Lettre aux Amis et Bienfaiteurs du séminaire St-​Curé-​d’Ars n°59

Le règne social de Notre-Seigneur

1976–2006 : 30 ans déjà ! Les plus anciens se sou­viennent de l’é­té chaud, des ordi­na­tions confé­rées par Monseigneur Lefebvre à Ecône le 29 juin, don­nant à l’Église 13 sous-​diacres et 13 prêtres, puis de la fameuse messe de Lille qui réunit au Palais des Sports de la Foire de Lille 6 000 per­sonnes le 29 août.

Aujourd’hui, les paroles de Monseigneur res­tent d’une brû­lante actua­li­té. Aussi, je suis heu­reux de vous remettre quelques extraits de ses dis­cours aux­quels j’ai joint quelques autres, écrits un peu plus tar­di­ve­ment sur un des thèmes qui lui étaient chers : le Règne social de Notre Seigneur Jésus-​Christ.

Il faut que sa royau­té soit éta­blie sur la terre comme au Ciel. C’est lui-​même qui l’a dit dans sa prière qu’il nous a ensei­gnée, le Notre Père : « Que votre règne arrive, que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel (1). » Cela doit être l’ob­jet de nos prières, l’ob­jet de nos souf­frances, l’ob­jet de notre vie. Nous ne devons avoir de cesse que le règne de Notre- Seigneur s’é­ta­blisse. Un catho­lique dont le cœur n’est pas ani­mé de ce sen­ti­ment pro­fond, n’est pas un catho­lique. Il n’est pas fidèle à Notre Seigneur Jésus-​Christ ; ce n’est pas vrai. Il suf­fit de relire ces lignes : « Dieu dans ces der­niers temps nous a par­lé par le Fils, qu’il a éta­bli héri­tier de toutes choses et par lequel il a aus­si créé le monde » (He 1, 2) (2).

Notre Seigneur Jésus-​Christ est roi main­te­nant. Tout pou­voir lui a été don­né au Ciel et sur la terre. « Que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel », dit Notre Seigneur Jésus-​Christ. Si donc la volon­té de Notre-​Seigneur doit être faite sur la terre, c’est que sa loi, le Décalogue, doit être appli­quée sur la terre comme au Ciel. Nous devons le pro­fes­ser même si des hommes d’Église n’en veulent plus. C’est ce qui divise l’Église actuel­le­ment. Pour nous, nous vou­lons l’hon­neur de Notre Seigneur Jésus-​Christ, la royau­té sociale de Notre Seigneur Jésus-​Christ qui doit s’ap­pli­quer par­tout et nous lut­te­rons pour cela et nous ferons tout pour que Notre Seigneur Jésus-​Christ soit le roi (3).

Parce que nous par­lons de ce règne de Notre-​Seigneur, on nous dit que nous fai­sons de la poli­tique. Si cela, c’est faire de la poli­tique, nous en fai­sons, car nous vou­lons que Notre Seigneur Jésus-​Christ règne sur nous. Nous ne vou­lons pas être gou­ver­nés par des hommes qui ne sont pas sou­mis à Notre Seigneur Jésus-​Christ. Ah ! si tous nos gou­ver­nants com­pre­naient qu’ils doivent être sou­mis à Notre Seigneur Jésus-​Christ, qui est le roi des rois, le Seigneur des sei­gneurs (4) ! Il est le Roi. Il aurait pu être le roi de la terre et conti­nuer à nous régir. Mais il le sera un jour, lors­qu’il des­cen­dra sur les nuées du Ciel. Tout le monde aura à rendre compte à ce roi et à ce Juge.

En atten­dant, aujourd’­hui, nous vou­lons des auto­ri­tés, des chefs qui sachent qu’ils ren­dront compte à Dieu de la ges­tion de leur pou­voir et de leur gou­ver­ne­ment. Car nous aimons nous sou­mettre à des per­sonnes qui ne se croient pas les auteurs de tout pou­voir. Même s’ils ont été élus par le peuple. Le peuple n’a pas de pou­voir, le peuple n’est pas Dieu. Le peuple peut dési­gner celui qui porte l’au­to­ri­té, mais il ne donne pas l’au­to­ri­té. L’autorité vient de Dieu. « Toute pater­ni­té vient de Dieu (5) » dit saint Paul.

C’est là la gran­deur de l’au­to­ri­té. C’est là le véri­table fon­de­ment du pou­voir de l’au­to­ri­té, de l’au­to­ri­té civile comme de l’au­to­ri­té pater­nelle. L’autorité pater­nelle vient de Dieu. Les enfants savent que lors­qu’ils sont sou­mis à leurs parents, ils sont en même temps sou­mis à Dieu. Comme tout cela est beau, comme Dieu a bien fait les choses ! Mais comme les hommes les détruisent !

Les com­mu­nistes disent que la reli­gion est une alié­na­tion. Oui, c’est vrai. La reli­gion est une alié­na­tion, en ce sens que nous remet­tons nos corps, nos âmes, notre intel­li­gence, notre volon­té dans les mains de Dieu. Nous nous alié­nons pour nous don­ner tout entiers à Dieu, tout entiers à celui qui nous a créés, tout entiers à celui qui nous a sau­vés, qui a don­né tout son Sang pour nous. Alors, amour pour amour, nous vou­lons nous alié­ner pour nous don­ner tout entiers à Notre Seigneur Jésus-​Christ. Quant à cela, nous sommes plei­ne­ment d’ac­cord avec ce que disent les com­mu­nistes de notre sainte reli­gion. Et pré­ci­sé­ment, nous disons à ces amis, je dirais, qui sont dans l’er­reur, nous leur disons : vous, vous vous alié­nez pour un par­ti, pour des hommes, vous met­tez toute votre nature, toute votre puis­sance, tout ce que vous avez dans les mains des hommes. S’aliéner pour se mettre dans les mains des hommes : voi­là une mau­vaise alié­na­tion. Et cela, ce n’est plus du tout l’ordre vou­lu par Dieu.

Nous, nous ne vou­lons pas être sou­mis uni­que­ment à des hommes, qui feront de nous ce qu’ils vou­dront. Nous ne pour­rons plus pen­ser, sinon comme ces hommes pensent. Nous ne pour­rons plus agir, sinon comme ces hommes veulent nous faire agir. Non ! Nous vou­lons être sou­mis à Dieu, et non point à des hommes. Mais à des hommes qui sont sou­mis à Dieu, oui, nous vou­lons bien être sou­mis. Voilà ce que nous pen­sons, voi­là ce que nous vou­lons. Nous vou­lons être à Notre Seigneur Jésus- Christ, qui est notre roi (6).

Il n’y a qu’un Nom sur la terre pour trans­for­mer les âmes, la civi­li­sa­tion, et même les corps, la socié­té, et l’é­co­no­mie. C’est le Nom de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Il n’y a pas à cher­cher ailleurs. On veut trans­for­mer la socié­té ; on veut la rendre vivable, on veut la rendre sainte ; on veut la rendre même éco­no­mi­que­ment saine, poli­ti­que­ment saine : le moyen, c’est Notre Seigneur Jésus-​Christ. Je suis repar­ti de l’Afrique avec cette convic­tion qu’il n’y avait qu’un moyen de sau­ver les âmes et en même temps de leur don­ner une civi­li­sa­tion chré­tienne ici-​bas, de les faire par­ti­ci­per un peu ici-​bas au bon­heur du Ciel par le bon­heur que donne la grâce. C’était le Règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ (7).

Ce que nous sommes, ce que nous avons de valeur, « l’es­time » que Dieu peut avoir de nous, la mesure par laquelle le Bon Dieu nous juge, sera désor­mais pour toute créa­ture son union à Notre Seigneur Jésus-​Christ. Dans la mesure où une créa­ture est proche de Notre Seigneur Jésus-​Christ, elle vaut quelque chose pour Dieu. Dans la mesure où elle s’en éloigne et à plus forte rai­son si elle s’en éloigne tota­le­ment, elle ne peut plus avoir que le mépris de la part de Dieu (8).

Lorsque nous disons au début de la messe : Judica me, Deus, et dis­cerne cau­sam meam de gente non sanc­ta, « ô Dieu, jugez-​moi et séparez-​moi de ceux qui ne sont pas saints », il semble que nous nous disions les purs et les autres, les impurs, mais la véri­té est là ! Nous ne pou­vons pas nier qu’il y a ceux qui ne veulent pas de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Dans l’hymne [de la fête du Christ-​Roi] : « La foule scé­lé­rate crie : « Nous ne vou­lons pas du Christ-​Roi. » » Eh oui, elle existe, cette foule ! Elle est par­tout dans le monde, plus que jamais ! Plus que jamais on dit cette parole : « Nous ne vou­lons pas du Christ-​Roi ! » Eh bien, pour nous, au contraire, nous devons tou­jours affir­mer ce désir, cette volon­té de recher­cher tou­jours le règne de Notre-​Seigneur(9).

Un com­bat a com­men­cé au début des temps, lorsque nos pre­miers parents ont péché ; et il conti­nue encore de nos jours. Nous sommes les témoins de ce com­bat gigan­tesque entre Notre Seigneur Jésus-​Christ et Satan, entre les dis­ciples de Satan et les dis­ciples de la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce com­bat, nous le voyons vécu dans l’Ancien Testament par ceux qui ont don­né le peuple d’Israël ; cette tri­bu choi­sie de Dieu, afin que d’elle naisse celui qui serait le vain­queur du démon, du monde et du péché, Notre Seigneur Jésus-​Christ. Ce peuple d’Israël, qui figure l’Église, a dû lut­ter fer­me­ment, for­te­ment, contre ceux qui vou­laient sa des­truc­tion, contre Satan qui vou­lait sa des­truc­tion. Il a quit­té l’Égypte pour se rendre pen­dant qua­rante années dans le désert, lais­sant der­rière lui, englou­tie dans les flots, toute l’ar­mée de Pharaon. Est-​ce que cela ne repré­sente pas un com­bat ? Et ce com­bat se per­pé­tue­ra du temps de Notre-​Seigneur. Notre-​Seigneur en sera la vic­time, mais la vic­time triomphante. (.)

Et désor­mais l’his­toire de l’Église ne sera pas autre chose que la lutte entre Satan et les fidèles de la Croix de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Sa Croix, ce sera le signe de la vic­toire de Constantin sur ses enne­mis. L’Église triomphe désor­mais sur ceux qui veulent sa disparition.

Et puis l’his­toire de la France, en par­ti­cu­lier, est une image extra­or­di­naire de cette lutte pour demeu­rer catho­lique. La France doit res­ter catho­lique, elle, la fille aînée de l’Église. Aujourd’hui, elle est mena­cée de deve­nir pro­tes­tante, de deve­nir athée, de deve­nir païenne, de deve­nir apos­tate, d’a­ban­don­ner Notre Seigneur Jésus-​Christ, de ne plus avoir aucune reli­gion, sinon la reli­gion de la luxure, du plai­sir, de l’argent, de la concu­pis­cence. C’est pour­quoi, au moment où elle est en train de dis­cu­ter sur l’as­sas­si­nat des enfants par la loi de l’a­vor­te­ment, et bien­tôt sur l’as­sas­si­nat des vieillards par l’eu­tha­na­sie, nous devons être les défen­seurs de notre sainte reli­gion, nous devons lut­ter contre ceux qui veulent nous réduire au pire des paga­nismes. (.) Nous vou­lons faire le ser­ment aujourd’­hui de gar­der la loi de Dieu, de gar­der l’a­mour de la Croix de Notre Seigneur Jésus-​Christ, d’être des fidèles de la Croix de Notre Seigneur Jésus- Christ (10).

On ne veut plus du règne social de Notre Seigneur Jésus-​Christ, sous pré­texte qu’il n’est plus pos­sible. Mais autre chose est que cela ne soit plus pos­sible, autre chose est que nous pre­nions cela comme prin­cipe et que par consé­quent nous ne recher­chions plus ce règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ. Que disons-​nous tous les jours dans le Notre Père ? « Que votre règne arrive, que votre volon­té soit faite sur la terre comme au Ciel ». Qu’est-​ce que c’est que ce règne ? De même dans le Gloria nous chan­tons : Tu solus Dominus, tu solus Altissimus, Jesu Christe, « vous êtes le seul Seigneur, vous êtes le seul Très- Haut, Jésus-​Christ. » Nous le chan­te­rions, et dès que nous serions sor­tis, nous dirions : « Non, il ne faut plus que Notre Seigneur Jésus-​Christ règne sur nous. » Alors vivons-​nous dans l’illo­gisme, sommes-​nous catho­liques ou non, sommes-​nous chré­tiens ou non ? Si nous sommes chré­tiens, nous devons recher­cher le règne de Notre Seigneur Jésus-​Christ. La paix sur cette terre est à cette condi­tion (11).

Puissent ces paroles vibrantes, extraites du livre La messe de tou­jours trou­ver un écho dans notre âme pour que Notre-​Seigneur retrouve dans notre socié­té toute la place qu’il mérite.

Abbé Patrick Troadec †, Directeur, le 31 mai 2006, en la fête de Marie Reine

Notes

1 – Adveniat regnum tuum, fiat volun­tas tua sicut in cælo et in ter­ra.
2 – Le mys­tère de Jésus, pp. 30–31.
3‑Homélie, confir­ma­tions, Fanjeaux, 18 juin 1977.
4 – Rex regum, Dominus domi­nan­tium !
5 - Omnis pater­ni­tas a Deo : d’a­près Ep 3, 15.
6‑Homélie, 1ère messe, Besançon, 5 sep­tembre 1976.
7‑Homélie, ton­sure et pre­miers ordres mineurs, Zaitzkofen, 15 février 1987.
8‑Retraite, Écône, 15 juillet 1981.
9‑Homélie, dia­co­nat et ordres mineurs, Écône, 3 avril 1976.
10 – Homélie, Orléans, 9 avril 1978.
11 – Homélie, Lille, 29 août 1976.

Chronique du séminaire

Février 2006

  • 1er – Conférence des supé­rieurs de com­mu­nau­tés amies de la Fraternité, sous la pré­si­dence de Son Excellence Mgr FELLAY, pour quelques mises au point concer­nant l’ac­tua­li­té romaine. Pour les sémi­na­ristes, quel spec­tacle édi­fiant de voir se côtoyer tant de repré­sen­tants de familles spi­ri­tuelles diverses unis par leur amour de la Tradition : domi­ni­cains, béné­dic­tins, rédemp­to­ristes, capu­cins, sœurs de la Fraternité, oblates…
  • 2 – Le grand jour est arri­vé… Un peu émus, nous effec­tuons devant une affluence plus nom­breuse encore qu’à l’ac­cou­tu­mée les pro­ces­sions suc­ces­sives, conscients d’être por­tés par les prières de tous, y com­pris ceux qui n’ont pu venir. Que de grâces reçues sans aucun doute ! 20 sémi­na­ristes revêtent la sou­tane tan­dis que Jean-​Philippe GIRAUDEAU prend le nom de Frère JEAN-​MARIE et pro­nonce ses pre­miers enga­ge­ments.
  • 4 - Retour à la réa­li­té. M. le Directeur nous annonce la très grave mala­die de Mme SERGENT, épouse de notre cui­si­nier, et mère du Frère DAMIEN.
  • 8 - La com­mu­nau­té s’a­gran­dit encore. En plus du Frère MARIE-​DOMINIQUE, res­té par­mi nous depuis le 2 pour pré­pa­rer sa pro­fes­sion per­pé­tuelle, voi­ci que 30 000 nou­velles habi­tantes (esti­ma­tion basse) viennent s’ins­tal­ler dans la pro­prié­té. Que les bien­fai­teurs se ras­surent : il ne s’a­git que d’un essaim d’a­beilles dont M. l’ab­bé CALLIER compte bien nous faire pro­fi­ter du labeur.
  • 13 et 14 – Bref pas­sage de son Excellence Mgr TISSIER DE MALLERAIS. Passage de M. l’ab­bé THOUVENOT et arri­vée de M. l’ab­bé ABBET.
  • 19 au 25 – Retraite des élèves de l’é­cole St-​Bernard de Courbevoie.
  • 24 - La com­mu­nau­té presque au grand com­plet part pour son pèle­ri­nage annuel à la Grande Chartreuse, la Salette et Ars.
  • 26 – Messe solen­nelle à l’é­glise de Chamont, qui vient tout juste d’être repeinte à neuf après d’im­por­tants tra­vaux. Repas au res­tau­rant avec les fidèles. Enfin, concert d’orgue don­né par l’un d’eux, pro­fes­seur de musique, sur le superbe ins­tru­ment XVIIIe de l’é­glise de Saint-Chef.

Mars 2006

  • 7- Réunion des doyens du dis­trict, sous la pré­si­dence de M. l’ab­bé DE CACQUERAY.
  • 8 et 9 – Session de morale pour les Prieurs de toute la France. Monseigneur FELLAY s’est dépla­cé. Nous accueillons près de cin­quante prêtres, et ser­vons la messe toute la jour­née. Le 8, M. l’ab­bé DE CACQUERAY pro­nonce un ser­mon vigou­reux sur l’autorité.
  • 18 et 21 – Atteinte d’un can­cer géné­ra­li­sé, Madame SERGENT rend sa belle âme à Dieu le 18 mars munie des sacre­ments de l’Église. Le 21 a lieu la messe de funé­railles au sémi­naire et son inhu­ma­tion au cime­tière de Flavigny.
  • 24 au 29 – Passage de Son Excellence Mgr le Supérieur géné­ral, qui admi­nistre les confir­ma­tions à l’é­cole des Dominicaines de Pouilly le 25 et pré­side la Journée des Amis et Bienfaiteurs le dimanche 25, en don­nant l’après-​midi une confé­rence sur les méthodes et les orien­ta­tions de Sa Sainteté BENOIT XVI telles que les laisse voir ce début de pon­ti­fi­cat, et les pers­pec­tives à en tirer pour la Tradition. Une qua­ran­taine d’a­mis et bien­fai­teurs se sont dépla­cés et peuvent juger de la spec­ta­cu­laire trans­for­ma­tion des murs du cloître inté­rieur. Cette semaine com­men­ce­ra le rem­pla­ce­ment des toi­tures de deux ailes, qui per­met­tra de mieux pro­té­ger une bonne par­tie des étages supé­rieurs. Le 27 et 28, Mgr FELLAY reçoit indi­vi­duel­le­ment les membres du Séminaire.

Avril 2006

  • 5 – Sortie de com­mu­nau­té à Arnay sous- Vitteaux. Cette fois, nous avons droit à la der­nière neige de la saison.
  • 9 au 12 – Récollection de Semaine sainte pour tous, prê­chée par M. l’ab­bé BOUBÉE, en pré­sence de quelques retrai­tants laïcs.
  • 16 – Le Dimanche de Pâques cou­ronne en beau­té une Semaine sainte magni­fique, dont les chants réson­ne­ront encore long­temps en nous.
  • 17 au 29 - Départ des sémi­na­ristes pour quelques jours de vacances.
  • 18 au 20 – M. l’ab­bé LAURENÇON prêche une retraite pour les Frères du Séminaire gros­sis d’une quin­zaine de leurs confrères du district.
  • 30 – Comme tous les ans le dimanche du Bon Pasteur, quête pour les sémi­naires. Cette année les sémi­na­ristes et les Frères se sont ren­dus dans les cha­pelles de Marseille, Versailles, Aix en Provence et Avignon pour rap­pe­ler, en com­pa­gnie de M. le Directeur et de M. l’ab­bé CALLIER, l’im­por­tance de la for­ma­tion de futurs prêtres pour l’a­ve­nir de la Fraternité et de l’Église

Mai 2006

  • 2 au 6 – Nous rece­vons par­mi nous M. RIVIER, fidèle de Grenoble, qui nous avait fait pro­fi­ter de ses talents d’or­ga­niste à Chamont en février, et à la gen­tillesse de don­ner quelques conseils aux musi­ciens de la communauté.
  • 5 – Obsèques de Mère MARGUERITE, sœur du RP LE BOULC’H, Oblate de la Fraternité et ancienne secré­taire de Monseigneur LEFEBVRE, enter­rée au cime­tière du Séminaire. La messe de Requiem est célé­brée par Son Excellence Mgr TISSIER DE MALLERAIS qui pro­nonce un émou­vant ser­mon à la mémoire de son ancienne collaboratrice.
  • 7 et 8 – Quatre sémi­na­ristes accom­pagnent M. le Directeur à Toulouse puis à l’é­cole Saint-​Joseph-​des- Carmes pour les 25 ans de l’é­cole. Monsieur l’ab­bé DE CACQUERAY fait une pré­di­ca­tion ardente sur le rosaire en ce pays de saint Dominique.
  • 15 au 24 – Les sémi­na­ristes et frères pos­tu­lants se rendent à Enney en Suisse pour une retraite de 10 jours qui cou­ronne leur année de spi­ri­tua­li­té. Elle est prê­chée par M. l’ab­bé CALLIER et M. l’ab­bé LOVEY.