S.O.S Mamans – Journal de bord n° 42

Samedi 20 novembre 2010

Une de nos assis­tantes à Paris a un chien moyen, sans race spé­cial, qui est deve­nu notre véri­table chien Saint Bernard. Ayant par­ti­ci­pé à beau­coup de sau­ve­tages de bébés, par la ren­contre avec des femmes et jeunes filles enceintes en pleine rue, il a déve­lop­pé un sens aigu pour cela. Samedi matin, dans un parc pari­sien gla­cial, il s’est appro­ché tout seul d’une jeune femme accrou­pie sur un banc. En fait elle pleu­rait. Il la reni­flait de loin, s’approchait tou­jours plus, et fina­le­ment se fit légè­re­ment cares­ser par la dame. Il a fini par sau­ter sur ses genoux pour faire un câlin. De ce fait notre assis­tante a pu com­men­cer la conver­sa­tion avec elle. « Il fait bien froid ici, Madame ? » Mais elle ne par­lait pas le fran­çais, quelques mots en anglais seule­ment. Elle s’appelle Natalia, elle est russe, pros­ti­tuée à Paris depuis 2 ans, 21 ans d’âge. Nous lui fai­sions com­prendre que nous pour­rions sau­ver son bébé, en l’aidant à repar­tir en Russie, pour sor­tir elle-​même de la pros­ti­tu­tion mal­saine, et nous avons vite com­pris qu’elle était plus que d’accord. Le len­de­main soir, elle est par­tie en camion fran­çais vers sa Russie natale, avec quelques billets d’Euro en poche, le chauf­feur étant payé au comp­tant pour ce ser­vice par Sos Mamans. Comme d’habitude nous avons don­né à cha­cun d’eux une carte télé­pho­nique France-​Russie pour qu’ils puissent, cha­cun de son côté, confir­mer l’arrivée à bon port. Nous atten­dons main­te­nant. Et quand le bébé sera là, c’est pro­mis, nous ferons par­ve­nir à sa cou­ra­geuse maman en Russie notre ‘prime de nais­sance’ 225 Euro. Coût total de ce sau­ve­tage : presque 1000 Euro.

NB : notre Saint-​Bernard a déjà sau­vé une dizaine de bébés pen­dant les der­nières 5 années.

Mardi 28 décembre 2010

« Ce « Jour des Saints Innocents », une ter­rible nou­velle nous par­vient du Dr. Jean-​Pierre Dickès, pré­sident de l’ACIM (Association Catholique des Infirmiers et Médecins). La voici.

« Joyeux Noël les Petits ! En cette semaine de la nais­sance de Jésus-​Dieu fait homme, les savants nous font un bien triste cadeau. L’équipe de Dennis Lo (Chine) a fait une décou­verte sur­pre­nante à la suite de la demande d’une maman. Celle-​ci vou­lait savoir si l’en­fant qu’elle por­tait dans son sein pré­sen­tait une mala­die du sang appe­lée tha­las­sé­mie. La sur­prise tient en ce que l’on a retrou­vé dans le sang mater­nel, l’ADN de ce fétus. Une carte géné­tique de celui-​ci a pu ain­si être recons­ti­tuée. Elle porte sur la tota­li­té du génome. Et effec­ti­ve­ment, dans ce cas pré­cis, il a été déter­mi­né que le fétus por­tait le gène de cette mala­die qui en l’oc­cur­rence venait du père. C’est l’ar­rêt de mort pour l’en­fant : la sanc­tion est l’avortement.

En clair, sur une simple prise de sang chez la mère, il va être pos­sible de déter­mi­ner la plu­part des mala­dies géné­tiques des enfants non-​nés. Plus de 3.000 d’entre elles ont déjà été loca­li­sées sur le génome. Plus encore, les poten­tia­li­tés théo­riques futures de voir appa­raître cer­taines mala­dies sont dépis­tables sur les gènes (can­cer du sein ou du colon par exemple). L’échographie per­met déjà le diag­nos­tic des ano­ma­lies mor­pho­lo­giques. C’est désor­mais toute une par­tie de la patho­lo­gie médi­cale qui sera dépis­tée avant la nais­sance. On sait que 95 % des tri­so­miques sont éli­mi­nés in ute­ro, bien qu’à ce sujet les gynécos- obs­té­tri­ciens dénoncent un véri­table eugé­nisme tolé­ré par l’Etat. On ne se trompe guère en disant qu’un véri­table holo­causte pré­na­tal est en train de se pré­pa­rer. Celui de tous les enfants n’é­tant pas comme se l’i­ma­ginent ou vou­draient leurs parents. La loi Veil a fait plus de morts d’en­fants non-​nés que les deux der­nières guerres mon­diales n’ont tué de Français. Ce n’est que « point de détail » par rap­port à ce qui se pré­pare. « Un enfant si je le veux, quand je le veux, comme je le veux » déclarent les fémi­nistes. Nous y sommes. A ce rêve des tenants de la culture de mort s’op­pose la Vierge de l’Annonciation et de la Nativité qui se sou­met à la volon­té divine. Elle nous apprend à aimer la vie et lui don­ner un sens. Notre regard se tourne vers elle en ce temps de Noël. » Fin de citation.

C’est donc une nou­velle héca­tombe de bébés qui seront immo­lés sur l’autel de l’autosuffisance humaine, l’avortement, véri­table défi blas­phé­ma­toire à Dieu. La fin de l’avortement ne sera donc pro­ba­ble­ment pas pour demain, mais SOS Mamans conti­nue­ra tant qu’il y aura un seul bébé en dan­ger d’être immo­lé au moloch de l’égoïsme des hommes.

Cher lec­teur, chère lectrice,

Vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous ferons une joie de par­ta­ger régu­liè­re­ment avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chrétienne.

Nous sommes fiers et heu­reux de savoir tant de gens (1 000 envi­ron) à nos côtés. Ils font véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant !

S.O.S Mamans

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