Vendredi 28 juin 2013
Notre réponse à un Monsieur qui nous proposait un hébergement… :
Merci encore pour votre offre généreuse pour l’hébergement. Quelques simples remarques, après consultation interne chez Sos Mamans ce matin :
- on ne place jamais nos petites mamans une par une, toujours au moins 2, sinon 3 à 5…, ainsi elles peuvent se confier entre elles etc.;
- jamais auprès de foyers où il y a des hommes, nos petites mamans célibataires étant quand-même très souvent des chipies, sinon elles n’auraient pas de bébé ;
- jamais loin d’un groupe Sos Mamans local qui peut pourvoir aux nécessités qui peuvent surgir, donc un groupe en votre ville. Paris est trop loin.
Nous vous proposons donc de procéder ainsi :
- former un groupe local Sos Mamans (au moins 3 personnes : une pour le contact, une pour diriger et gérer (les problèmes), une pour les questions de sous (« trésorier »), nous avons déjà 7 groupes actifs de ce genre ;
- pour cela nous pouvons bien déléguer une personne pour une conférence diaporama « Sos Mamans », organisée par exemple par votre paroisse, ou une association locale, ou vous-même (à partir de 8 ou 10 personnes cela vaut la peine); nous savons que ces réunions peuvent susciter les bonnes volontés nécessaires pour former un groupe local ;
- commencer tout petit, en sauvant 1 bébé par an, puis 2, puis 5 etc. C’est ainsi que notre groupe est né à Paris, aujourd’hui nous sommes à 2 bébés sauvés par semaine,- créer dès le départ un réseau de bienfaiteurs autour du groupe pour être indépendant, commençant par 4 ou 5 donateurs, puis 50, puis 100 etc. ; aujourd’hui, après 18 ans, nous sommes ici à 900 donateurs.
C’est un programme humble, mais concret et réalisable. Dans cette attente, bien cordialement, SOS MAMANS (UNEC)
Vendredi 5 juillet 2013
Notre donatrice Mme C.G., 42 ans, nous écrit : « Comme votre journal de bord me touche à chaque fois, et comme j’aimerais faire plus pour vous ! En 1988, lorsque j’avais 17 ans, j’étais à la DASS et ils ont tué mon bébé ; j’étais enceinte de 4 mois. Ah, si j’avais rencontré les bénévoles de Sos Mamans ! Alors pour moi, chaque bébé est un peu le mien ! Depuis, j’ai eu 5 enfants, mais jamais j’oublierai mon premier bébé, disparu… Mon mari est au chômage depuis 5 ans, et je fais des ménages pour survivre, mais je tiens à vous aider selon ce qui m’est possible. »
Samedi 6 juillet 2013
Voici notre appel d’urgence lancé ce jour.
Chers amis de SOS Mamans,
Nous avions regroupé 5 jeunes filles enceintes du Val-d’Oise en une colocation discrète, car elles sont toutes cherchées par leurs familles ou leur petit ami pour une IVG forcée. Leurs âges : 16, 17, 18, 18, 22. Les bébés sont sauvés, mais puisque Sos Mamans n’a actuellement plus rien en caisse, ces petites mamans, privées de leurs familles, mangent depuis avant-hier dans les poubelles, notamment celles des restaurants dont un des gérants (c’était un Mac Donald) n’a pas trouvé mieux que de les invectiver et faire venir la police pour les chasser… Excusez notre insistance, mais si jamais vous avez encore des réserves au-delà de vos responsabilités fondamentales, pouvez-vous venir au secours par un don, même minime ? Si possible en instantané via Paypal sur www.radio-silence.tv (page d’accueil), sinon par chèque à « Sos Mamans (Unec) », ça presse. Caritas Christi urget nos.
Si ces dons sont plus nombreux que nécessaires pour ces 5 mamans, comme c’était heureusement le cas lors de notre dernier appel urgent, nous les utiliserons pour d’autres petites mamans, habituellement plus nombreuses en été.Tenez, la semaine dernière une petite Sophie de 14 ans, enceinte, a attendu depuis 6 h du matin devant la porte de l’immeuble de notre assistante Sos Mamans à Paris, car elle savait son adresse par une de ses copines que nous avions déjà secourue, mais elle ne connaissait ni le code d’entrée ni le téléphone. Ce n’est qu’après deux heures d’attente debout que notre assistante a pu l’accueillir en sortant de chez elle… Elle héberge cette toute jeune maman pour l’instant sur un lit de camp chez elle, faute d’autres moyens immédiats.
Et ainsi de suite, le week-end dernier nous avions une mineure enceinte que nous avons dû faire soigner – y compris par des coutures au visage – pour des plaies et blessures, suite à une « correction » par son frère aîné puisqu’elle s’était opposée à l’avortement imposé par sa famille musulmane. Maman et bébé sont sains et saufs. Deo gratias.
N’oublions jamais que les bébés pas encore nés sont les êtres humains les plus pauvres, démunis et innocents, aujourd’hui menacés en masse par le génocide « IVG ». Nos contemporains les privent, par l’avortement, de la moindre chance de pouvoir aimer Dieu et son prochain, si nous autres Chrétiens, mus par l’amour du Christ, ne venons pas à leur secours.
Dans cette attente, bien cordialement, Sos Mamans (Unec)
PS : SOS MAMANS-UNEC, ne pas confondre avec « Sos LES Mamans » (assoc. pro-IVG)
Mardi 9 juillet 2013
Notre réponse à une dame qui suggérait davantage de coopération avec les autres associations sauvant des bébés, tel que Mère de Miséricorde…
Merci pour votre suggestion. Bien sûr, nous connaissons MERE DE MISERICORDE et nous nous encourageons de temps à autre mutuellement.
Mais le travail de sauvetage est essentiellement LOCAL, là où nous sommes. Actuellement nous avons 7 groupes Sos Mamans au travail, mais il faudrait 1000 pour résorber « par le bas », c’est-à-dire par la charité chrétienne, l’avortement en France. Laissons les députés faire joujou avec leurs lois iniques, nous autres Chrétiens – 70% de la France royaume de la Ste Vierge Marie – devrions être capables de résoudre ce problème par nous-mêmes. Que Dieu nous accorde qu’un jour il y ait une France peut-être encore des lois d’avortement, mais plus d’avortements réels…
Vendredi 12 juillet 2013
Notre réponse à un Monsieur à Lausanne qui nous posait la question des baptêmes des bébés sauvés : Jusqu’à présent, sur 858 bébés sauvés (depuis 1995), il n’y avait qu’une quinzaine de baptêmes.
Nous aussi, cela nous fait pleurer. Mais comment faire ? On ne peut pas forcer les petites mamans…
Nous essayons de prendre le problème par les cornes en ouvrant, dès la rentrée après la pause d’été, un cours d’évangélisation, surtout pour les mamans musulmanes toujours plus nombreuses, au moins ici dans le Val-d’Oise. Elles semblent pour l’instant toutes consentantes à l’idée du cours.
Sans oublier que la foi est pure grâce, et le baptême encore davantage.
Cela pose un problème à notre propre rectitude, car il s’agit, lors d’une telle évangélisation, d’une sorte d’exorcisme.
Le bon ancien curé Père Chesnay, Val‑d’Oise, nous avait dit que, pour exorciser, il faut être saint… (il était exorciste sous le cardinal Lustiger pour l’Ile de France section nord, et il en a chassé environ 80).
« Etre des saints » ? Tous nos sauveurs, nos assistantes, notre direction, nos donateurs et donatrices ? Quel défi ! Mais aussi : quel appel !
En tout cas, une fois une vie humaine sauvée, il reste toujours l’Esprit Saint, pendant toute la longue vie humaine qui s’ensuit normalement, pour intervenir et amener cette âme – par ses voies propres –à un moment donné près de Lui.
Cela peut nous consoler et même encourager à poursuivre résolument notre combat de « pompiers des bébés ». Selon St Augustin l’amour est UN. Il n’y en a pas deux. Ubi caritas, ibi Deus est.
Donc si c’est en vérité l’Amour de Dieu – Dieu Lui-même – qui sauve ces bébés, c’est déjà quelque chose d’une valeur inestimable, surnaturelle. Merci, chers amis et donateurs, de participer si activement à cet « apostolat ».
Jeudi 18 juillet 2013
Première réponse à une maison d’accueil diocésaine en France, pour femmes enceintes, après leur offre de 3 chambres pour « nos » petites mamans : Pour votre information et pour partir dès le départ sur des bases non-ambigües : nous sauvons en moyenne 100 femmes et jeunes filles enceintes par an depuis 18 ans, c’est-à-dire au moins 2 par semaine. 40 % d’entre elles sont des mineures, souvent activement recherchées par leurs parents – ou les « géniteurs » des bébés -pour une IVG forcée.
En plus nous avons beaucoup de prostituées russes ou est-européennes enceintes que nous sauvons directement des night-clubs à Paris et réexpédions immédiatement à l’est pour les soustraire à la vengeance des souteneurs albanais, ukrainiens ou russes, très en colère en cas de « fugue » de leurs protégées. Ces hommes ne connaissent ni loi ni justice, ils ne connaissent que le couteau ou le kalachnikov.
En plus nous avons des jeunes filles de « mères terribles » qui veulent vendre l’embryon de leur fille pour 5000 Euro (garçon), voire 7000 Euro (fille), à des laboratoires médicaux et cosmétiques clandestins, surtout en région parisienne.
En plus nous refusons toute aide de l’état avorteur, considérant que nous autres Catholiques sont capables de nous occuper de ces pauvres, sans avoir besoin de recourir à la fausse miséricorde des contempteurs de la vie. Un bébé sauvé nous « coûte » en moyenne 1000 Euro.
Sachez aussi que nous sommes fiers d’être proches de la Fraternité Saint Pie X (et quelques autres prêtres isolés dont nous saluons le dévouement), les seuls qui nous aident ouvertement de la part de l’Eglise.
Si sous ces conditions vous maintenez votre offre de quelques chambres dans votre foyer diocésain, nous sommes bien prêts à vous rencontrer.
Nous attendons toujours la réponse. Il se trouve que ce foyer est financé par le diocèse – et la « région », à laquelle le foyer est donc obligé d’ouvrir sa comptabilité et ses registres d’activité (avec la liste des femmes hébergées ?). La plupart de « nos » mamans ne s’y sentiraient jamais en sécurité, face à un état avorteur qui finance ce même foyer. La police pourrait y arriver chaque jour pour ramener nos jeunes mamans à leurs parents qui les cherchent, qui enfin pourront les amener au Planning Familial pour leurs sordides desseins.
Samedi 20 juillet 2013
Le temps des vacances est arrivé ! Comme chaque année nous contribuons, à hauteur d’au moins 100 Euro par personne, à l’organisation (par nous-mêmes) de petits séjours de vacances en Corse ou sur la côte atlantique pour nos petites mamans enceintes. Ces séjours se font en groupes dirigés par nos assistantes ou hébergeuses et leur font grand bien.. Cette année nous avons ainsi pu procurer, jusqu’à présent, un séjour à 17 de nos jeunes mamans (sur 31 actuellement hébergées). Nous considérons que leurs vacances sont prioritaires par rapport aux nôtres, les « pauvres du Royaume de Dieu étant nos rois ». En fait il serait vain de sauver un bébé, et de ne pas s’occuper ensuite des besoins vitaux de sa maman, le temps qu’il faut. Le Bon Samaritain de l’Evangile, n’est-il pas revenu, une semaine après le sauvetage du pauvre laissé pour mort à côté du chemin, à l’aubergiste auquel il l’avait amené, pour lui remettre une somme d’argent pour continuer les soins nécessaires ? C’est ainsi que nous remercions tout particulièrement ceux de nos donateurs qui nous ont fait comprendre que leur obole a été prélevé de leur propre budget de vacances. Ce sont là, suivant St Jean Baptiste, des « signes du Royaume de Dieu qui approche », autrement dit de l’Amour de Dieu qui nous envahit. Car hors de Dieu il n’y a pas d’amour.
Bilan SOS MAMANS au 20 juillet 2013 : Nous avons sauvé, depuis 1995, 862 bébés et leurs mamans, donc quelques 1700 personnes en détresse vitale. Actuellement nous logeons 31 femmes et jeunes filles, soit en nos studios loués, soit chez nos familles ‘hébergeuses’, soit en studios ou appartements à colocation. Fond de caisse à ce jour : 319 Euro. Budget habituel : 8000 Euro/mois. A Dieu tout honneur et toute gloire !
Cher lecteur, chère lectrice, vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monument de l’espérance, prouvant que le crime de l’avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s’il-vous-plaît ! Vous faites véritablement partie de l’équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! Site Internet : (rubrique SOS MAMANS) Dons immédiats possibles sur ce site Internet en page d’accueil, en spécifiant : « pour Sos Mamans ». |
Pour tout renseignement, contact ou don :
S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@wanadoo.fr