L’église arménienne de Racca transformée en centre de propagande et de recrutement islamiste
« Comment peut-on accepter l’expulsion de civils innocents de leurs maisons sous la menace de mort, leur dépouillement, l’incendie de leurs églises dont certaines remontent à l’époque pré-islamique ? » s’alarment les archevêques de Mossoul dans un communiqué parvenu hier à l’AED.
« En Irak, à Mossoul, en ce moment, dans ce drôle d’été des haines et des guerres, les djihadistes exterminent des chrétiens, nos frères d’âme, seuls au monde dans les vacances de l’imprévisible, et cela en toute impunité, en toute indifférence des consciences, des micros, des caméras, des sermonneurs en onde. C’est ici, un jour ce sera là, il en est ainsi des horreurs qu’on laisse faire et qui sonnent le glas sans qu’on l’entende. […] En application de la charia le « califat » impose des choix inhumains aux chrétiens : partir en abandonnant tout, payer l’impôt des dhimmis, les non-musulmans en pays islamique, les inférieurs, se convertir ou mourir « par le glaive » ! » (Gilbert Collard).
Voici le sort réservé aux lieux de culte chrétien de Mossoul :
L’Assyrian International News Agency vient de publier le bilan établi par le Christian Aid Program Nohadra Iraq (CAPNI), une organisation d’aide mise sur pied par l’Église apostolique assyrienne de l’Orient, dont le siège est à Morton Grove près de Chicago (Illinois, États-Unis d’Amérique), du sort réservé aux lieux de culte chrétien de Mossoul par l’État Islamique. Effrayant.
- Les 30 églises ou couvents chrétiens sont tous sous la coupe de l’État Islamique.
- Toutes les croix ont été arrachées sur tous les lieux de culte chrétien.
- Beaucoup de ces lieux de culte ont été brûlés ou détruits après avoir été pillés.
- Beaucoup de ces lieux de culte sont désormais des bâtiments occupés par l’État Islamique.
Quelques exemples donnés dans ce rapport :
- la cathédrale syro-orthodoxe Saint-Éphrem située dans le district Al Shourta (partie orientale de Mossoul) a été transformée en mosquée par l’État Islamique : on y a installé des haut-parleurs qui appellent désormais à la prière musulmane ;
- l’église syro-catholique [Al Taheera ?] qui se trouve dans la vieille ville de Mossoul, a été pillée puis incendiée ;
- le monastère Saint-Georges (Mar Gewargis) a été pillé ;
- la très ancienne église historique syro-catholique Saint-Thomas (Mar Thomas) a été pillée après que ses portes eurent été défoncées ;
- le monastère syro-catholique de Saint-Behnam (Mar Behnam) de la très ancienne ville assyrienne de Nimrod, est tombé aux mains de l’État Islamique…
Pendant ce temps, Michel Dubost, Evêque d’Evry, est fier et heureux d’être l’idiot utile de la dhimmitude
Voici comment Médias-Presse-Info , sous la plume de Xavier Celtillos, rapporte les faits :
Il est grand temps que les évêques de France retournent en mission, et plus particulièrement en pays musulman.
A l’occasion de l’Aïd, l’évêque d’Evry s’est senti obligé de se fendre d’une lettre (voir en fin d’article) aussi lamentable et idiote que scandaleuse. Le style « cul-cul-gnan-gnan » est de mise pour évoquer des généralités sans rapports : « le chômage des jeunes, les difficultés économiques de la France, les tragiques événements du monde et, notamment, ceux du Nigéria, de Centrafrique, de Syrie, d’Irak, et peut-être encore plus ceux de Gaza troublent profondément tous les citoyens de notre pays ».
L’Aïd est qualifiée de « grande fête », fête de la « confiance en Dieu d’Abraham au moment du sacrifice » ! Il est étonnant de voir un évêque censé être catholique parler de « grande fête » pour un événement qui concerne une religion dangereuse et sanguinaire, et d’en parler comme une fête célébrant le vrai Dieu, celui qui retint la main d’Abraham, au même moment où les mains islamiques s’abattent sur les corps martyrisés des Chrétiens.
N’attendez pas l’évocation des chrétiens martyrs d’Irak et de Syrie, ni ceux des autres pays musulmans. Le dhimmi Dubost ne les considère pas, il n’a d’yeux que pour les tenants de la religion satanique qui les persécute. Pourtant les crucifixions, les égorgements et les pillages sont le lot quotidien des chrétiens en terre musulmane.
Le dhimmi Dubost ne parle pas en nom propre, il parle comme « Evêque d’Evry et Président du conseil pour les relations interreligieuses ». Son communiqué est publié très officiellement sur le site de la conférence des évêques de France.
Après tout, il ne s’agit que d’une redite du concile Vatican II, de Nostra Aetate
« L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète ; ils honorent sa Mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement, où Dieu rétribuera tous les hommes après les avoir ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté. »
Les paroles du Docteur Angélique, Saint Thomas d’Aquin, maître de la philosophique catholique appelée scolastique, avaient une autre approche dans sa Somme contre les gentils :
« En fait de vérités, il n’en a avancé que de faciles à saisir par n’importe quel esprit médiocrement ouvert… D’ailleurs, ceux qui dès le début crurent en lui ne furent point des sages instruits des sciences divines et humaines, mais des hommes sauvages, habitants des déserts, complètement ignorants de toute science de Dieu, dont le grand nombre l’aida, par la violence des armes, à imposer sa loi aux autres peuples. »
« Par contre, il [Mahomet] a entremêlé les vérités de son enseignement de beaucoup de fables et de doctrines les plus fausses. Il n’a pas apporté de preuves surnaturelles, les seules à témoigner comme il convient en faveur de l’inspiration divine, à savoir quand une œuvre visible qui ne peut être que l’œuvre de Dieu prouve que le docteur de vérité est invisiblement inspiré. Il a prétendu au contraire qu’il était envoyé dans la puissance des armes, preuves qui ne font point défaut aux brigands et aux tyrans. Aucune prophétie divine ne témoigne en sa faveur : bien au contraire, il déforme les enseignements de l’Ancien et du Nouveau Testament par des récits légendaires, comme c’est évident pour qui étudie sa loi. Aussi bien, par une mesure pleine d’astuces, il interdit à ses disciples de lire les textes de l’Ancien et du Nouveau Testament qui pourraient le convaincre de fausseté. »
La religion du Saint Docteur n’est visiblement pas la même que celle du dhimmi Dubost.
Pendant que NN. SS. Dubost et Dagens font des ronds de jambe aux autorités musulmanes de France , les islamistes imposent la charia !
Le soi disant État Islamique contrôle Mossoul, l’antique Ninive, en Irak, mais il a aussi entre ses mains la ville de Racca au nord de la Syrie. Le « calife » autoproclamé y fait régner une stricte charia.
Voici deux courts paragraphes, traduits de l’article paru hier sur le site du New York Times et aujourd’hui dans la version papier du quotidien, qui en disent long sur la situation de la poignée de chrétiens qui vivent toujours à Racca…
« Les trois églises de Racca, qui furent autrefois les foyers d’une minorité chrétienne dynamique, ont été fermées. Après avoir saisi la plus grande, celle Martyrs catholiques arméniens, l’ EIIL [État Islamique d’Irak et du Levant] en a ôté les croix, a hissé son drapeau noir sur sa façade, et l’a transformé en centre islamique où sont diffusées des vidéos de combats et d’opérations suicide destinées à recruter de nouveaux combattants. »
« Les quelques chrétiens qui sont restés [à Racca] payent un impôt pour les minorités [djizîa] de quelques dollars mensuels. Quand la police religieuse de l’EIIL patrouille pour être sûr que les commerces soient fermés pendant les premières musulmanes, les chrétiens, eux aussi, doivent obéir. »
Honte donc à Mgr Dubost mais aussi à Mgr Dagens qui est aussi un grand islamophile. Le 19 juillet, pendant que les chrétiens d’Irak particulièrement et d’autres pays musulmans se faisaient massacrer, et ce, sans qu’aucune « autorité » musulmane ne l’ait condamné, l’évêque d’Angoulème ne trouvait rien de mieux que de « rompre » le ramadan aux cotés de M. Bonnefond, maire d’Angoulême, du directeur de cabinet du préfet, le consul et le vice-consul de l’Algérie, Mme la directrice des renseignements généraux, et ceci à l’invitation de Kader Bouazza et Jean-Claude Mesnard, président et vice-président de la communauté musulmane.
On appréciera désormais les grands sermons laïcistes de monseigneur d’Angoulême qui ne trouvent leur sens uniquement que lorsqu’il s’agit de l’enfouissement de la religion catholique !
Dossier La Porte Latine du 24 juillet 2014
Sources : Observatoire de la christianophobie/New York Times/AED/RBM-Collard/Médias-Presse-Info