­mais il était nor­mal que l’Italie ne soit plus catho­lique. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? plus catho­lique. C’est à‑dire que la royau­té spi­ri­tuelle de Notre Seigneur Jésus-​Christ ne s’étende plus à l’Italie. C’est une chose incon­ce­vable. Toute l’Église, tous les papes, tous les pon­tifes, ont sou­hai­té le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ et ont vou­lu que Notre Seigneur Jésus-​Christ règne sur les per­sonnes, sur les familles, sur les cités. C’est le but de l’Église : Que votre règne arrive sur la terre comme au Ciel. Nous le réci­tons dans le Pater nos­ter. Mettons-​nous une limite à ce règne ? Disons-​nous : nous vou­lons que le règne de Notre Seigneur arrive sur nous, sur nos familles, mais pas sur nos cités ?

Sur la terre comme au Ciel. S’il y a un endroit où Notre Seigneur règne sou­ve­rai­ne­ment, c’est bien au Ciel. Alors s’il faut que sur la terre, Notre Seigneur règne comme au Ciel, il faut aus­si que Notre Seigneur règne par­tout. Ce doit être notre but, notre convic­tion, notre désir, notre volon­té. Nous devons tout faire pour que Notre Seigneur règne sur nos cités.

Et nous voyons bien les consé­quences déplo­rables de l’athéisme de nos États, dans nos cités.

Et alors ce qui s’est pas­sé depuis quinze ans, depuis le concile Vatican II, sous pré­texte de cette fausse liber­té reli­gieuse, eh bien on a laï­ci­sé, c’est-à-dire que l’on a don­né à l’athéisme, tous les États catholiques.

Et peut-​être l’Italie était le der­nier État qui res­tait encore catho­lique offi­ciel­le­ment, pour lequel la reli­gion catho­lique était la seule reli­gion recon­nue publi­que­ment. Et voi­là que main­te­nant cet État ne l’est plus et par la volon­té même du Saint-​Siège ! Chose incom­pré­hen­sible. Nous sommes dans des temps dou­lou­reux, mes bien chers frères, dou­lou­reux. Nous devons vrai­ment prier ; nous devons nous sacri­fier ; nous devons offrir nos vies à Notre Seigneur Jésus-​Christ, pour répa­rer ces outrages qui lui sont faits.

Car c’est un outrage qu’on impose à l’Église : l’athéisme. Qu’un État vienne dire à l’Église : Je ne veux plus que vous vous occu­piez de nous, laissez-​nous, nous ne vou­lons plus que Notre Seigneur règne sur nous. L’Église le subit ; l’Église le tolère parce qu’elle ne peut pas faire autre­ment ; elle se trouve devant un cas de force majeure. Mais que l’Église le désire et se féli­cite de ce que Notre Seigneur Jésus-​Christ ne règne plus dans la cité, alors ça, c’est le comble de l’imposture ! Jamais on n’a enten­du une chose pareille dans la Sainte Église. Jamais !

Alors nous devons res­ter fermes sur les prin­cipes, fermes sur le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Il a conquis nos âmes par sa Croix. Nous lui appar­te­nons. Tous les hommes lui appar­tiennent, toute l’humanité lui appar­tient. C’est cela que nous devons croire et nous devons faire en sorte dans nos vies de faire régner Notre Seigneur Jésus-Christ.

Mes bien chers frères, deman­dons spé­cia­le­ment aujourd’hui à notre bonne Mère du Ciel, qu’elle règne avec son Fils. Nous avons vu il y a quelques jours seule­ment que la très Sainte Vierge dési­rait que la Russie soit consa­crée à son Cœur Immaculé. Pourquoi ? Pour que son Fils règne en Russie. Pour que le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ revienne dans ce pays qui est main­te­nant le pays livré à Satan, l’instrument de Satan, pour détruire le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ dans toute l’humanité, dans le monde entier.

Alors la très Sainte Vierge, elle qui a écra­sé la tête du Serpent – elle qui lutte contre Satan – sait que c’est là qu’il faut por­ter la béné­dic­tion de Dieu.

Et c’est pour­quoi elle a deman­dé que la Russie soit consa­crée à son Cœur Immaculé. Elle veut être Reine de la Russie, pour y faire régner son Fils. Et il semble que l’on n’arrive pas à faire dire cette parole : Nous consa­crons au Cœur Immaculé de Marie, la Russie, le pays de Russie, afin que les grâces de la très Sainte Vierge Marie conver­tissent ce pays et en fassent au contraire un pays de mis­sion, un pays qui soit mis­sion­naire au lieu d’être l’instrument de Satan.

Vraiment, nous vivons une période sur­pre­nante, éton­nante. Le Bon Dieu per­met que Satan étende son règne d’une manière incroyable.

Alors nous, nous devons lut­ter contre Satan, avec la très Sainte Vierge Marie, avec le secours de la très Sainte Vierge Marie pour que règne Notre Seigneur Jésus-​Christ, son divin Fils.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.