La photo de groupe autour de la bannière du Sacré Cœur : vive le Christ-Roi !
Notre reportage
Le week-end des 18 et 19 mars, environ 70 jeunes venus de tout l’Ouest ont traversé le pays des Mauges en revivant les poignants souvenirs des guerres de Vendée. Ils sont partis du sanctuaire de saint Joseph-du- Chêne, samedi 18 mars, veille de la fête de ce grand saint. La marche se déroule sans encombre sous un ciel clément, en égrenant le rosaire et chantant des cantiques. Une ambiance chaleureuse et paisible flotte sur ce groupe d’étudiants et de jeunes professionnels venus de Nantes, Angers, Tours, Vendée… Au total quatre prêtres viendront marcher à nos côtés et nous apporter la grâce de leur ministère. Nous marchons sous la bannière du Sacré- Cœur, celui-là même qui était cousu sur la poitrine des Vendéens partant défendre leur Dieu et leur Patrie.
La traversée des Mauges nous offre le spectacle magnifique d’un bocage resté naturel et dont les moindres recoins témoignent des combats sanglants qui ont opposée les vendéens aux Bleus.
Le samedi soir, à la tombée de la nuit, nous gagnons le bivouac, sur un terrain si gentiment offert par le maire de Chaudron-en-Mauges. Rapidement les tentes sont montées puis nous mangeons tous ensembles. D’autres jeunes nous rejoignent. Une veillée nous rassemble dans la bonne humeur des chants et nous clôturons calmement notre journée par la prière des complies.
Dimanche, au petit jour, la voix tonitruante d’un mégaphone tire les vaillants pèlerins de leur duvet et après un solide petit-déjeuner nous reprenons la route en direction de Notre-Dame du Marillais, terme de notre pèlerinage. Nous traversons d’abord le parc du Bas-Plessis, à Chaudron-en-Mauges, dans l’étang duquel la légende dit que les Vendéens auraient jeté la Marie-Jeanne (célèbre canon qu’ils ont pris aux Bleus), lors de leur déroute.
Après une pause rapide dans le village de la Boutouchère, nous arrivons à Saint Florent-le-Vieil. Dans cette ville nous faisons étape pour célébrer la messe dominicale, dans la petite chapelle saint Charles, appelée communément la chapelle Cathelineau car c’est ici qu’est mort et enterré ce généralissime de l’armée catholique et royale et celui qu’on appelait « le Saint de l’Anjou ».
A l’issue de la messe nous déjeunons sur les bords de Loire et le pèlerinage prend fin dans l’église de Notre-Dame du Marillais, haut lieu de dévotion mariale car la Sainte Vierge apparut ici à saint Maurille.
Après une prière à la sainte Vierge et un cantique chacun rentre chez soi. Ainsi s’achève ces deux jours intense de marche et de grâces. Il ne reste qu’à remercier la Providence et tous ceux qui ont participé au beau déroulement de ce pèlerinage de Joseph à Marie en passant par le poignant souvenir des guerres de Vendée.
A l’année prochaine !
Sources : Prieuré de Nantes /La Porte Latine du 4 avril 2017