Lettre de Benoît XVI au cardinal Castrillon Hoyos du 8 juillet 2009

Au véné­ré et cher frère le car­di­nal Dario Castrillon Hoyos

Au moment où votre Éminence achève son tra­vail de pré­sident de la com­mis­sion pon­ti­fi­cale Ecclesia Dei, et suite aux nomes édic­tées aujourd’­hui dans le motu pro­prio Ecclesia uni­ta­tem, je désire vous expri­mer ma vive gra­ti­tude pour l’a­mour et le dévoue­ment qu’elle a déployée dans cette charge. 

Rappelant vos années de minis­tère pas­to­ral, je désire rendre grâces avec vous au Seigneur pour le bien accom­pli dans votre long et fidèle ser­vice auprès de l’Église de Colombie, tant comme évêque de Pereira que comme arche­vêque métro­po­li­tain de Bucaramanga, comme secré­taire et pré­sident du Conseil épis­co­pal lati­noa­mé­ri­cain, et enfin auprès du Siège apos­to­lique, appe­lé par mon véné­ré pré­dé­ces­seur, le Serviteur de Dieu Jean-​Paul II.

Je revois ce que vous avez accom­pli, avec un géné­reux enga­ge­ment, tant comme pro-​préfet et pré­fet de la Congrégation pour le Clergé, de 1996 à 2006, mais aus­si comme pro­to­diacre du Collège car­di­na­lice, de même que la col­la­bo­ra­tion offerte aux dif­fé­rents dicas­tères de la Curie romaine, par­ti­ci­pant acti­ve­ment à la sol­li­ci­tude du Pasteur de l’Église universelle.

En par­ti­cu­lier, j’ex­prime ma pro­fonde gra­ti­tude pour la pré­cieuse acti­vi­té qu’e vous avez déployé, de 2000 à aujourd’­hui, comme pré­sident de la com­mis­sion pon­ti­fi­cale Ecclesia Dei.

La conscience avec laquelle vous vous êtes enga­gé, sans épar­gner vos efforts, à la tâche confiée par le Souverain Pontife, ain­si que la col­la­bo­ra­tion que vous, Monsieur le car­di­nal, conti­nue­rez d’of­frir comme membre du Sacré Collège, rem­pli mon âme de joie et comble mon âme de la satis­fac­tion de pou­voir encore béné­fi­cier de son expérience.

Je sou­haite donc, en m’a­dres­sant à vous, Monsieur le Cardinal, vous sou­hai­ter bonne chance et pros­pé­ri­té dans le Christ Jésus, invo­quant toute grâce sur votre ministère.

En confiant votre per­sonne à la pro­tec­tion de la Bienheureuse Vierge Marie et des saints Apôtres Pierre et Paul, je vous donne de tout cœur, dans l’es­pé­rance de l’a­bon­dance des récom­penses divines et en témoi­gnage de ma proxi­mi­té fra­ter­nelle, la Bénédiction apos­to­lique, que j’é­tends volon­tiers aux per­sonnes qui vous sont proches et chères.

Benedictus PP. XVI