Avis de décès et funérailles de Grégoire-​Marie Meugniot

Communiqué du Doyenné d’Aquitaine
Bordeaux-​Saintes, le 4 juin 2007

Grégoire-​Marie Meugniot est décé­dé aux pre­mières heures de ce dimanche de la Trinité.
Atteint d’une leu­cé­mie aigüe à l’âge de 9 mois, après un trai­te­ment sévère, il fut l’un des pre­miers gref­fés en France.
Sa famille a tou­jours attri­bué sa gué­ri­son à l’in­ter­ven­tion de la Très Sainte Vierge. Il por­te­ra tou­jours les séquelles de sa chi­mio­thé­ra­pie et apprit à vivre nor­ma­le­ment avec un corps dimi­nué et sou­mis aux exa­mens hos­pi­ta­liers men­suels. Pensionnaire à Saint Michel de Chateauroux, il y sui­vit toute sa sco­la­ri­té mal­gré ses han­di­caps et empo­cha son Bac en 2006.
Le silen­cieux et reli­gieux dévoue­ment des Frères de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X dont il était entou­ré à l’é­cole l’a­me­na à deman­der à y être admis. Les Supérieurs ne pou­vant le rece­voir pour rai­son de san­té, il fit sa demande d’en­trée dans le Tiers Ordre de la FSSPX. .
Depuis quelques années, son cour qui ne suf­fi­sait plus, lui fai­sait enchaî­ner les séjours à l’hô­pi­tal sans alté­rer jamais sa bonne humeur. Jamais on ne l’en­ten­dit se plaindre.
Présent au pèle­ri­nage de Chartres à Montmartre, il par­ti­ci­pa à la cho­rale de Saint Michel et c’est en cette occa­sion qu’il se confes­sa et com­mu­nia pour la der­nière fois, « pour les prêtres ».
Le mar­di de Pentecôte, il entrait à l’hô­pi­tal pour une coro­no­gra­phie. C’est au cours de cet exa­men que le cour lâcha. Il ne sor­tit de son coma que pour se pré­sen­ter devant son Juge, à l’aube de la Fête de la Trinité.

La messe de sépul­ture aura lieu à Saintes (17) en l’é­glise Saint-​Eutrope, le same­di 9 juin à 10 H 30. Il sera inhu­mé dans le cime­tière de Salignac à côté du domi­cile de ses parents.