Vatican II est un Concile œcuménique, c’est-à-dire une assemblée des évêques de toutes les nations sous l’autorité du Pape. Initié sous Jean XXIII le 11 octobre 1962, et achevé sous Paul VI le 8 décembre 1965, le Concile se voulait, au contraire de tous les conciles précédents, non comme une condamnation des erreurs du temps mais au contraire une « mise à jour » (aggiornamento) vis à vis des « signes des temps ».
Jean XXIII avait voulu ce concile « pastoral », au sens où il renonçait à définir des dogmes. Pris en main par les forces libérales et modernistes qui minaient déjà l’Eglise, Vatican II fut l’étincelle qui a fait éclater une crise qui se préparait déjà de longue date dans l’Eglise.
Les deux erreurs conciliaires les plus nocives sont la liberté religieuse et l’œcuménisme. A cela s’ajoute l’enseignement sur la collégialité épiscopale. Enfin, on trouve dans maint texte du Concile une croyance naïve au progrès et un émerveillement devant le monde moderne qui sont vraiment effrayants.
«pour la dignité même de la personne humaine, l’erreur doit être, de soi, réprimée pour l’empêcher de se répandre, sauf si l’on prévoit un mal plus grand de sa répression que de sa tol...
Si nous parlons de collégialité juridique, alors, comme l’a très bien dit S. Exc. Monseigneur Carli, «on ne peut la prouver ni par la Sainte Ecriture, ni par la théologie, ni par l’histoire»...
« il faut absolument respecter et retenir ces deux désirs : exprimer la doctrine de façon dogmatique et scolastique pour la formation des érudits ; présenter la vérité de manière plus pastoral...
Le message « tient compte surtout du bien de la cité terrestre et trop peu de la Cité céleste vers laquelle nous tendons et pour laquelle nous sommes sur terre »
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