Lourdes 2004, pèlerinage mémorable

Suite du reportage

« Nos seigneurs les malades… »

Mes bien chers frères, permettez-​moi de vous dire ma joie très par­ti­cu­lière cette année de vous retrou­ver aus­si nom­breux. Je pense que ce pèle­ri­nage de la Tradition est vrai­ment béni et, d’an­née en année, c’est tou­jours plus nom­breux que nous nous retrou­vons. Je crois que nous n’a­vons jamais été aus­si nom­breux pour com­mé­mo­rer, cette année, l’an­ni­ver­saire de Notre-​Dame, de l’Immaculée Conception. Et spé­cia­le­ment quel bon­heur d’a­voir auprès de nous, comme une cou­ronne autour de cet autel, nos malades qui sont pré­sents, ces malades dont notre foi sait bien qu’ils sont notre tré­sor par leur capa­ci­té inté­rieure à offrir tant et tant de souf­frances au Bon Dieu pour la Tradition ; notre tré­sor, nos para­ton­nerres, eux qui par toute l’ac­cep­ta­tion de la Croix qu’ils portent dans leurs corps et dans leurs cours, sont auprès du Bon Dieu nos inter­ces­seurs. Ce sont nos sei­gneurs, mes bien chers frères, nos sei­gneurs les malades que nous aimons à pou­voir ser­vir. Et c’est cer­tai­ne­ment un encou­ra­ge­ment pour toute la Tradition de voir que, de plus en plus, on com­prend qu’il faut vrai­ment ame­ner à Lourdes les malades, parce qu’à Lourdes, Notre Dame gué­rit par­fois les corps et tou­jours les âmes.

Imposition du Saint Sacrement aux malades
Imposition du Saint Sacrement aux malades

« Le Père gar­dien du couvent capu­cin de Morgon bénit les malades avec le Saint Sacrement : un grand moment d’é­mo­tion. Les orne­ments, l’os­ten­soir et tous les vases sacrés ont été mis à notre dis­po­si­tion par les auto­ri­tés bien­vei­lantes du Sanctuaire. »

Les malades et les élèves de nos écoles
Les malades

« Et spé­cia­le­ment quel bon­heur d’a­voir auprès de nous, nos malades qui sont pré­sents, comme une cou­ronne autour de cet autel, […] Ce sont nos sei­gneurs, mes bien chers frères, nos sei­gneurs les malades que nous aimons à pou­voir servir. »

Votre pré­sence mas­sive, mes bien chers frères, cette année, est due à notre volon­té com­mune de fêter le grand anni­ver­saire de l’Immaculée Conception. Mais, je le crois éga­le­ment, votre pré­sence est un signe de la confiance que vous pla­cez en Notre-​Dame en cette époque trou­blée que nous tra­ver­sons. Votre pré­sence aus­si nom­breuse est un encou­ra­ge­ment pour tous, elle est le signe de cet essor natu­rel et sur­na­tu­rel de la Tradition, le signe visible de la pro­tec­tion de Notre-​Dame. Permettez-​moi de reprendre ces dif­fé­rents aspects.

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