A partir d’une définition erronée de la liberté, c’est tout un système philosophique qui s’est développé pendant des siècles et a influencé profondément les esprits en leur donnant l’idée que la liberté de conscience serait un absolu, une valeur que tout homme devrait revendiquer.
Ce dérèglement de la pensé, qu’on a rapidement nommé libéralisme, fut adopté par un nombre grandissant de catholiques au XIXe siècle. Beaucoup de catholiques libéraux usèrent aussi du prétexte de la demande du pape Léon XIII en faveur d’un ralliement des catholiques français au régime républicain.
Les auteurs antilibéraux et les papes attaquèrent vigoureusement ce courant de pensée du libéralisme catholique et ses représentant, véritables loups déguisés en brebis bêlant les mots « tolérance », « réconciliation » et « liberté ».
L’abbé Roussel, docteur en philosophie, nous donne une analyse magistrale de ce fléau du libéralisme dit « catholique ». Une analyse qui garde toute son actualité, presque un siècle après la première édition de ce livre. Il nous rappelle combien il est nécessaire d’être antilibéraux pour demeurer catholiques.
L’abbé Ange Roussel est né en 1884 à Fougères, il a été ordonné prêtre en 1914. Il fut professeur au Grand Séminaire de Rennes et docteur de philosophie.
« Le Livre de l’abbé Roussel donne une parfaite idée du libéralisme et du danger du catholicisme libéral, qui a proliféré à l’occasion du ralliement, s’est développé dans le Sillonisme, le modernisme et le progressisme, pour triompher à l’occasion du concile pastoral d’aggiornamento de Vatican II, et enfin détruire tout ce qui restait de spécifiquement catholique dans la foi, la morale, la liturgie, dans les institutions de l’Eglise par l’application de l’esprit œcuménique et démocratique. » (Mgr Marcel Lefebvre)