L’évêché de Metz donne son feu vert à une profanation

Le frère capu­cin lit les textes accom­pa­gnés par les DJ

Jamais encore, ils n’avaient osé aller si loin dans le scandale public !

Reportage photographique

Toutes les légendes des pho­tos ‑pas les « info-​bulles »- sont des textes des orga­ni­sa­teurs, des phrases tirées des dépêches de l’é­vê­ché de Metz ou des paroles des participants.

La foule des « invités »

Ils arrivent
Ils prennent place

« Cette célé­bra­tion par­ti­cu­lière, une pre­mière en France selon l’é­vê­ché, se dérou­le­ra de 20H00 à 23H00 dans la cathé­drale Saint-​Etienne qui ouvri­ra gra­tui­te­ment ses portes à tous, « croyants ou non », a pré­ci­sé l’é­vê­ché de Metz dans un communiqué. »

« 20h30, début offi­ciel de la « céré­mo­nie », ça com­mence par quelques galettes house et par­fois même un peu tran­cey. Ca s’ar­rête très vite pour un petit speach expli­ca­tif, beau­coup de curieux sont venus sans savoir pour­quoi la musique pro­fane enva­his­sait ce lieu sacré… »

Assis comme dans un Ashram indhou.…
Chacun son « look ».…

« Il s’a­gis­sait de rendre audible la Parole de Dieu à toute une géné­ra­tion de jeunes qui se recon­naissent dans cette culture. »

« L’Eglise (du moins cer­taines per­sonnes) veut renou­ve­ler son image et rame­ner les jeunes vers la spi­ri­tua­li­té (ATTENTION : ce n’est pas de la pro­pa­gande catho) on veut nous faire réflé­chir sur le sens de la vie, sur les inéga­li­tés dans le monde… »

La profanation du sanctuaire

Dans son « trip » le DJ !

« Deux DJ ont été invi­tés à venir faire réson­ner les voûtes de l’é­di­fice – construit entre les 13e et 15e siècles et connu pour cer­tains de ses vitraux réa­li­sés par Chagall – au son de la « house » et de « l’électro ». »

« En tant que pas­teurs, avec dis­cer­ne­ment et en s’en­tou­rant de com­pé­tences, nous ne pou­vons pas ne pas annon­cer la Parole de Dieu aux jeunes géné­ra­tions. Elles sont là, devant nous, telles qu’on nous les a lais­sées : trop sou­vent sans ber­ger et sans héritage. »

Les artistes se préparent
Le gui­ta­riste de service

« On alterne dis­cours, mix et spec­tacle. Un gui­ta­riste avec un son « serge Gainsbourg » va éga­le­ment don­ner le ton »

« Les rythmes de la musique élec­tro­nique et les paroles musi­cales avaient été soi­gneu­se­ment triés, véri­fiés, et maî­tri­sés par des pro­fes­sion­nels pour qu’il n’y ait ni débor­de­ment, ni pro­pos blas­phé­ma­toire. L’ensemble de la célé­bra­tion avait été super­vi­sée par un théologien. »

Le « Christ » et la sainte Vierge
Une danse endia­blée comme…en boîte !
Les dan­seurs et dan­seuses au Maître-Autel
Déhanchement ryth­mé par la techno !

« Des dan­seurs sur scène (devant l’au­tel, l’es­pace le plus sacré!) se déhanchent sur Dead Can Dance ou Massive Attack. »
« Et puis­qu’ils ne connais­saient pas le chant litur­gique, entre chaque lec­ture, il leur était pro­po­sé de répondre à la Parole par de la danse. »
« Le Christ et la Vierge Marie sont même de la partie. »
« Cette soi­rée est pla­cée sous le nom du sacri­lège et de la pro­fa­na­tion : on danse dans une Eglise (c’est dia­bo­lique!) on joue de la musique pro­fane et sur­tout non acous­tique) et pen­dant la céré­mo­nie on va ouvrir les portes de la cathé­drale pour lâcher une colombe. »
« Cette soi­rée est vrai­ment un pari osé, ça se fini­ra sur un petit set de 30 min, une cen­taine de per­sonnes dan­sant dans l’al­lée centrale. »
« Le frère Tiem nous donne ren­dez vous à Cologne pour les JMJ en 2005. »
« Je ne sais pas si cette soi­rée à fait se reve­ler des voca­tions et si des non-​praticants iront aux JMJ, mais en tout cas j’ai tou­jours le sen­ti­ment d’a­voir par­ti­ci­pé à un moment his­to­rique dans une des plus belles cathé­drales du monde. »

La position du District de France

Il y a eu scandale public et profanation

En dehors du fait que Mgr Raffin refuse obs­ti­né­ment de don­ner un lieu de culte à la Tradition et de rece­voir dans ses églises les fidèles atta­chés à l’Eglise de tou­jours y com­pris les défunts, il faut lui deman­der de répa­rer ce sacri­lège. Il ne peut pas en conscience accep­ter ce qui vient de se passer.…

Qu’en pensent les autorités romaines ?

Il faut deman­der à Rome ce que Rome pense de cet acte impie et inju­rieux envers Notre Seigneur. N’hésitons pas à écrire à la non­cia­ture à Paris, en termes res­pec­tueux mais fermes. Ne res­tons pas sur des réponses éva­sives et passe-​partout. Exigeons une condam­na­tion offi­cielle par les auto­ri­tés romaines !

Que pouvons-​nous faire en attendant ?

Il nous faut redou­bler de prières, faire des neu­vaines, des sacri­fices, réci­ter des rosaires, aller faire une retraite, offrir nos souf­frances, aimer nos prêtres, implo­rer Dieu pour le retour de l’Eglise à la Tradition.