Sermon de Mgr Lefebvre – Purification – Prise de soutane – 2 février 1986

Mes bien chers amis,
Mes bien chers frères,

Qu’elle est sug­ges­tive, qu’elle est belle, qu’elle est sublime la sainte Liturgie de l’Église !

Depuis Noël nous fêtons les mani­fes­ta­tions de Notre Seigneur Jésus-​Christ au monde, mani­fes­ta­tions dans sa gloire et dans son humi­li­té, dans sa grande cha­ri­té pour nous. Manifestation aux ber­gers, mani­fes­ta­tion aux Rois Mages, mani­fes­ta­tion main­te­nant au vieillard Siméon. Et je dirai que, aujourd’hui, mes chers amis, vous qui allez revê­tir dans quelques ins­tants la sou­tane et rece­voir la ton­sure, le Bon Dieu se mani­feste à vous aussi.

Manifestation de Notre Seigneur à cha­cun d’entre vous par ce pas­sage de l’état de laïc à l’état de clerc. Ce n’est pas une petite chose. C’est une chose très importante.

L’Église, en effet, se défi­nit comme une socié­té visible, hié­rar­chique, com­po­sée de clercs et de laïcs. Et aujourd’hui vous allez pas­ser de l’état de laïc à l’état de clerc. C’est-à-dire que désor­mais vous ferez par­tie de ceux aux­quels le Bon Dieu, Notre Seigneur, veut par un appel tout spé­cial et par des grâces toutes par­ti­cu­lières, vous faire par­ti­ci­per déjà d’une cer­taine manière à son sacer­doce. C’est le pre­mier pas que vous allez faire et qui est important.

Hélas aujourd’hui, ces belles céré­mo­nies aux­quelles nous assis­tons ont dis­pa­ru. Car on se demande encore si dans l’église moderne, il y a une dif­fé­rence entre un laïc et un clerc.

Mais l’Église, dans sa belle tra­di­tion, dans sa foi, croit que Notre Seigneur a fon­dé son Église sur son Sacerdoce et a vou­lu faire par­ta­ger à des hommes qu’il a choi­sis Lui-​même, qu’il a vou­lu appe­ler, Il leur a don­né des grâces de par­ti­ci­pa­tion à son Sacerdoce.

Par la ton­sure que vous allez rece­voir, mes chers amis, vous êtes à la fois incar­di­nés – c’est-à-dire ins­crits, atta­chés – à une famille, à l’intérieur de l’Église. C’est en effet par la ton­sure que l’on reçoit l’incardination. Et cette incar­di­na­tion est aus­si très impor­tante. Les juristes nous expliquent – les juristes qui com­mentent le Droit canon – nous disent que si cette incar­di­na­tion est néces­saire, c’est parce que l’ordination sacer­do­tale à laquelle pré­pare d’une manière loin­taine la ton­sure, n’est pas faite pour le sujet lui-​même. Ce n’est pas un pri­vi­lège per­son­nel que vous allez rece­voir, mais (cela) vous ins­crit au ser­vice de l’Église.

Nous sommes des­ti­nés au ser­vice de l’Église et pour cela l’Église demande que le clerc soit rat­ta­ché soit à un dio­cèse, soit à une famille reli­gieuse ou à une famille consi­dé­rée comme une famille reli­gieuse. Par consé­quent, dès aujourd’hui, vous pour­rez vrai­ment vous consi­dé­rer comme rat­ta­chés d’une manière offi­cielle, d’une manière publique, à la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X. La Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X qui a été recon­nue par l’Église, publi­que­ment, par des lettres patentes de la Congrégation du cler­gé, peut incar­di­ner dans son sein des clercs qui dési­rent deve­nir prêtre. Et par consé­quent, vous deve­nez membres d’une famille recon­nue par l’Église.

Sans doute, les cir­cons­tances que vit l’Église et l’invasion dans l’Église des moder­nistes, ont vou­lu que nous soyons per­sé­cu­tés et qu’apparemment on nous enlève ce titre de recon­nais­sance qui nous avait été don­né par Rome. Mais lorsque l’on connaît, et ceux qui nous ont per­sé­cu­té et la manière dont on nous a per­sé­cu­té, il est évident que cela ne vient pas de l’Esprit de Dieu. Que cette per­sé­cu­tion vient de l’esprit dia­bo­lique, démo­niaque, qui veut abso­lu­ment sup­pri­mer dans l’Église toute sa Tradition, de telle sorte que l’Église com­mence à par­tir de Vatican II. Mais nous savons bien qu’il n’en est rien et que nous sommes par cette recon­nais­sance de l’Église, rat­ta­chés à l’Église de toujours.

Par consé­quent, ayez cette convic­tion intime, que vous faites par­tie d’une famille. Et pour­quoi faites-​vous par­tie de cette famille ? Eh bien pour réa­li­ser les buts de votre sacer­doce, les buts du sacer­doce vers lequel vous ten­dez, auquel vous aspi­rez. Et c’est saint Paul qui nous dit dans l’Épître aux Hébreux : Omnis nanique pon­ti­fex ex homi­ni­bus assump­tus, pro homi­ni­bus consti­tui­tur in iis, quæ sunt ad Deum (He 5,1) : (…) pour les choses qui regardent Dieu, pour le culte de Dieu le prêtre est consti­tué. Il est fait pour les choses qui regardent Dieu, ut offe­rat dona, et sacri­fi­cia pro pec­ca­tis (He 5,1) : (…) pour qu’il offre des dons et des sacri­fices pour la Rédemption des péchés.

Voilà le but, le vrai but vers lequel vous ten­dez. De même que l’homme se défi­nit : Homo ad Deum ordi­na­tur, dit saint Thomas : « L’homme est ordon­né à Dieu ». De même tout le sacer­doce vous ordonne à Dieu et vous donne les grâces d’ordonner le peuple de Dieu à Dieu Lui-​même et non pas d’une manière tout à fait étrange, le contraire de cette ordi­na­tion qui est affir­mée aujourd’hui : Dieu serait fait pour l’homme ; Dieu serait au ser­vice de l’homme et non plus l’homme au ser­vice de Dieu, ren­ver­sant ain­si tout ce qui fait notre gran­deur, tout ce qui fait notre beau­té ; ce qui fait notre rai­son d’être et notre bon­heur plus tard : d’être pré­ci­sé­ment des­ti­nés à Dieu, d’être faits pour Dieu, pour la gloire de Dieu, pour le ser­vice de Dieu, pour l’honneur de Dieu.

Alors soyez convain­cus de ces choses, mes chers amis. Et saint Paul ajoute éga­le­ment que ceux qui sont appe­lés ne se choi­sissent pas eux-mêmes :

Nec quis­quam sumit sibi honorent, sed qui voca­tur a Deo, tam­quam Aaron (He 5,4). « Alors, vous, vous serez appe­lé et c’est cet appel qui fait votre voca­tion ». Ce n’est pas tel­le­ment votre désir per­son­nel. Votre désir per­son­nel est comme une consé­quence – je dirai – de l’appel de Dieu. Le Bon Dieu vous a appe­lé secrè­te­ment. Vous pou­vez main­te­nant repas­ser votre his­toire, l’histoire de votre voca­tion dans votre esprit et dans votre mémoire et vous ver­rez que c’est Dieu qui vous a appelé.

Et alors aujourd’hui, Il veut faire cet appel offi­ciel­le­ment par l’Église. Et tout à l’heure – dans quelques ins­tants – vous serez appe­lé. Et vous allez répondre à cet appel : ad sum : « Je suis pré­sent ». Oui, je veux me don­ner à Dieu, à Jésus-​Christ. Je veux m’attacher à Notre Seigneur Jésus-​Christ ; je veux Le servir.

Cette parole – je dirai – res­semble un peu à cette parole que la très Sainte Vierge a dite elle-​même lorsque l’ange lui a pro­po­sé de deve­nir la Mère de Dieu. Elle a dit son Fiat. Et ce matin, vous allez dire aus­si, vous, votre Fiat.

Alors, mes chers amis, soyez fidèles. Sans doute il peut y avoir des cir­cons­tances qui ne dépendent pas de votre volon­té, des indi­ca­tions de la Providence qui vous mon­tre­raient que telle n’est pas votre voca­tion plus tard ; cela est tou­jours pos­sible. Mais de votre part ; que vous ayez ce désir ferme d’être fidèle à votre voca­tion, à l’appel de l’Église, fidèle à votre réponse ; que vous soyez tou­jours dans ces dis­po­si­tions où vous êtes main­te­nant, pour répondre ad sum : Je suis pré­sent ; je veux être fidèle à mon engagement

Je pense qu’il est vrai­ment très grave, par­ti­cu­liè­re­ment pour des membres de la Fraternité qui ont déjà reçu la grâce du sacer­doce, de quit­ter la Fraternité.

Nous avons, hélas, éprou­vé cette dou­leur ces jours der­niers. Et nous sommes vrai­ment dans la tris­tesse pour eux, parce qu’ils sont main­te­nant – je dirai – sans père, sans mère, orphe­lins, aban­don­nés, lais­sés à eux-​mêmes, n’étant comme plus membres de l’Église, per­dus, comme le dit le Droit canon qui inter­dit jus­te­ment à tout clerc, d’être vagus, vagus ! sans plus aucun lien à quoi que ce soit. Est-​ce là l’état de ceux qui se sont enga­gés vrai­ment, d’une manière solen­nelle, plu­sieurs fois, qui ont pro­mis obéis­sance, qui ont pro­mis d’être fidèles à Notre Seigneur Jésus-​Christ. Non vrai­ment ! Nous prions pour eux. Nous deman­dons au Bon Dieu de les éclai­rer afin qu’ils reviennent au ber­cail, qu’ils reviennent dans la famille.

Alors, pre­nez cette réso­lu­tion, mes chers amis, d’être fidèles, d’être loyaux. C’est de la déloyau­té que de pro­mettre d’être fidèle, tout en sachant dans le fond de son cœur, qu’on ne le désire pas et que l’on n’en a pas la véri­table inten­tion. Ce serait d’une déloyau­té incroyable, invrai­sem­blable pour un chré­tien, pour un clerc, inima­gi­nable et qui le met devant Dieu, dans un état grave, incon­ce­vable, que l’on puisse deman­der à l’Église d’être prêtre, avec l’intention de quit­ter la famille au moment même où l’on reçoit le sacerdoce.

Soyons donc fidèles et par­ti­cu­liè­re­ment, mes chers amis, en ces temps. La famille que nous sommes qui a été vou­lue par l’Église, qui a été vou­lue par la Providence, a besoin plus que jamais, d’être unie, d’être forte. Les assauts du démon aujourd’hui, se mani­festent d’une manière évi­dente, contre l’Église, contre la fidé­li­té à la Tradition. Vous sui­vez cela vous-​mêmes, vous le savez bien.

Et vous, mes bien chers frères aus­si, vous êtes conscients de la situa­tion dans laquelle se trouve l’Église aujourd’hui. Je dirai que l’Église tra­di­tion­nelle a été mise au tom­beau ; mise au tom­beau par les moder­nistes, parce qu’ils ne veulent plus de cette Église traditionnelle.

Même le car­di­nal Ratzinger, dans son rap­port, a dit : Il n’est plus ques­tion de reve­nir au pas­sé. Le pas­sé c’est fini. Nous devons en être au présent.

Eh bien non ! Le pas­sé de l’Église ne peut pas être fini. Si le pas­sé de l’Église est fini, le pré­sent est fini aus­si et le futur est fini. Parce que l’Église est une Tradition.

Comme le disait si bien le pape Pie X : Le vrai catho­lique est tra­di­tio­na­liste. On ne peut pas être vrai­ment catho­lique, si l’on n’est pas tra­di­tio­na­liste. Parce que d’âge en âge, l’Église a trans­mis la Tradition de Notre Seigneur Jésus-​Christ, de tout ce qu’a fait Notre Seigneur Jésus-​Christ : son ensei­gne­ment, ses ins­ti­tu­tions, son Église, son Sacerdoce, ses sacre­ments. On ne peut pas rompre avec une pareille tra­di­tion sans aban­don­ner sa foi.

Alors au moment où nous consta­tons d’une manière incroyable, qui est mys­té­rieuse – que nous ne pou­vons pas com­prendre – un vrai mys­tère, com­ment l’Église peut-​elle – oh non, ce n’est pas l’Église ! – ceux qui occupent l’Église, je dirai, peuvent essayer d’entraîner l’Église dans leur moder­nisme, dans leurs erreurs, chas­sant en quelque sorte Notre Seigneur Jésus-​Christ et sa Sainte Mère de l’Église ellemême…

Car nous avons pu consta­ter que pen­dant ce der­nier synode, les réso­lu­tions qui ont été prises sont celles de conti­nuer, conti­nuer dans l’esprit du concile. C’est-à-dire conti­nuer les réformes, conti­nuer la des­truc­tion de l’Église, conti­nuer dans ces erreurs graves, qui sont abso­lu­ment contraires à la foi catho­lique, dans la liber­té reli­gieuse qui nous vient des consti­tu­tions des Droits de l’homme, qui nous viennent des loges maçon­niques ; l’œcuménisme qui est aus­si une espèce d’égalité de toutes les reli­gions. Nous avons hélas, vu ces der­niers jours, dans les jour­naux, cette annonce faite par Jean-​Paul II, à Saint-​Paul-​hors-​les-​murs, une annonce qui nous a bou­le­ver­sé : « Congrès des reli­gions à Assise, pour le mois d’octobre », convo­qué par le pape, par le chef de l’Église catho­lique : Congrès des reli­gions. Mais y a‑t-​il des reli­gions ? Moi, je ne connais qu’une reli­gion. Je connais une reli­gion vraie et des fausses reli­gions. Mais je ne connais pas des reli­gions ! Quel Dieu vont-​ils invo­quer ? dans ce temple catho­lique d’Assise, de saint François d’Assise ! Lui qui a été gra­ti­fié par Notre Seigneur, des stig­mates, qui a été uni à Notre Seigneur Jésus-​Christ comme peut-​être rare­ment des saints ont été unis à Notre Seigneur. Est-​il pos­sible que dans un temple fran­cis­cain on adore un autre dieu que Jésus-​Christ ? Car quel dieu vont-​ils invo­quer ? Le dieu des boud­dhistes, le dieu des païens, le dieu des musul­mans, le dieu des juifs ? Quel dieu ? Dites-​moi ! Je pense que le seul déno­mi­na­teur com­mun qu’ils peuvent trou­ver, c’est le « Grand Architecte ». Le grand Architecte maçon­nique, une idée maçon­nique ! Ce n’est pas pos­sible autre­ment. Qui vont-​ils invo­quer ? Quel est ce dieu qui est le dieu de toutes les reli­gions ? Ce n’est pas Notre Seigneur Jésus-​Christ, car la plu­part de ces reli­gions, ou ignorent Notre Seigneur Jésus-​Christ, ou sont contre Notre Seigneur Jésus-​Christ, comme les juifs, comme les musul­mans. Nous assis­tons à des choses stu­pé­fiantes, que l’on n’aurait jamais pu ima­gi­ner, qui ont été condam­nées par les papes.

Il y a eu des essais de congrès des reli­gions déjà dans l’année 1900, au moment de l’Exposition de Paris, en France, des évêques avaient pré­co­ni­sé de faire un Congrès des reli­gions, qui a été inter­dit, par le pape Léon XIII.

Et en 1893, il y a eu aus­si un Congrès des reli­gions à Chicago, en Amérique, qui a été éga­le­ment répri­man­dé. La pré­sence des catho­liques a été répri­man­dée par le pape Léon XIII.

Alors devant ce mys­tère, mys­tère de la ruine de l’Église, de la ruine de la foi, mes bien chers frères, c’est triste à dire, que les auto­ri­tés les plus hautes dans l’Église et que les évêques eux-​mêmes sont les ins­tru­ments de la des­truc­tion de la foi de l’Église.

Alors devant ce spec­tacle, dont nous sommes témoins, dont nous ne sommes pas la cause bien sûr, que faire ? Sinon jus­te­ment, résis­ter aux assauts du démon. Et com­ment résis­ter si nous avons des dis­sen­sions à l’intérieur de nos propres familles catholiques ?

Il nous faut plus que jamais, cette union autour de la Croix de Jésus, avec la très Sainte Vierge Marie, pro­fes­sant notre foi, dans la royau­té uni­ver­selle de Notre Seigneur Jésus-​Christ : Jesus Christus heri hodie et in sæcu­la : Jésus-​Christ hier, aujourd’hui et dans tous les siècles.

C’est Lui notre Dieu. Nous le chan­tons, nous l’avons chan­té pen­dant toute cette céré­mo­nie. Nous conti­nue­rons à Le chan­ter pen­dant toute cette grand-​messe. Nous Le véné­rons ; nous L’adorons comme la très Sainte Vierge Marie, comme le vieillard Siméon, comme les Rois Mages, comme les ber­gers de Bethléem, nous nous incli­nons ; nous nous pros­ter­nons, nous ado­rons Notre Seigneur Jésus-Christ.

Alors pre­nons la réso­lu­tion, mes chers amis, d’être fidèles à ces enga­ge­ments qui sont comme les com­plé­ments des enga­ge­ments de notre bap­tême, dans les­quels déjà, nous avons pro­mis de renon­cer à Satan, à ses pompes et à ses œuvres et de nous atta­cher à Notre Seigneur Jésus-​Christ pour toujours.

Et aujourd’hui, par la démarche que vous faites, publique – et par la réponse à l’appel de l’Église – mani­fes­tant ain­si votre voca­tion, soyez fidèles à votre enga­ge­ment et ce sera votre joie, ce sera votre conso­la­tion. Comme il est bon d’être fidèle !

Vous enten­drez alors un jour, comme le Bon Dieu l’a dit et comme le dit notre bré­viaire : Euge serve bone, et fide­lis quia super pau­ca (Mt 25,21) fuis­ti fide­lis, super mul­tate consti­tuam, intra gau­dium domi­ni tui : Bienheureux le ser­vi­teur fidèle. Parce que vous avez été fidèle sur peu de chose, venez et régnez dans les Cieux sur beau­coup de choses, sur de grandes choses.

Voilà, mes chers amis, ce que je vous sou­haite, ce que je sou­haite pour vous, pour votre bon­heur, pour votre conso­la­tion, pour votre sanc­ti­fi­ca­tion et aus­si pour le bien de tous les fidèles qui vous entourent.

Voyez-​vous, par­tout, on nous sup­plie d’envoyer des prêtres, des prêtres fidèles, des prêtres catho­liques. Que faire ? Nous ne pou­vons pas aller plus vite que la Providence, mais enfin, nous nous féli­ci­tons, cette année est une année remar­quable par son nombre, puisque vous venez tel­le­ment nom­breux qu’Écône est rem­pli et qu’il va fal­loir prendre des déci­sions pour dédou­bler Écône. N’estce pas là un signe que le Bon Dieu bénit notre œuvre et a besoin que des prêtres se multiplient ?

Demandons à la très Sainte Vierge, notre Reine, notre Mère, la Patronne de cette mai­son, que la très Sainte Vierge vous bénisse et qu’elle fasse de vous plus tard de bons et saints Prêtres.

Au nom du Père et du Fils et du Saint-​Esprit. Ainsi soit-il.

Fondateur de la FSSPX

Mgr Marcel Lefebvre (1905–1991) a occu­pé des postes majeurs dans l’Église en tant que Délégué apos­to­lique pour l’Afrique fran­co­phone puis Supérieur géné­ral de la Congrégation du Saint-​Esprit. Défenseur de la Tradition catho­lique lors du concile Vatican II, il fonde en 1970 la Fraternité Saint-​Pie X et le sémi­naire d’Écône. Il sacre pour la Fraternité quatre évêques en 1988 avant de rendre son âme à Dieu trois ans plus tard. Voir sa bio­gra­phie.