Pèlerinage international à Lourdes : 24, 25 et 26 ocotobre 2015
Reportage n° 8 : Salut du Très Sacrement et bénédiction des malades
Le moment tant attendu, tant désiré par les malades et par
leurs proches : la bénédiction du Très Saint Sacrement
Salut du Très Sacrement et bénédiction des malades
Après que le Saint Sacrement fut rapporté dans la basilique, une bénédiction, donnée par M l’abbé Christian Bouchacourt , Supérieur du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, présenta le corps du Christ enchâssé dans l’ostensoir à la face de plusieurs centaines de malades : les uns dans leur chaise roulante, d’autres appuyés sur leur béquille, la plupart assis ou allongés dans ces charettes bleues qui portent toutes le nom d’un généreux donateur qui finança une voiture en remerciement d’une guérison passée.
« Mon Dieu, si vous le voulez, vous pouvez me guérir » disent les invocations. Lourdes est une poignante école de l’espérance.
A Lourdes, Dieu vient au devant de ceux qui peinent, de ceux qui souffrent, de ceux qui ont besoin d’être soulagés. Comme le paralytique descendu auprès de son Fils, ils viennent se confier à Lui et se livrer à sa clémence. A leurs côtés, les vaillantes petites sœurs de Saint-Jean-Baptiste du Rafflay déploient une charité inégalable pour subvenir aux moindres besoins matériels de chacun d’entre eux.
Après la fin de ces cérémonies, les fidèles eurent juste le temps de se restaurer avant de revenir pour une longue nuit d’adoration jusqu’à 8 heures le lendemain matin.
Toute la nuit, le Saint Sacrement resta là au milieu de cette immense basilique, exposé à la vénération des fidèles. Vidée des foules de la matinée et de l’après-midi , cette gigantesque coquille abrita le Corps réel de Jésus Christ.
Ici, c’est une mère de famille qui revenait méditer après avoir couché ses enfants, Là, c’est un Père Capucin qui – entre deux colonnes de béton – absolvait les péchés jusque très en avant dans la nuit.
Un peu plus loin, à la Grotte, l’obscurité et les froides températures imposaient l’anonymat à ces enfants de Dieu cachés sous leurs longs manteaux.
Le scout, la religieuse, le séminariste, le père de famille ou le prêtre se confiaient tous à leur mère commune au son de l’eau de cette fontaine miraculeuse qui jaillit sans interruption depuis quelques cent cinquante années.
Dehors, une voûte étoilée couvrait de son grand manteau la ville de Lourdes. Comment ne pas y voir la symbolique tutelle de notre Mère du ciel ?
Suite des reportages
Reportage n° 9 : Messe solennelle des Apparitions
Reportage n° 10 : clôture du pèlerinage à la Grotte
Reportage n° 11 : portraits et insolites d’un beau pèlerinage catholique
Merci aux reporters de La Porte Latine et aux photographes : Photos originales de M. l’abbé Xavier Lefebvre et de M. P. |