Analyse de la Délaration Gravissimum educationis du 28 octobre 1965

Accès à la décla­ra­tion Gravissimum educationis

Historique du décret Gravissimum educationis

Comme tous les textes qui com­posent le concile Vatican II, la ver­sion défi­ni­tive a dû suivre un long pro­ces­sus de maturation.

Une petite ruche

Comme pour le texte pré­cé­dent (sur les sémi­naires), le sché­ma sur l’éducation res­sor­tit à la com­mis­sion pour les Etudes et les sémi­naires. C’est une véri­table petite ruche que cette com­mis­sion. Présidée par le car­di­nal Giuseppe Pizzardo (pré­fet à la curie de la Congrégation pour les Séminaires et les Universités), lequel était secon­dé par le béné­dic­tin Agostino Mayer (secré­taire de la même congré­ga­tion), cette com­mis­sion pré­pa­ra­toire se sub­di­vise en douze sous-​commissions. Les sujets sont assez vastes et plu­sieurs sché­mas sont fina­le­ment rédi­gés, qui traitent notam­ment de voca­tion, d’éducation, d’enseignement, du tho­misme, de la langue latine, de l’enseignement de l’Écriture Sainte.

C’est donc un grand nombre de textes qui est pro­po­sé par cette com­mis­sion aux Pères conci­liaires, en vue des discussions.

Lutte pour la vie !

On s’en sou­vient, à la fin de la pre­mière ses­sion, aucun texte n’est encore ache­vé. L’ampleur du tra­vail à accom­plir encore s’avère gigan­tesque. Aussi, une com­mis­sion de coor­di­na­tion est ins­ti­tuée par le Pape pour diri­ger et orga­ni­ser les tra­vaux, et le 5 décembre 1962, quelques jours avant la clô­ture de la ses­sion, les Pères conci­liaires reçoivent un fas­ci­cule qui réduit les 70 sché­mas pré­pa­rés à une vingtaine !

Parmi les docu­ments éla­bo­rés par la com­mis­sion des Etudes et des sémi­naires, deux seule­ment sur­vi­vront et devront être modi­fiés : celui sur les sémi­naires et celui que nous trai­tons actuellement.

Ainsi, le 22 avril 1963, un docu­ment de 31 pages (Constitution des écoles chré­tiennes) est envoyé aux Pères conci­liaires, afin qu’ils retournent à la com­mis­sion leurs obser­va­tions. Et c’est fina­le­ment un texte de 14 pages qui est pro­po­sé à la dis­cus­sion dans l’aula conciliaire.

D’autres préoccupations

Les débats ne vont durer que trois jours, du 17 au 19 novembre 1964 ! Ces mêmes séances sont en plus occu­pées à d’autres rap­ports (sur la liber­té reli­gieuse) et à plu­sieurs votes (sur le sacer­doce, sur l’Église). Ce n’est pas que les Pères conci­liaires se dés­in­té­ressent du sujet de l’éducation. Mais la bataille fai­sait rage ailleurs : les esprits sont échauf­fés notam­ment par la Nota præ­via ou encore par le concept de liber­té1, et le thème de l’éducation n’accapare pas tous les esprits.

La dis­cus­sion est donc arrê­tée le 19 novembre. Le sché­ma est ren­voyé en com­mis­sion pour subir les amen­de­ments lors de l’intersession (début 1965). Mais en plus des cor­rec­tions appor­tées, le texte est déve­lop­pé, ce qui pro­voque un cer­tain mécon­ten­te­ment au cours de la qua­trième session.

Finalement, la décla­ra­tion est défi­ni­ti­ve­ment votée sans grand chan­ge­ment le 28 octobre 1965 par 2290 voix contre 35.

Par le motu pro­prio Finis conci­lio œcu­me­ni­co Vaticano II du 3 jan­vier 1966, Paul Vi met en place une com­mis­sion pour l’éducation chré­tienne afin d’appliquer le texte du concile.

Analyse du texte

Comme l’histoire du sché­ma le montre suf­fi­sam­ment, ce texte n’eut pas d’impact par­ti­cu­lier. En effet, il ne consti­tue pas une avan­cée doc­tri­nale impor­tante, cher­chant plus sim­ple­ment à se pla­cer dans le sillage de l’encyclique Divini illius Magistri de Pie XI (31 décembre 1929)2.

Il est tout de même inté­res­sant de noter que ce docu­ment est pla­cé au nombre des décla­ra­tions conci­liaires3. Ce type de texte, inédit jusque là, s’applique à des docu­ments que Vatican II a éla­bo­rés à des­ti­na­tion de l’ensemble de l’humanité et non pas seule­ment des fidèles catho­liques4.

Une question d’actualité

En met­tant à l’ordre du jour la ques­tion des écoles et de l’éducation, le concile ne tenait pas à faire une simple redite de textes anté­rieurs. Au contraire, les pères conci­liaires étaient bien conscients que de nom­breux pro­blèmes res­taient à résoudre en la matière et que l’Eglise se devait d’intervenir5. Que l’on pense sim­ple­ment à l’évolution des men­ta­li­tés, aux apports modernes de la science6 et leur place dans une édu­ca­tion reli­gieuse, aux rap­ports entre la charge de l’Etat dans l’éducation7 et la place de l’Eglise, aux devoirs qu’ont les parents de tout faire pour appor­ter une saine et sainte édu­ca­tion aux enfants. Bref, le sujet et vaste !

Sur les traces de Pie XI

Dès la fin de l’introduction, le texte replace l’éducation dans sa pers­pec­tive ultime qu’est le salut : « Annoncer à tous les hommes le mys­tère du salut et tout res­tau­rer dans le Christ… » Un peu plus loin encore il est affir­mé que « la véri­table édu­ca­tion est de for­mer la per­sonne humaine dans le pers­pec­tive de sa fin suprême en même temps que du bien des socié­tés dont l’homme est membre »8. Tout est dit en peu de mot : le bien com­mun et le salut éter­nel. Le deuxième para­graphe, repre­nant les termes de saint Pierre, rap­pelle qu’il s’agit de for­mer « l’homme nou­veau », lequel à son tour doit impré­gner la socié­té de sa vie inté­rieure. C’est aus­si dans cette optique que sont envi­sa­gées la famille9 et l’école10.

L’éducation moderne

Reste mal­heu­reu­se­ment un pro­blème récur­rent, per­sis­tant et non réso­lu. Problème dirions-​nous d’abord d’ordre phi­lo­so­phique et poli­tique, mais dont les réper­cu­tions dans l’ordre théo­lo­gique peuvent s’avérer (et s’avéreront de fait) dangereuses.

En peu de mots, il suf­fit de dire que par ce texte, l’Église prend acte des droits de l’homme. Pour le com­prendre, il est aisé de remar­quer la fré­quence de cer­tains mots. Par exemple le vocable « droit » revient 28 fois, tan­dis que celui de « devoir » n’apparaît que 13 fois. Les mots « per­sonne » et « liber­té » reviennent une dizaine de fois.

Mais plus que la répé­ti­tion de cer­tains mots, l’usage qui en est fait est symp­to­ma­tique. Dans le pré­am­bule, le docu­ment constate que les chartes des droits de l’homme et des enfants sont de plus en plus pré­sente. Mais c’est pour les ava­li­ser aus­si­tôt : « tous les hommes … pos­sèdent, en tant qu’ils jouissent de la digni­té de per­sonnes, un droit inalié­nable à une édu­ca­tion… »8 Plus loin, on peut lire : « L’État doit donc assu­rer le droit des enfants à une édu­ca­tion sco­laire adé­quate… en excluant tout mono­pole sco­laire, lequel est oppo­sé aux droits innés de la per­sonne humaine. »8 et11)

Ce droit pri­mor­dial s’oppose fina­le­ment aux devoirs de l’enfant. En effet, à la nais­sance, l’être humain est tota­le­ment dépen­dant. Cette dépen­dance engendre le devoir du ché­tif petit d’homme vis-​à-​vis de ceux dont il dépend (Dieu, la famille, la cité, l’Église). C’est alors seule­ment et par consé­quent que l’on pour­ra envi­sa­ger quelque droit.

La consé­quence directe du droit des enfants, c’est la liber­té indi­vi­duelle. Une liber­té hélas mal défi­nie et qui devient la fin de l’éducation. « Il faut donc aider les enfants et les jeunes gens… dans la pour­suite de la vraie liber­té. »8 « Aussi l’Église félicite-​t-​elle les auto­ri­tés et les socié­tés civiles qui, sou­cieuses de la juste liber­té reli­gieuse, aident les familles pour qu’elles puissent assu­rer une édu­ca­tion conforme à leurs propres prin­cipes moraux et reli­gieux. »12

Certes, on pour­rait entendre cette liber­té indi­vi­duelle ou reli­gieuse dans un sens phi­lo­so­phique et théo­lo­gique juste. Mais la lec­ture inté­grale de cette consti­tu­tion ne le per­met pas.((Sans même tenir compte et du contexte du concile et des autres docu­ments qui en sont issus…)) Au contraire, elle sous-​tend une doc­trine per­son­na­liste qui fait de la per­sonne humaine l’apanage et la fin de toute la socié­té. Du reste, si le mot « per­sonne » revient 11 fois dans le texte, la locu­tion « bien com­mun » n’est pré­sente que quatre fois sans être vrai­ment pré­ci­sée ni définie.

L’homme, ce nouveau dieu !

Finalement, le texte opère dis­crè­te­ment un chan­ge­ment « poli­tique ». Là où en saine phi­lo­so­phie l’homme est par nature ani­mal poli­tique au ser­vice du bien com­mun de la socié­té (tant de l’Église que de l’État) et par là ordon­né à Dieu, il s’avère désor­mais que la socié­té est au ser­vice des droits de l’enfant (puis de l’homme). Dieu devrait-​il donc aus­si deve­nir le ser­vi­teur des droits de l’homme ?

Pour mieux comprendre

Seize textes sont issus du second concile du Vatican. On le sait, il a fal­lu quatre ans pour ache­ver l’ensemble de ces docu­ments. Certes, l’élaboration des textes conci­liaires est à peu près simi­laire pour chaque docu­ment. Mais il n’est pas tou­jours facile de s’y retrou­ver. Nous essayons ici de cla­ri­fier les méandres par­cou­rus pour cha­cun d’eux.

Avant d’entrer en lice

Aussi bien avant que pen­dant le concile, les textes sont tra­vaillés dans des com­mis­sions par­ti­cu­lières dont cha­cune pos­sède sa spé­ci­fi­ci­té. Jean XXIII avait éri­gé dix com­mis­sions pré­pa­ra­toires13 à la tête des quelles on retrou­vait un car­di­nal14 assis­té d’un secré­taire. Au début du concile, on retrou­ve­ra ces dix com­mis­sions15 avec le même car­di­nal à sa tête.

En com­mis­sion, la rédac­tion des textes prend en compte toutes les motions envoyées aupa­ra­vant par les évêques du monde entier. La pro­cé­dure est assez longue et demande plu­sieurs réunions. Du reste, chaque com­mis­sion est divi­sée en autant de sous-​commissions que le nombre de sujet à déve­lop­per l’exige.

Une fois le sché­ma rédi­gé par com­mis­sion ad hoc, il est envoyé à la com­mis­sion cen­trale pré­pa­ra­toire (ou à la com­mis­sion de coor­di­na­tion pen­dant le dérou­le­ment du concile). Si le texte est ava­li­sé, il est pro­po­sé au pape. Puis il est envoyé aux Pères conci­liaires afin qu’ils en prennent connais­sance et puissent l’étudier avec leurs théologiens.

Dans l’Aula16

1. Lorsqu’arrive le jour fixé pour la dis­cus­sion en séance du sché­ma, le car­di­nal pré­sident de la com­mis­sion pré­sente briè­ve­ment le texte puis un rap­por­teur17 dési­gné par la com­mis­sion en pro­pose et en expli­cite le contenu.

2. S’ensuit alors la dis­cus­sion sur le sché­ma18. Les inter­ven­tions portent d’abord sur le texte dans son ensemble. Après les cri­tiques géné­rales, le docu­ment est exa­mi­né cha­pitre après cha­pitre, jusqu’à épui­se­ment des inter­ven­tions ! Afin de ne pas traî­ner en lon­gueur, les modé­ra­teurs avaient reçu du pape le pou­voir, lorsqu’ils le jugeaient néces­saire, de faire arrê­ter le débat d’un cha­pitre ou même du texte entier par un vote par assis et debout.

3. Lorsque la dis­cus­sion sur un sché­ma est ache­vée, le rap­por­teur fait une brève ana­lyse des prin­ci­pales cri­tiques (emen­da­tiones en latin) appor­tées et décrit dans les grandes lignes la manière dont la com­mis­sion s’apprête à le remanier.

4. Le sché­ma repart en com­mis­sion laquelle exa­mine toutes les inter­ven­tions (amen­de­ments) et modi­fie le texte.

5. Une fois amen­dé, le sché­ma réap­pa­raît dans l’aula et le rap­por­teur explique les chan­ge­ments appor­tés19. Chaque amen­de­ment pré­sen­té est voté par l’assemblée (placet/​non pla­cet20 ). Il faut les 2/​3 des voix pour être accep­té ou rejeté.

6. Lorsque les amen­de­ments d’un cha­pitre entier ont été exa­mi­nés, le cha­pitre est mis aux voix dans son ensemble et les pères conci­liaires ont trois solu­tions : placet/​non placet/​placet jux­ta modum ((Placet jux­ta modum : accep­té avec modi­fi­ca­tion.)). Si la men­tion pla­cet a obte­nu les 2/​3 des voix, le cha­pitre est adop­té. En revanche, s’il faut addi­tion­ner les men­tions pla­cet et pla­cet jux­ta modum pour obte­nir la majo­ri­té, alors le cha­pitre est ren­voyé en com­mis­sion. Celle-​ci étu­die tous les modi21 et cor­rige le texte en fonc­tion des motions. Le texte doit ensuite retour­ner dans l’aula pour obte­nir la majo­ri­té22.

7. Lorsque chaque cha­pitre a été défi­ni­ti­ve­ment adop­té, l’ensemble du sché­ma est à nou­veau voté par placet/​non pla­cet. Comme pour chaque vote, il faut les 2/​3 des voix.

8. Le texte (et le résul­tat du vote) est alors trans­mis au pape qui juge s’il le pro­mul­gue­ra ou non.

9. Lors d’une séance publique23, un der­nier vote d’approbation est deman­dé à l’assemblée. Ce vote s’est tou­jours avé­ré posi­tif. A la suite du vote, le docu­ment est pro­mul­gué par le pape.

Abbé Gabriel Billecocq, prêtre de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X

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  1. On peut lire dans le jour­nal de Congar, à la date pour­tant des débats sur l’éducation cette réflexion : « Mais il est cer­tain qu’il y a des manœuvres. Mgr Paillet me dit que Mgr Marcel Lefebvre (le grand adver­saire des idées de liber­té) et Carli ont confé­ré pen­dant une heure. Passant près d’eux, il a sur­pris un pro­pos rela­tif à une cen­taine de signa­tures obte­nues. Il ne peut s’agir que d’une manœuvre contre le sché­ma De Libertate. » (Yves Congar, Mon Journal du Concile, éd. du Cerf, 2002, tome II, p. 278, au 18 novembre 1964. On com­prend que le sujet sur l’éducation passe en second plan… []
  2. L’encyclique est citée treize fois en note. []
  3. Les décla­ra­tions conci­liaires du concile Vatican II sont au nombre de trois : la pré­sente sur l’éducation, Dignitatis humanæ sur la liber­té reli­gieuse et Nostra Ætate sur les rela­tions avec les reli­gions non chré­tiennes. []
  4. Définition reprise de l’ouvrage de Daniel Moulinet, Vatican II racon­té à ceux qui ne l’ont pas vécu, Editions de l’Atelier 2012, p. 99. []
  5. « l’extrême impor­tance de l’éducation dans la vie de l’homme, et son influence tou­jours crois­sante sur le déve­lop­pe­ment de la socié­té moderne sont, pour le saint Concile œcu­mé­nique, l’objet d’une réflexion atten­tive. » Il s’agit là de la tout pre­mière phrase de la décla­ra­tion. []
  6. La science n’est pas un mal, au contraire. Encore faut-​il lui accor­der la place qui convient, juste milieu bien déli­cat… []
  7. L’homme est par nature un ani­mal poli­tique : on com­prend alors l’intervention légi­time de l’Etat en ce domaine. []
  8. n°1 [] [] [] []
  9. n°3 []
  10. n°7 []
  11. Mgr Elchinger fit d’ailleurs une inter­ven­tion dans l’Aula où il dis­tin­gua les droits de l’Église, de l’État, des parents. « Ces droits, fina­le­ment, découlent des droits de l’enfant qui est une per­sonne et qui, come tel, n’appartient à per­sonne. » (Cité par Antoine Wenger, Vatican II, Chronique de la troi­sième ses­sion, édi­tions du Centurion 1965, note 4 page 216 []
  12. n°7 ; cf. aus­si n°8 []
  13. Nous ne men­tion­nons pas les trois secré­ta­riats dont le rôle sera plus aléa­toire. []
  14. Ces com­mis­sions cor­res­pon­daient aux congré­ga­tions de Curie (excep­tée celle pour les laïcs). Aussi on retrou­ve­ra à la tête de la com­mis­sion le car­di­nal pré­fet de la congré­ga­tion du même nom. []
  15. Qui s’appelleront désor­mais com­mis­sions conci­liaires. []
  16. Pour plus de clar­té, plu­tôt que de don­ner des titres aux étapes, nous les avons numé­ro­tées. []
  17. Relator en latin. []
  18. Tous les pères conci­liaires ayant reçu le texte assez long­temps avant sa dis­cus­sion, il leur avait été pos­sible d’écrire leurs remarques à la com­mis­sion dont le texte était issu. Pour inter­ve­nir dans l’aula, les évêques devaient s’annoncer trois jours avant et remettre par écrits les amen­de­ments qu’ils dési­raient appor­ter. Chaque père ne dis­po­sait que de dix minutes d’intervention. []
  19. Du reste, tous les pères conci­liaires reçoivent par écrit des fas­ci­cules conte­nant tout le tra­vail de la com­mis­sion. []
  20. Littéralement : il plaît, il ne plaît pas ; autre­ment dit accep­té ou refu­sé. []
  21. Les modi, contrai­re­ment aux emen­da­tiones (amen­de­ments), sont des cor­rec­tions mineurs, plus de forme que de fond. []
  22. D’abord motion après motion puis ensuite le cha­pitre dans son ensemble par placet/​non pla­cet dans les deux cas. Il est à noter que la com­mis­sion étu­die, rend compte et par­fois insère les modi pro­po­sés sur de cha­pitres défi­ni­ti­ve­ment adop­tés. En géné­ral il s’agit de points de détails accep­tés par les pères conci­liaires. []
  23. Séance à laquelle assiste le Souverain Pontife. []