Communiqué ACIM du 22 octobre 2013 – Echec à la culture de mort

Le texte du pro­jet de réso­lu­tion du Parlement euro­péen sur la san­té et les droits sexuels et géné­siques (SDGD) vient d’être ren­voyé en com­mis­sion mal­gré une ten­ta­tive de pas­sage en force fai­sant fi des règle­ments des ins­ti­tu­tions euro­péennes. Il dépasse tout ce qu’on peut ima­gi­ner en matière de culture de mort.

Outre l’avortement géné­ra­li­sé, il vise à léga­li­ser les théo­ries mor­ti­fères du gen­der, la PMA géné­ra­li­sée, à sup­pri­mer le droit à l’objection de conscience des méde­cins et soi­gnants, et à tout se qui s’opposerait à la déna­tu­ra­tion de l’espèce humaine ; il s’en prend même à la liber­té reli­gieuse et pré­tend faire main-​basse sur l’éducation des enfants dès leur plus jeune âge.

Tout ceci s’opposant aux Droits de l’homme recon­nus dans notre pays, l’Europe et de manière uni­ver­selle. Trop de pays d’Europe ont connu le tota­li­ta­risme des idéo­lo­gies : c’est avec bon sens qu’une majo­ri­té de par­le­men­taires a pen­sé que le texte ne pou­vait être adop­té en l’état.

En tant que membres du corps médi­cal, il nous appar­tient de sou­li­gner les aspects ter­ri­fiants de l’idéologie du gen­der dont on ne parle jamais. Vouloir faire chan­ger de sexe à un enfant pour quelque pré­texte que ce soit abou­tit tôt ou tard à un abo­mi­nable char­cu­tage chi­rur­gi­cal et ceci de manière irréversible.

Cette hor­reur appe­lée réas­si­gne­ment sexuel que pra­tiquent quelques rares mer­ce­naires de la méde­cine au pro­fit de leur porte-​monnaie, doit être sui­vie d’un trai­te­ment hor­mo­nal à vie qui obère par ses com­pli­ca­tions la lon­gé­vi­té de ceux (et celles) qui les subissent.

De plus tout l’écosystème est déjà lit­té­ra­le­ment empoi­son­né par ces hor­mones : des espèces ani­males dis­pa­raissent tous les jours pour cette rai­son. Mais dans tous les cas le chan­ge­ment de sexe induit un mal-​être et des troubles psy­chiques graves comme la dépres­sion (un cas sur deux) abou­tis­sant à des ten­ta­tives de sui­cides (41%) sui­vis de décès dans 31 % des cas.( ref : sex change ; sex change regret ; sex reas­si­gn­ment the­ra­py wiki­pe­dia etc)

Mais comme dans toutes les idéo­lo­gies, les tenants du gen­der n’ont que faire des « dom­mages collatéraux ».

Dr. Jean-​Pierre DICKES, Président de l’ACIMPS

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Ancien président de l'ACIM † 2020

Décédé en 2020, le doc­teur Jean-​Pierre Dickès fut de 2000 à 2020 pré­sident de l’Association Catholique des Infirmières et Médecins et pro­fes­sion­nels de san­té, qui publie les Cahiers Saint Raphaël. Il a entre autre écrit un livre fameux : La bles­sure, qui retrace la crise moder­niste vue de l’in­té­rieur d’un sémi­naire en 1965.