Le Couvent de l’Immaculée Conception a été le premier couvent de religieuses dans la ville de Quito, en Équateur. La noblesse catholique de la ville de Quito demanda cette faveur au roi Philippe II, de sorte que les femmes de la colonie puissent profiter des avantages de la vie religieuse. Cinq Sœurs professes de l’Ordre furent envoyées par l’Espagne comme mères fondatrices du nouveau couvent. Elles étaient accompagnées par une jeune fille de 13 ans, Mariana de Jesús Torres – nièce de la Mère Supérieure. Elle allait devenir la plus connue des mères fondatrices, mais elle est restée presque inconnue en dehors de l’Equateur jusqu’au 20ème siècle. Le couvent fut fondé officiellement le 13 Janvier 1577.
La jeune novice fit de rapides progrès dans la vie spirituelle et apprécia et reçu beaucoup de faveurs du Ciel. Elle pratiqua également la pénitence sévère et fut choisi par Dieu à souffrir comme une âme victime. Beaucoup de ses souffrances étaient occasionnés par certaines de ses sœurs en religion qui étaient laxistes, et qui se rebellèrent contre la manière de vie austère instauré par le Bienheureux Beatriz de Silva et les mères fondatrices espagnoles, et régis par la Sainte Règle de la Communauté. Finalement Madre Mariana fut choisi pour être Abbesse à la place de sa tante malade, qui mourut peu après.
Première Apparition de Notre-Dame du Bon Succès [1] le 2 février 1594
Très tôt le matin du 2 Février 1594, Mère Mariana était en prière dans le chœur supérieur du couvent, implorant avec ferveur Jésus et Marie pour le soulagement de nombreux événement sévères auxquels le couvent avait été soumis. Au cours de sa longue prière, elle entendit une voix douce appeler son nom. Se levant rapidement, elle vit la Vierge Marie tenant l’Enfant Jésus dans son bras gauche. Se demandant qui c’était, Notre-Dame répondit :
Je suis Marie du Bon Succès, la Reine du Ciel et de la Terre … comme sa Mère, je porte (l’Enfant Jésus) ici, dans mon bras gauche, afin qu’ensemble nous puissions arrêter la main de la justice divine, qui est toujours si prête à châtier ce monde malheureux et criminel.
Dans ma main droite, je porte la crosse que vous voyez, car je désire gouverner ce couvent comme Abbesse et Mère … Satan va commencer à essayer de détruire cette œuvre de Dieu … Mais il ne réussira pas, parce que je suis la Reine de Victoires et la Mère du Bon Succès, et c’est sous cette invocation que je désire être connue à travers tous les temps …
La Très Sainte Vierge Marie plaça l’enfant Jésus dans les bras de Mère Mariana, lui donnant un fort désir de souffrir comme une âme victime.
Notre-Dame Commande qu’une Statue soit Fabriquée
Notre-Dame apparut de nombreuses fois à Mère Mariana. Lors de l’apparition du 16 Janvier 1599, Notre-Dame commanda à Mère Mariana d’avoir une statue la montrant comme elle avait apparut à la sainte religieuse. Elle lui ordonna alors de mesurer sa taille avec le cordon de son habit religieux. Notre-Dame promit ce qui suit :
Quand les tribulations de l’esprit et les souffrances du corps les opprimeront et qu’ils sembleront se noyer dans une mer sans fond, laissez-les contempler mon image sainte, qui sera pour eux une étoile pour les naufragés. Je serai toujours là, prête à écouter leurs lamentations et à calmer leurs pleurs. Dites-leur qu’ils doivent toujours avoir recours à leur Mère avec foi et amour …
Avertissements à propos du 20e Siècle
Tôt dans la matinée du 21 Janvier 1610, Mère Mariana fut favorisée par une apparition des archanges Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël. Puis Notre-Dame apparut et fit de nombreuses prédictions :
Ainsi, je te le fais savoir que de la fin du 19e siècle et peu après le milieu du 20e siècle, dans ce qui est aujourd’hui la Colonie et sera alors la République de l’Equateur, les passions vont éclater et il y aura une corruption totale des mœurs. Satan régnera presque entièrement par le moyen de la secte maçonnique.
Ils se concentreront principalement sur les enfants afin de soutenir cette corruption générale. Malheur aux enfants de ces moments ! Il sera difficile de recevoir le sacrement du Baptême, et également celui de la Confirmation … Souvent, durant cette époque, les ennemis de Jésus-Christ, à l’instigation du diable, vont voler des hosties consacrées dans les églises, afin qu’ils puissent profaner les espèces eucharistiques …
Comme pour le sacrement du mariage … il sera attaqué et profondément profané … L’esprit catholique va rapidement être contaminé ; la précieuse lumière de la Foi sera progressivement éteinte … Ajouté à cela seront les effets de l’éducation laïque, qui sera l’une des raisons de la pénurie de vocations sacerdotales et religieuses.
Le sacrement de l’Ordre sera ridiculisé, opprimé et méprisé … Le diable va essayer de persécuter les ministres du Seigneur de toutes les manières possibles, il travaillera avec perspicacité cruelle et subtile afin de les dévier de l’esprit de leur vocation et va corrompre beaucoup d’entre eux. Ces prêtres dépravés, qui scandaliseront le peuple chrétien, créant la haine des mauvais catholiques et les ennemis de l’Église catholique romaine et apostolique à tous les prêtres …
En outre, dans ces temps malheureux, il y aura un luxe effréné, qui piègera le reste dans le péché et fera la conquête d’innombrables âmes frivoles, qui seront perdus. L’innocence ne pourra presque plus se trouver chez les enfants, ni la modestie chez les femmes. En ce moment suprême de la nécessité de l’Eglise, celui qui doit parler se taira.
Les Apparitions seront connues au 20e Siècle
Tôt dans la matinée du 2 Février 1610, Notre-Dame apparut de nouveau à Mère Mariana et répéta sa commande d’avoir une statue. Puis elle ajouta :
Dites à l’évêque que c’est ma volonté et la volonté de mon Très Saint Fils que votre nom soit caché à tout prix … car il n’est pas approprié pour n’importe qui à l’heure actuelle de connaître les détails ou l’origine de la façon dont cette statue est venue à être faite. Cette information ne sera connue du grand public qu’au 20e siècle.
Durant cette époque, l’Eglise se trouvera attaquée par des hordes terribles de la secte maçonnique, et cette pauvre terre équatorienne sera angoissante à cause de la corruption des mœurs, luxe effréné, une presse impie, et l’éducation séculier. Les vices de l’impureté, le blasphème et les sacrilèges vont dominer dans ces moments de désolation dépravée, et où celui qui doit parler sera silencieux …
La Statue est terminée par des Anges
Le sculpteur de la statue de Notre-Dame du Bon Succès a été effectivement nommé à ce travail par Notre-Dame elle-même.
Néanmoins, le travail a été prévu pour être complété par les anges. Mère Mariana fut témoin de ce prodige tôt dans la matinée du 16 Janvier 1611. Elle a vu dans la vision de la Très Sainte Trinité, la Très Sainte Vierge Marie, les neuf chœurs des anges, et en particulier les Archanges Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël, avec le séraphique Saint François. Ces quatre derniers approchèrent de la statue et terminèrent le travail que le sculpteur avait eu l’intention de terminer ce jour-là. Puis elle vit Notre-Dame y entrer et animer la statue.
Tous ces faits ont été attestés par Mère Mariana à l’évêque, avant que la statue ne soit solennellement consacrée et installée. Le sculpteur, lui aussi, a témoigné qu’il n’avait pas terminé la statue, et que ça doit être l’œuvre des Anges.
Cinq Prophéties pour notre temps
La plus importante des apparitions de Notre-Dame du Bon Succès eu lieu presqu’à la fin de la vie de Mère Mariana. Le matin du 2 Février 1634, jour de la fête de la Purification de la Très Sainte Vierge Marie, Mère Mariana priait devant le Saint Sacrement, le suppliant qu’elle puisse être unie à lui et qu’elle soit englouti dans cet amour qui appartient à la Vierge. Elle lui rappela également de protéger et préserver ses filles dans ce couvent bien-aimé.
Comme elle achevait cette prière, elle vit la lumière s’éteindre du sanctuaire, laissant l’autel complètement sombre. Notre-Dame lui apparue pour lui dire que Notre-Seigneur avait entendu ses clameurs et mettrait fin à son exil terrestre en moins d’un an :
Préparez votre âme de telle sorte que, de plus en plus épurée, qu’elle puisse entrer dans la plénitude de la joie de Notre-Seigneur. Oh ! Si les mortels, et en particulier les âmes religieuses, pouvaient savoir ce que le ciel est et ce qu’il est de posséder Dieu ! Ils vivraient certainement autrement ! Pas plus qu’ils n’épargneraient aucun sacrifice pour le posséder !
La Très Sainte Vierge Marie expliqua ensuite les cinq sens de la lumière du Tabernacle qui avait été éteinte sous les yeux de Mère Mariana.
I. La première signification est que à la fin du 19e siècle et dans le 20e siècle, diverses hérésies seront propagées sur cette terre, puis dans une république libre. Comme ces hérésies se propageront et domineront, la précieuse lumière de la foi s’éteindra dans les âmes par la corruption presque totale des coutumes (des mœurs). Durant cette période, il y aura de grandes calamités physiques et morales, publiques et privées.
Le petit nombre d’âmes qui, caché, essayera de préserver le trésor de la foi et les vertus, souffrira un martyre indiciblement cruel et prolongé. Beaucoup d’entre eux succomberont à la mort de la violence de leurs souffrances, et ceux qui se sacrifieront pour l’Église et le pays seront comptabilisés comme des martyrs.
Afin de libérer les hommes de la servitude de ces hérésies, ceux dont l’amour miséricordieux de mon Très Saint Fils destinera à la restauration auront besoin d’une grande force de volonté, de constance, de courage et beaucoup de confiance en Dieu. Pour tester cette foi et la confiance du juste, il y aura des occasions où tout sera semblera être perdu et paralysé. Ce sera alors l’heureux début de la restauration complète.
Ces âmes choisies, qui restaureront la santé de l’Église, sont décrites en détail, comme les apôtres des derniers temps, par Saint Louis-Marie de Montfort dans sa Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge Marie..
II. « La deuxième raison, » dit Notre-Dame, « c’est que mon couvent, étant fortement réduit en taille, sera immergé dans un océan sans fond d’amertume indicible, et semblera se noyer dans ces diverses eaux de tribulations. » Beaucoup de vocations authentiques périront, continua-t-elle. L’injustice entrera même dans ce couvent, « déguisée sous le nom de fausse charité, elle fera des ravages dans les âmes. » Et les âmes fidèles, pleurant et implorant en secret que de tels moments terribles soient raccourcie, subiront un martyr continu et lent.
III. « La troisième raison pour laquelle la lampe fut éteinte c’est à cause de l’esprit d’impureté qui sature l’atmosphère de ces moments. Comme un océan sale, cette impureté se déroulera dans les rues, les places et lieux publics avec une liberté étonnante. Il n’y aura presque pas d’âmes vierges dans le monde, » lui dit Notre-Dame. La fleur délicate de la virginité sera menacée par l’anéantissement complet. Toutefois, Elle promit qu’il y aurait toujours des bonnes âmes dans des cloîtres où elles pourraient prendre racine, grandir et vivre comme un bouclier pour dévier la colère divine. « Sans la virginité, » dit-Elle, « il serait nécessaire pour le feu du ciel de tomber sur ces terres pour les purifier. »
IV. La quatrième raison pour laquelle la lampe fut éteinte, c’est que les sectes maçonniques, ayant infiltré toutes les classes sociales, auront subtilement introduit leur enseignement dans les milieux domestiques afin de corrompre les enfants, et le diable se glorifiera de manger sur la délicatesse exquise des cœurs des enfants.
« En ces temps malheureux, » prédit Notre-Dame, « le mal lancera un assaut sur l’innocence de l’enfance. De cette façon, les vocations au sacerdoce seront perdues, ce qui sera une véritable calamité. »
Une fois encore, Notre-Dame promit que pendant ces temps, il y aura encore des communautés religieuses qui soutiendront l’Église et aussi de saints ministres de l’autel – et de belles âmes cachées, qui travaillerons avec courage, zèle et désintéressement pour le salut des âmes. « Contre eux, » avertit-elle, « les impies feront rageusement une guerre cruelle, laissant tomber sur eux des vitupérations, des calomnies et des vexations pour faire obstacle à l’accomplissement de leur ministère. Mais eux, comme des colonnes fermes, resteront inébranlable et confronteront le tout avec l’esprit d’humilité et de sacrifice qu’ils auront acquis, en vertu des mérites infinis de mon Fils Très Saint, Qui les aime dans les fibres les plus intimes de Son Cœur Très Saint et tendre. »
« Pendant ce temps, » prédit Notre-Dame, « le clergé séculier sera loin de son idéal, parce que les prêtres deviendront négligents dans leurs devoirs sacrés. Manquant de la boussole divine, ils s’écarteront de la route tracée par Dieu pour le ministère sacerdotal et ils deviendront attachés aux biens à la richesse, et les richesses dont ils s’efforceront indûment d’obtenir.
« Comme l’Eglise souffrira à cette occasion – la nuit obscure de l’absence d’un Prélat, un Père pour veiller sur eux avec amour, douceur paternelle, force, discernement et prudence. Beaucoup de prêtres perdront leur esprit, en mettant leurs âmes en grand danger. »
Notre-Dame continua à expliquer la quatrième raison de l’extinction de la lumière du Tabernacle :
« Par conséquent, prier avec insistance sans se fatiguer et pleurer avec des larmes amères dans le secret de votre cœur. Implorez notre Père Céleste qui, pour l’amour du Cœur Eucharistique de mon Fils Très Saint et de Son Précieux Sang versé avec tant de générosité … Il pourra prendre en pitié ses ministres et mettre un terme à ces moments inquiétants, et envoyer à l’Eglise un Prélat [2] qui restaurera l’esprit de ses prêtres.
« Mon Très Saint Fils et moi aimerons ce fils préféré avec un amour de prédilection, et nous le récompenserons avec une rare capacité, humilité de cœur, docilité à la Divine inspiration, la force de défendre les droits de l’Église, et une tendresse et une compassion du cœur, de sorte que, comme un autre Christ, il aidera les petits et les grands, sans mépriser les âmes les plus malheureuses qui le lui demanderont pour atteindre la lumière et recevoir des conseils pour faire face à leurs doutes et leurs difficultés. Entre ses mains, la balance du sanctuaire sera placée, de sorte que tout soit pesé avec une mesure raisonnable et Dieu sera glorifié. »
Notre-Dame poursuivit :
« La tiédeur de l’ensemble des âmes consacrées à Dieu dans l’état sacerdotal et religieux va retarder la venue de ce Prélat et Père. Ce sera alors une des raisons pour le maudit diable de prendre possession de cette terre, où il réalisera ses victoires par le biais d’un peuple étranger et infidèle, si nombreux que, comme un nuage noir, il obscurcira le ciel pur de cette République consacrée au Sacré-Cœur de mon Divin Fils.
« Avec ces gens, tous les vices entreront et attireront à leur tour chaque type de châtiment, comme les épidémies, les famines, les combats internes et externes, des litiges avec d’autres nations, et de l’apostasie, la cause de la perdition de plusieurs âmes si chères à Jésus-Christ et à moi.
« Afin de dissiper ce nuage noir qui empêche l’Eglise de jouir de la journée claire de la liberté, il y aura une guerre redoutable et effroyable, qui verra le sang des compatriotes et des étrangers, de prêtres séculiers et réguliers, et des religieux. Cette nuit sera la plus horrible, car, humainement parlant, le mal semblera triompher.
« Cela marquera donc l’arrivée de mon heure, quand, d’une façon merveilleuse, je détrônerai le fier et maudit Satan, je le piétinerai sous mes pieds et l’entraverai dans l’abîme infernal. Ainsi, l’Église et le pays seront enfin libres de sa cruelle tyrannie. »
V. La cinquième raison pour laquelle la lampe fut éteinte est due au laxisme et la négligence de ceux qui possèdent une grande richesse, qui seront indifféremment rester là à regarder l’Eglise opprimée, la vertu persécutée, et le triomphe du diable, sans pieusement employer leurs richesses pour la destruction de ce mal et la restauration de la Foi. Et c’est aussi à cause de l’indifférence de la population qui a permis que le Nom de Dieu soit progressivement éteint et en adhérant à l’esprit du mal, se livrant librement aux vices et aux passions.
« Hélas ! ma fille choisie ! S’il t’était donné de vivre à cette époque ténébreuse, tu mourrais de chagrin de voir que tout ce que je t’ai révélé ici a eu lieu. Mais mon Très Saint Fils et moi avons un très grand amour pour cette terre, notre héritage, que nous désirons, même maintenant, l’application de vos sacrifices et vos prières afin de raccourcir la durée d’une telle terrible catastrophe ! »
Accablée par l’ampleur des maux qu’elle a vus et les âmes innombrables qui seraient condamnées pendant ces périodes, Mère Mariana tomba inconsciente. Les Sœurs la trouvèrent là, comme si elle était morte, malgré les violents battements de son cœur. Tous les efforts du médecin pour lui rendre la conscience s’avérèrent inutile. En fait, dit-il, humainement parlant, sa vie aurait dû se terminer à cause du choc qu’elle avait reçu.
Les Sœurs l’entouraient, suppliant le ciel de leur laisser leur grand trésor, la dernière des Mères Fondatrices, « le pilier de l’observance, la colonne de la maison. » Deux jours plus tard, Mère Mariana ouvra les yeux, et encouragea ses Sœurs à continuer à suivre la règle, et les consola en leurs disant qu’elle resterait encore avec elles pendant peu de temps.
Dernière Apparition de Notre-Dame du Bon Succès le 8 décembre 1634
Au cours des dix derniers mois de sa vie, Mère Mariana ne recouvra jamais complètement la vigueur de sa santé et fut souvent obligée de rester au lit. Dans la maladie ainsi que dans la santé, elle édifiait la Communauté avec son exemple. Au milieu de ses douleurs intenses, elle a toujours maintenu un sourire sur ses lèvres, une admirable sérénité et un esprit imperturbable, propre à une âme dont la vie se déroulait dans l’ombre de la croix.
Tard dans la nuit du 8 Décembre 1634, jour de la fête de l’Immaculée Conception, Notre-Dame est apparue pour la dernière fois à la Mère Mariana. Elle était de nouveau accompagnée par les Archanges Saint Michel, Saint Gabriel et Saint Raphaël. Après de nombreuses révélations, Notre-Dame conclut :
Au 20e siècle, cette dévotion (à Notre-Dame du Bon Succès) sera source de prodiges dans les sphères spirituelles ainsi que dans les sphères temporelles, parce que c’est la volonté de Dieu de réserver cette invocation et cette connaissance de votre vie pour ce siècle, lorsque la corruption des attitudes et des comportements sera presque générale et la précieuse lumière de la foi éteinte …
Mère Mariana de Jesús Torres décéda d’une mort plus sainte à 15h00 le 16 Janvier 1635 – tout comme elle l’avait prédit.
De plus en plus au cours des quatre cents dernières années, les prophéties de Notre-Dame du Bon Succès ont été remplies. Les 19e et 20e siècles prouvèrent de manière étonnante l’exactitude des prophéties. Le message de Notre-Dame et la dévotion à Notre-Dame du Bon Succès sont désormais d’autant plus important au 21e siècle. Comme nous le voyons dans le monde englouti dans l’erreur, l’hérésie et la sensualité, pour ne pas mentionner les vices de toutes sortes, l’appel de Notre-Dame à la prière, la réparation et la pénitence deviennent d’autant plus urgentes. Comment pouvons-nous ne pas tenir compte du plaidoyer de Notre-Dame et travailler au quotidien pour consoler son Très Tendre et Immaculé Cœur et le Sacré-Cœur de son divin Fils ?
- Signification de « Bon Succès ». L’origine du nom est vraisemblablement espagnole, depuis Sagunto près de Valence. Le pape Paul V a repris cette dénomination, mais sur le témoignage de religieux espagnols. Il faut donc entendre « Buen Suceso » en espagnol, soit : « buen » : bon et « suceso » : événement. Littéralement : « bon évènement » ou « heureux évènement ». Ceci nous rappelle naturellement en français « bonne nouvelle » et nous pensons que l’invocation espagnole « Nuestra Señora del Buen Suceso » a pour équivalent en français celle bien connue de « Notre-Dame de Bonne Nouvelle ».[↩]
- Il est clair pour un grand nombre que « Mgr Lefebvre est le prélat prédit par Notre Dame de Bon Succès à Quito en 1634. Mgr Lefebvre ne s’est pas désigné lui-même comme défenseur de la foi. C’est la Providence qui le désigna. Comme il avait suivi la volonté de Dieu toute sa vie, il allait simplement continuer de le faire dans ce nouveau combat. » Abbé Jean Violette in Editorial de février 2006.[↩]