LES FRÈRES

de la Fraternité Saint Pie X 

Membres
d’une société sacerdotale

« La Fraternité Saint-​Pie X est une socié­té sacer­do­tale de vie com­mune sans voeux, à l’exemple des socié­tés des Missions Étrangères. » Comme telle, elle est cen­trée sur le sacer­doce et sa rai­son d’être qui est le saint sacri­fice de la messe. 

Mgr Lefebvre, ayant consta­té l’aide pré­cieuse appor­tée par les frères aux prêtres dans sa Congrégation des Pères du Saint-​Esprit, a sou­hai­té agré­ger aux prêtres de la Fraternité une com­mu­nau­té de frères auxiliaires. 

Des religieux

Les frères de la Fraternité pro­noncent les vœux de reli­gion qui les unissent étroi­te­ment au divin Maître. Se consa­crant à Dieu dans la vie reli­gieuse au même titre que les frères capu­cins, béné­dic­tins ou domi­ni­cains, ils ont pour pre­mier but la gloire de Dieu, leur sanc­ti­fi­ca­tion et le salut des âmes. Le seul mot de « reli­gieux » résume, exprime, révèle la spé­ci­fi­ci­té de leur voca­tion. Les frères de la Fraternité sont des reli­gieux. Ils en pos­sèdent les devoirs, mais aus­si les privilèges !

Quelle que soit leur acti­vi­té exté­rieure, toute leur vie revêt ain­si une dimen­sion sur­na­tu­relle enthou­sias­mante. La voca­tion de frère se défi­nit par rap­port à Dieu et non par rap­port à l’homme. Loin d’être avant tout des tra­vailleurs manuels, ils sont, comme les prêtres, des hommes de Dieu.

Insister sur l’aspect reli­gieux des frères n’efface pas le bien qu’ils opèrent dans le domaine manuel et pra­tique en fonc­tion de leurs talents. Avoir un métier en main avant d’entrer au novi­ciat est un fac­teur d’épanouissement dans la vie reli­gieuse ; ceux qui n’en ont pas acquièrent au cours de leur for­ma­tion des com­pé­tences pra­tiques utiles à leur futur ministère.

Le fait de pou­voir se ser­vir de leurs talents dans le cadre de la vie reli­gieuse est très enri­chis­sant pour les frères, à condi­tion qu’ils évitent à leur égard un atta­che­ment natu­rel exa­gé­ré. Aussi, cherchons-​nous dans la mesure du pos­sible à culti­ver ou à déve­lop­per les apti­tudes natu­relles et pro­fes­sion­nelles de nos frères pour leur équi­libre et le rayon­ne­ment de nos œuvres.

Une spiritualité
centrée sur la messe

Cette média­tion sacer­do­tale agit prin­ci­pa­le­ment à tra­vers les sacre­ments, la prière et la pré­di­ca­tion. Un tel tra­vail demande une grande sain­te­té de la part de chaque prêtre, puisqu’il est le ser­vi­teur intime de Dieu. La prê­trise demande aus­si une grande connais­sance des véri­tés morales et reli­gieuses, le déta­che­ment des biens de ce monde, une obéis­sance géné­reuse à la volon­té divine et le désir d’être sacri­fié pour le bien des autres. En fin de compte, le prêtre est un « autre Christ », l’instrument de salut choi­si par Dieu. 

Une dévotion
à Marie, à la Sainte Famille, à saint Joseph et à saint Michel

« La Fraternité est aussi sous l’égide de Marie. » C’est pourquoi, les frères ont à cœur de développer leur dévotion envers la Sainte Vierge par la récitation quotidienne du chapelet, voire du rosaire, et entretiennent un amour particulier pour Notre-​Dame de Compassion, « aimant ainsi se trouver avec elle auprès de l’autel, en expiation de leurs propres fautes et de celles de tous les pécheurs du monde, spécialement les agonisants ». Ils nourrissent également une dévotion particulière envers saint Joseph, la Sainte Famille et saint Michel archange. 

Des auxiliaires des prêtres

Au-​delà du fon­de­ment de leur vie spi­ri­tuelle, leur but spé­ci­fique est de ser­vir le sacer­doce de Notre Seigneur Jésus-​Christ et « de venir en aide aux prêtres dans tous leurs minis­tères », qu’il s’agisse de les déchar­ger de tâches maté­rielles ou de par­ti­ci­per plus direc­te­ment à l’apostolat, dans les lieux de culte, les écoles ou les missions.

Des modèles pour les prêtres

Sous le rap­port des vœux, les frères sont pour les prêtres des repères, des réfé­rences, des modèles. En effet, les prêtres de la Fraternité ne pro­noncent pas expli­ci­te­ment le vœu de pau­vre­té ni celui d’obéissance. Ils doivent bien sûr culti­ver l’esprit de ces vœux puisque le prêtre est « le reli­gieux de Dieu », mais leur enga­ge­ment sous ce rap­port est moins éten­du que celui des frères. Les prêtres pos­sèdent des biens maté­riels (voi­ture, ordi­na­teur, livres…), et ils peuvent hélas ! s’y atta­cher. C’est pour­quoi, il leur est très pro­fi­table d’avoir à leurs côtés des frères qui leur rap­pellent par leur vie leur idéal sacer­do­tal. Les frères par leur exemple aident les prêtres à conser­ver l’esprit reli­gieux et sont « comme les anges gar­diens de nos com­mu­nau­tés ». Mgr Lefebvre ayant été reli­gieux, a fon­dé une socié­té de vie com­mune sans vœux, non pas pour détour­ner les prêtres de l’esprit reli­gieux, mais uni­que­ment en rai­son des dif­fi­cul­tés qu’aurait entraî­nées la mise en appli­ca­tion des vœux de pau­vre­té et d’obéissance. Vu leur genre de minis­tère, ils auraient pas­sé leur temps à deman­der des auto­ri­sa­tions à leur supé­rieur pour les besoins de leur apostolat. 

Un apostolat fécond

Une consé­quence de la vie cachée en Dieu des frères de la Fraternité est leur fécon­di­té apos­to­lique. Il n’est pas exa­gé­ré d’affirmer qu’ils peuvent être apôtres autant voire plus que les prêtres, mal­gré leur vie géné­ra­le­ment plus reti­rée du monde. Leur sublime obla­tion inté­rieure les trans­forme peu à peu en Dieu et attire sur les âmes de nom­breuses béné­dic­tions. À ces actes inté­rieurs s’ajoute pour cer­tains un apos­to­lat plus direct. En effet, si cer­tains frères sont sur­tout sol­li­ci­tés pour déchar­ger les prêtres de dif­fé­rentes tâches maté­rielles (éco­no­mat, jar­di­nage, cui­sine, entre­tien des bâti­ments, secré­ta­riat), d’autres enseignent le caté­chisme, dirigent la cho­rale, tiennent des patro­nages, visitent des malades, ou se dévouent au ser­vice des enfants dans nos écoles, ce qui est aujourd’hui le cas de la moi­tié des frères dans le District de France. 

Le rôle clé des frères dans les écoles

C’est une grâce immense pour la Fraternité d’avoir des frères dans les écoles. Ils y rem­plissent un rôle clé. Présents 24 heures sur 24 auprès des élèves, ils les édi­fient par leur exemple et sont d’excellents inter­mé­diaires entre les enfants et les prêtres. Plus ils sont nom­breux, plus leur tra­vail auprès des enfants est pro­fond. Des jeunes gens équi­li­brés qui n’ont ni les dons pour le sacer­doce ni ceux exi­gés pour une voca­tion manuelle, ont ten­dance à exclure a prio­ri la pos­si­bi­li­té d’une voca­tion reli­gieuse, alors qu’ils auraient leur place dans nos écoles. Puissent les frères des écoles être les pion­niers de frères édu­ca­teurs ! Notre jeu­nesse a tant à rece­voir de la part de bons et saints frères ! En tant que reli­gieux, ils rem­plissent un rôle primordial. 

Le discernement de la vocation

Une dif­fi­cul­té à sur­mon­ter pour sus­ci­ter des voca­tions de frères est le manque d’élan de beau­coup de jeunes gens. Plusieurs ont les qua­li­tés requises, mais n’osent pas frap­per à la porte du sémi­naire où se trouve le novi­ciat. Soit ils se sentent indignes de la voca­tion, soit ils se demandent s’ils arri­ve­ront à per­sé­vé­rer toute leur vie dans une telle voie. Cette dis­po­si­tion de défiance de soi est bonne, mais à condi­tion d’y joindre une grande confiance en Dieu. Le bon Dieu est fidèle. Il ne nous aban­don­ne­ra jamais le premier. 

Une autre difficulté touche d’autres jeunes gens. Ils veulent à tout prix devenir prêtres alors qu’il leur manque certaines qualités pour y parvenir, et ont en revanche des talents qui leur permettraient d’être d’excellents frères. Puissent-​ils avoir assez d’humilité et de simplicité pour renoncer à une vocation qui n’est pas faite pour eux et pour accepter celle où ils pourront rendre gloire à Dieu, se sauver et assurer le salut de beaucoup d’âmes ! Qu’ils comprennent que la vocation de frère n’est pas une vocation au rabais, tant s’en faut ! Elle n’est pas inférieure à la vocation sacerdotale, mais d’une autre nature. Que faut-​il donc pour devenir frère dans la Fraternité ? La vocation s’identifie avec le don de soi. Est appelé celui qui a le désir profond de servir Dieu et qui a la docilité pour se laisser former. À cela s’ajoutent un minimum de dons naturels et une santé suffisante. Pour y voir plus clair, le meilleur moyen est de s’ouvrir à un prêtre et de faire un petit séjour au séminaire. Un passage au séminaire est souvent déterminant pour dissiper certaines illusions ou au contraire pour confirmer une vocation.

Que faut-​il donc pour devenir frère dans la fraternité ?

Des auxiliaires des prêtres

Au-​delà du fon­de­ment de leur vie spi­ri­tuelle, leur but spé­ci­fique est de ser­vir le sacer­doce de Notre Seigneur Jésus-​Christ et « de venir en aide aux prêtres dans tous leurs minis­tères », qu’il s’agisse de les déchar­ger de tâches maté­rielles ou de par­ti­ci­per plus direc­te­ment à l’apostolat, dans les lieux de culte, les écoles ou les missions.

Une formation en trois ans

  • L’année de pos­tu­lat, qui se ter­mine par la prise d’habit, et l’année de novi­ciat, qui se clôt par les pre­miers vœux, sont là pour aider le frère à déve­lop­per les ver­tus religieuses.
  • Une troi­sième année au sémi­naire per­met au jeune pro­fès de per­fec­tion­ner ses talents et de mettre en pra­tique ses vœux dans un cadre privilégié.
  • Durant ces trois années, le frère par­tage sa jour­née entre la prière, les cours, les acti­vi­tés manuelles, et les moments de détente.
  • On ne demande pas une sain­te­té par­faite dès l’entrée au novi­ciat, mais un désir réel de tendre à la per­fec­tion. La for­ma­tion dis­pen­sée dans le cadre du novi­ciat aide le frère à se boni­fier. Il s’agit pour lui d’acquérir de bonnes bases spi­ri­tuelles, mais aus­si dans la mesure du pos­sible de déve­lop­per un savoir-​faire dans diverses disciplines.
  • Il est for­mé par un maître des novices secon­dé par d’autres frères. L’exemple de bons frères favo­rise gran­de­ment les pre­miers pas du néo­phyte dans la vie religieuse.
  • À l’issue de sa for­ma­tion, le jeune pro­fès est envoyé en prieu­ré, en école, en France ou à l’étranger, selon ses com­pé­tences et les besoins du ministère.

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