Mardi 9 octobre 2012
Hier nous avons reçu la missive suivante d’un de nos donateurs : « S’il vous plait, il y a tant de jeunes femmes de culture chrétienne à sauver, pourquoi aider une musulmane en tchador, qui ne fera certes pas baptiser son bébé ?… En budget limité, choix limité. Il devient donc fondamental de ne donner – en priorité – qu’aux occidentaux de culture chrétienne. En conséquence, effacez-nous de votre fichier, car mon épouse ne donnera plus à SOS Mamans et ces informations la contrarient fortement pour ne pas dire plus. »
Aujourd’hui nous avons adressé à ce Monsieur la réponse suivante : « D’accord, dites s.v.p. à votre épouse si elle trouve un bébé à sauver, on l’aidera volontiers à le sauver. Nous sauvons TOUS les bébés que le Bon Dieu met sur notre chemin. Il n’y a aucun choix ni aucune préférence, TOUS ! Le Bon Samaritain aussi n’a pas choisi celui qui se trouvait sur son chemin de Jérusalem à Jéricho. Il est descendu de son âne et a sauvé le malheureux. – En attendant, suivant votre demande, nous vous rayons de nos listes de donateurs et destinataires. Bien cordialement, et en vous remerciant de l’aide que vous nous avez offerte jusqu’à présent, SOS MAMANS (UNEC). »
En vérité nous avons entendu pire, même (et surtout ?) sur les perrons de nos églises : « Mais arrêtez de sauver les bébés des non-Français ! Nous faisons tout pour stopper l’immigration, et vous sauvez leur progéniture, c’est inadmissible, on marche sur la tête ! » Ou encore une dame très pieuse qui nous avait demandé en 1997 : « J’aimerais bien sauver un bébé de l’avortement. Ca coûte combien ? » Un peu étonnés, nous avions répondu : « Il n’y a pas de montant standard, cela varie beaucoup ; les dépenses les plus élevées que nous avons eues pour aider une maman à ne pas avorter son bébé, étaient de 52.000 Francs » (aujourd’hui env. 7900 Euro). Sur le champ la dame s’est assise et a rempli un chèque à Sos Mamans de … 52.000 Francs. A Noël nous avions le baptême de quatre bébés sauvés. Nous avions invité nos amis pour fêter les bébés fraîchement baptisés, autour d’une galette. La donatrice en question y est venue. Elle demanda : « Maintenant j’aimerais bien voir le bébé que j’ai contribué à sauver ». On lui a présenté le seul des 4 bébés baptisés qui était noir. Elle le regarda et resta de marbre. Quelques jours plus tard nous avons reçu une lettre de cette dame : « Je suis déçu. Je pensais que j’avais contribué à sauver un bébé bien français. Mais là… Je regrette de vous avoir donné ce chèque. » Notre réponse, là aussi très courte, n’a pas tardé : « Madame, vous êtes raciste. Il n’y a qu’une solution, allez vous confesser à un prêtre. En attendant vous êtes rayée de notre liste des donateurs ». Trois mois plus tard nous avons reçu une nouvelle lettre de cette dame : « Je suis allée me confesser. Voici un chèque de 3000 Francs (env. 500 Euro), avec la demande de bien vouloir m’accepter de nouveau sur votre liste des donateurs ». C’était il y a 15 ans. Entre temps cette dame est décédée et a vu le Juge Eternel. Heureusement elle n’était pas raciste.
Bien sûr, nous aussi – comme le Bon Dieu Lui-même – avons des préférences, mais face à la VIE, surtout celle d’un petit bébé, il n’y a plus de couleurs ni de nationalités : tous sont créés par Dieu, tous sont à sauver. Même les pompiers ont compris cela : est-ce qu’ils crient vers l’immeuble en feu, d’en haut de leur échelle de secours, avant de déclencher leur lance à eau : « Est-ce qu’il y a des immigrés là-dedans ? » Eh bien, nous sommes les pompiers des bébés.
Jusqu’à présent le Bon Dieu nous a toujours aidés à disposer, même en tirant à droite à et gauche, les moyens nécessaires pour tenter de sauver TOUS les bébés qu’il a mis sur notre chemin, et presque toujours avec succès (99 %). Mais il est parfaitement pensable qu’Il nous mettra un jour en une situation beaucoup plus difficile : celle de devoir sélectionner – « préférer » – un bébé par manque de moyens, et de laisser un autre de côté. Comment choisir ? Question terrifiante. Pourtant c’est la situation dont tant de missionnaires qui travaillaient dans les villages de lèpre ou d’autres épidémies, souffraient cruellement. Ils avaient 20 ou 30 lits dans leur pauvre baraque médicale, mais pas plus. Mais devant la porte des dizaines d’autres malades se pressaient pour trouver accès… En définitive c’est la terrible condition sur cette terre dont parlait N.S. Jésus-Christ, impliquant que pas tous seront sauvés : « Beaucoup sont appelés, peu sont choisis ».
Donc, pour répondre à la question : face aux impératifs de la vie humaine sacrosainte, et au manque de critères de sélection en cette situation, il se pourrait bien que nous sauverions tout simplement, la mort dans l’âme,… chaque 2ème, ou chaque 10ème bébé, à hauteur des moyens à notre disposition. Pour l’instant notre assistante principale, Léa, dit fièrement : « Je ne peux marcher sur les cadavres », en sauvant TOUS les bébés. A Dieu tout honneur et toute gloire !
S’il y avait mille groupes Sos Mamans en France, dans toutes les villes, il n’y aurait plus besoin d’abolir des lois iniques : il n’y aurait tout simplement plus d’avortements dans ce pays qui fut et est toujours le Royaume de Notre Dame : ils seraient tous discrètement absorbés « d’en bas », par la charité chrétienne.
Vendredi 9 novembre 2012
Cet après-midi, dans une rue de Paris 20e, nous avons assisté à un passage à tabac de deux jeunes filles par leurs copains : gifles, coups de poing, de pied, insultes… Les deux jeunes filles, Aurélie et Jessica, ont dû encaisser des coups rudes. Pour faire simple, elles venaient d’annoncer leur état, ce qui a déclenché un déluge de gnons, en pleine rue. Elles saignaient toutes les deux. Notre assistante s’est mise à hurler comme une corne de brume, car tout le monde regardait, mais personne ne bougeait… sauf elle-même. Elle a réussi à les extraire de la bagarre et les amener à un hôpital proche pour voir un médecin, recevoir des piqûres pour les calmer, faire des radios, poser des plâtres et des pansements. L’une d’elle est restée à l’hôpital en état de choc, elle a peut-être un traumatisme crânien ; l’autre est à l’heure actuelle chez notre assistante, soit pour y rester ce soir, soit pour dormir dans un petit hôtel du quartier. Elles ont fait des échographies pour voir si les coups n’ont pas fait trop de dégâts, notamment au niveau de l’utérus. Elles en tremblent encore. Notre assistante elle-même a reçu un coup dans le dos, et un pied dans les côtes. Elles prétendent que leurs familles respectives ne veulent pas les accueillir, toujours avec la même reproche : « Si tu ne veux pas avorter, tu te débrouilleras ! » Ce pavé est tombé juste au moment où nous avions distribué nos derniers sous pour les hébergements de novembre, c’est-à-dire actuellement 18 jeunes mamans enceintes installées dans nos familles hébergeuses à plusieurs endroits en France et aux Benelux. Ce qui fait que maintenant la caisse de Sos Mamans est littéralement vide… 40 Euro en tout et pour tout.
Si quelqu’un peut rapidement aider – même 20 ou 30 Euro nous serions précieux -, on peut le faire soit par un chèque à SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, 95210 SAINT-GRATIEN, ou alors instantanément en se rendant sur la page d’accueil de l’UNEC (www.radio-silence.tv) pour un transfert Paypal par carte de crédit sécurisé. Au nom des bébés sauvés et leurs petites mamans un grand merci d’avance !
Samedi 1 décembre 2012
Nous accueillons Salma, jeune chrétienne de 17 ans de Syrie, enceinte, mal nourrie, littéralement exsangue. Elle a été envoyée par sa mère chrétienne à des amis à Paris, son père – un musulman – étant probablement mort. Notre médecin nous dit qu’elle a une forte anémie et qu’il faut des poches de sang (prix unitaire 400 Euro). Nous en finançons deux. Finalement une de nos familles hébergeuses en Bretagne l’accueille chez elle, pourtant cette famille héberge déjà trois autres de nos jeunes filles enceintes. Voilà des Chrétiens formidables (sans pourtant être « pratiquants ») ! Il faudrait élargir le sens du mot « Chrétien pratiquant »…
Lundi 3 décembre 2012
Dans la dépêche « RU 48/2012 » de ce jour on peut lire :
« CRISE POUR LES MERES SEULES (ru, 1 déc. 2012) – Le Figaro du 16 novembre confirme, sous le titre ‘La crise aggrave la situation économique des mères seules’, ce que tous les économistes savent depuis longtemps : quand ça va mal pour un pays, ce sont les personnes en situation précaire qui subissent en premiers les conséquences. Ces personnes se trouvent très vite en situation dramatique, voire catastrophique. SOS MAMANS qui s’occupe des femmes placées devant le spectre de l’avortement pour les secourir et sauver leurs bébés, signale en effet que ces femmes et jeunes filles enceintes, très souvent seules, ont maintenant besoin de beaucoup plus de secours qu’avant. Quand il fallait 400 ou 500 Euro pour sauver un bébé, en moyenne, il en faut maintenant plus que 1000, toujours en moyenne, annonce l’association. Par exemple les chèques-cadeau de 30 Euro édités par la Poste que SOS MAMANS distribue à ses protégées pour Noël, ne suffisent plus sous la forme de l’année dernière (‘ tous rayons sauf alimentation’). On a dû ajouter l’alimentation aux rayons couverts par ces chèques, ce qui prouve que maintenant même l’essentiel manque : le manger.
Le cadeau de Noël devient une soupe, un bon steak… Voici quelques chiffres et constatations révélés par Le Figaro suivant différentes enquêtes : Dans les quartiers en zone urbaine sensible 35% des ‘familles monoparentales’ sont les premières victimes de la crise, un pourcentage 2,5 fois plus élevé que pour l’ensemble des familles. Selon l’INSEE un quart de ces familles vivent dans des logements trop petits, et chercher un HLM convenable devient un parcours de combattant de longues années, souvent sans résultat. Pour ces femmes, c’est une spirale infernale où résonnent les mots emploi précaire, chômage, surendettement, aide sociale, faim… Chez SOS MAMANS on se demande souvent comment ces femmes et jeunes filles arrivent à faire face, à continuer à se battre, à sourire à la Vie. C’est souvent un combat héroïque sans mine. On devrait leur donner la légion d’honneur ! Puisque la France ne veut pas le faire, SOS MAMANS pourrait bien par elle-même graver et distribuer une médaille… – L’Observatoire National des zones urbaines sensibles (ZUS) revient cruellement sur le sujet : dans ces 751 zones, le taux de pauvreté (moins de 964 Euros par mois) est passé de 30,5% en 2006 à 36,1% en 2010 ce qui représente une augmentation de 20 pourcent. ‘La pauvreté en France tend à se féminiser’, constate Le Figaro. Nous disons : oui, puisque l’Etat ne considère pas suffisamment l’état de mère. Devant ce désastre croissant, l’approche du Seigneur annoncée par les Chrétiens, surtout en Avent, devient Bonne et urgente Nouvelle. En attendant, aidons ces mamans ! »
Lundi 12 décembre 2012
Dans la dépêche « RU 49/2012 » de ce jour nous lisons : « SOS MAMANS :forte affluence de nouveaux sauvetages de bébés en danger immédiat d’être avortés. Léa, la responsable de SOS Mamans en Ile-de-France, nous a parlé des ‘cas’ de sauvetage actuellement en cours.
Nous logeons actuellement 28 jeunes filles et femmes enceintes, dont 2 en hôtel en attendant, car chez nos 12 familles hébergeuses en France et Benelux et dans nos 4 studios à Paris il n’y plus de place, même si certaines familles acceptent jusqu’à 4 jeunes mamans en même temps ! Nous commençons d’ailleurs à connaître mieux les Musulmans, avec 4 jeunes filles musulmanes enceintes dont 2 en tchador. Nous constatons qu’elles ont beaucoup moins de volonté de se libérer des pressions vers l’avortement que nos petites mamans européennes ; elles ne prennent que trop timidement leur vie en main, sûrement une séquelle de leur condition d’esclave chez les Musulmans.
Venez entourer notre goûter de noël traditionnel, avec quelques-unes de nos petites mamans et leurs bébés (sauvés), le samedi 29 décembre à 16h, à Paris 5e. Le lieu du restaurant sera annoncé aux amis qui souhaitent venir. Il y aura une galette des rois. Vous pouvez peut-être amener un petit cadeau, si vous le souhaitez, soit pour les mamans, soit pour les enfants (sauvés) de tout âge ! Par ailleurs Léa fait remarquer que la plupart des mamans secourues essayent de nous oublier plus tard, nous faisons en quelque sorte partie d’un très mauvais moment dans leur vie. L’expérience humaine démontre que je ne fasse pas des amis permanents des pompiers qui m’ont pourtant sauvé la vie. Nous autres ‘pompiers des bébés’ devons accepter et respecter ce rejet. »
Mercredi 19 décembre 2012
Nous voulions essayer de ne plus trop nous occuper des jeunes prostituées russes enceintes à Paris, le coût – en raison du rapatriement nécessaire – étant trop élevé pour notre maigre caisse, mais comment refuser si Dieu nous en envoie une nouvelle ? Elle s’appelle Katia, 19 ans, elle risque l’avortement immédiat par son « organisation ». Coût total de ce sauvetage en 48 heures : 950 Euro. Elle est déjà en sécurité en Russie, sauvée de l’esclavage parisien, et surtout son bébé sauvé pour la Vie. Que Dieu la protège ! C’est notre 107e prostituée enceinte de l’est que nous avons pu sauver pendant ces dernières 5 années en les rapatriant. Nous gardons le lien avec elles jusqu’à la naissance du bébé, par le simple fait que nous promettons une petite « prime à la naissance » de 250 Euro pour tous nos bébés sauvés, ce qui fait que chaque fois nous avons un dernier contact avec la maman lors de la naissance. Quand c’est à Vladivostok, comme cela nous est arrivé, le contact (en général par une carte téléphonique France-Russie que nous leur confions au départ de Paris) et le transfert de notre petite prime – d’une grande valeur dans un pays pauvre comme la Russie – est un peu plus difficile, mais nous avons toujours réussi. Cette habitude nous rassure de la « bonne fin » de l’opération et nous permet de savoir des détails précieux : la date de naissance du bébé (et de ce fait sa bonne délivrance) ainsi que son nom. Nous essayons d’ailleurs toujours d’avoir un contact avec M. Poutine pour obtenir de sa part une aide financière pour notre contribution réelle au peuple russe. Une aide de l’ex-KGB à Sos Mamans ? Pourquoi pas ? Nos recherches de contact sont déjà arrivées au niveau patriarcal orthodoxe, mais pas encore jusqu’à M. Poutine qui, comme on sait, impose actuellement une politique pro-famille extraordinaire en Russie. Un contact par l’ambassade russe à Paris nous semble peu recommandable dans un domaine aussi sensible que celui qui nous préoccupe, nous préférons un contact par voie religieuse pour arriver à bon port. Si quelqu’un peut nous aider pour ce contact, qu’il se manifeste : sosmamans@wanadoo.fr .
Encore un mot concernant les finances. Chaque sauvetage nous « coûtant » en moyenne plus de 1000 Euro, et ne profitant d’aucune subvention d’une autorité civile ou religieuse, notre tâche paraît, à vue humaine, financièrement impossible. Mais pensons à Mère Angelica, la courageuse abbesse bénédictine qui a fondé la chaîne de télévision catholique EWTN en USA, 2ème chaîne de télévision privée du monde, avec des satellites sur l’Amérique du nord, du sud, l’Afrique et l’Asie. Elle nous a dit ceci lors de notre visite il y a 20 ans : « Vous dites que vous avez besoin d’argent ? Moi aussi. Mais je n’ai pas de soucis. Voilà par exemple ma note d’électricité pour mon abbaye et ma station de télévision du mois dernier : 124.000 Dollars. Je me dis : mais ce n’est pas pour moi, c’est pour le Bon Dieu. C’est Sa télévision. Je la présente donc au Seigneur, comme cela (en élevant la facture d’électricité devant nous à hauteur de sa tête), puis je la pose sur mon prie-Dieu pour la Lui rappeler ce soir à la prière nocturne. Et vous allez voir : demain matin, au courrier, il y aura les chèques nécessaires qui arriveront, c’est normal. » Notre délégation Unec se disait : ou cette dame est folle, ou c’est nous qui sommes fous. En fait, cela doit être nous, car c’est bien elle qui a la fondatrice – et directrice actuelle – de la 2ème puissante télé privée du monde. Quelle foi ! A l’occasion : un très grand merci à nos quelques 900 donateurs privés qui transforment cette foi en chair et en os, ou plutôt en chèques trébuchants pour Sos Mamans (Unec). Que Dieu vous le rétribue mille fois, et que les bébé sauvés vous accueillent joyeusement quand vous arriverez au seuil de l’éternité !
Samedi 22 décembre 2012
Un crime ne se trouve jamais seul. Le crime de l’avortement n’a de parable que l’abjection. Pour ce noël nous avions notre cadeau surprise : une jeune fille enceinte de 14 ans nous est envoyée par un service social ami de Bruxelles. La petite Karine a été mise enceinte par son propre père. Et la mère ? « Elle m’a engueulée en me disant que c’est bien fait pour moi », nous avoue-t-elle toute blanche et décomposée. C’était donc un inceste en punition. Horrifiés nous lui avons vite fait appliquer un test Clearblue à la pharmacie la plus proche, par deux fois, sans obtenir une preuve claire de grossesse. Nous l’avons alors amenée à une gynécologue amie qui a conclu que Karine était bien enceinte depuis 6 semaines déjà, et pire que cela : qu’elle portait des traces de violences sexuelles odieuses qu’elle n’avait pas le droit de nous spécifier (secret médical).
La fillette est dans un état psychique grave, elle ne veut plus voir d’hommes, elle fuit tout le monde. Sauf le Bon Dieu. Oui, en passant devant une église, elle voulait qu’on entre pour prier. Accroupie sur un banc elle s’est confiée à Dieu, son vrai Père que personne ne pourra lui enlever. Nous ne pouvions que rester silencieux à côté d’elle, en la laissant prier seule à son Créateur. Saint Paul n’a‑t-il pas écrit : « Il a envoyé dans nos cœurs son Esprit Saint qui crie : Abba (père) ! » Plus tard elle nous a fait la confidence qu’elle n’est pas baptisée, mais qu’elle voudrait l’être. La grâce des sacrements va donc couler à flots sur elle, dans un proche avenir : son propre baptême, sa première communion, sa confirmation, et si possible le baptême de son bébé. Quant à ce dernier, Karine est bien d’accord de ne l’avorter en aucun cas, ce bébé étant totalement innocent de ce crime ; mais pour la première fois nous avons sincèrement parlé avec elle de la possibilité d’une adoption, pour la soulager psychiquement, au moins pendant les premiers mois de sa grossesse.
Si plus tard elle trouve la force d’accepter ce bébé, tant mieux, car ce bébé ne devrait pas être puni en plus par la privation de sa vraie mère – et du baptême. En tout cas, pour ce noël nous avons pu comprendre un peu mieux pourquoi, sur un bas-relief de la cathédrale de Figeac, dans le Massif Central, on peut voir l’Enfant Jésus… sur la croix. Voici notre photo de cette profonde vision :
Bilan SOS MAMANS au 6 octobre 2012 :
Nous avons sauvé, depuis 1995, 792 bébés et leurs mamans, donc quelques 1600 personnes en détresse vitale ; actuellement nous logeons 29 femmes et jeunes filles enceintes, soit en nos studios loués, soit chez nos familles ‘hébergeuses’ ; caisse à ce jour : 514 Euro. Budget habituel : 8000 Euro/mois. A Dieu tout honneur et toute gloire !
Cher lecteur, chère lectrice, vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monument de l’espérance, prouvant que le crime de l’avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s’il-vous-plaît ! Vous faites véritablement partie de l’équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! |
Pour tout renseignement, contact ou don :
S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@wanadoo.fr