Mysterium Fidei n° 75 – Il y a quarante ans…

Avril-​mai-​juin 2014

Mysterium Fidei n° 75 – Il y a quarante ans…

Cette année 2014 sera celle de nom­breux anni­ver­saires. En plus du cen­te­naire de la pre­mière guerre mon­diale qui déci­ma la jeu­nesse d’Europe, de celui de la mort de saint Pie X, notre saint patron, nous fêtons le qua­ran­tième anni­ver­saire de la décla­ra­tion du 21 novembre 1974 qui est un peu comme notre charte de com­bat. Rappelons les cir­cons­tances. Rome ayant déci­dé la fer­me­ture du sémi­naire d’Écône envoie deux visi­teurs char­gés d’ins­pec­ter le sémi­naire pour faire un rapport.

En novembre 1974, deux pré­lats viennent au sémi­naire, char­gés d’in­ter­ro­ger les sémi­na­ristes. Ils tien­dront des pro­pos scan­da­leux jus­qu’à mettre en doute la Résurrection. C’est le monde ren­ver­sé. Notre fon­da­teur, indi­gné, rédige alors cette magni­fique décla­ra­tion qui fera date dans l’his­toire de l’Église. Nous adhé­rons de tout cœur, de toute notre âme à la Rome catho­lique… Nous en don­nons quelques pas­sages en page 3 de votre bul­le­tin. Il convient de la lire et de la médi­ter. Elle est tou­jours actuelle.

Nous n’ou­blie­rons pas non plus, cette année, nos chères sœurs de la Fraternité. Elles célèbrent le qua­ran­tième anni­ver­saire de leur fon­da­tion. C’est le 22 sep­tembre 1974 que la pre­mière sœur prit l’ha­bit. Elles sont au ser­vice des prêtres dans les prieu­rés et les écoles, par leurs prières et leurs sacri­fices, par les menus ser­vices ren­dus quo­ti­dien­ne­ment pour le bon ordre de l’a­pos­to­lat. Ce sont des arti­sans dis­crets du rayon­ne­ment de la Fraternité. Avec les frères elles font par­tie du second ordre. Les ter­tiaires comme leur nom l’in­dique font par­tie du troi­sième ordre.

Dans une grande com­mu­nion spi­ri­tuelle, chaque ordre béné­fi­cie des bien­faits de l’autre. Les ter­tiaires donnent et reçoivent. Nous avons un grand besoin des prières et des sacri­fices du Tiers-​Ordre sur­tout dans les épreuves actuelles. Le démon est déchaî­né par­tout, dans la socié­té civile et dans la socié­té reli­gieuse. Ce n’est pas nou­veau. Ceux qui connaissent l’his­toire de l’Église savent qu’elle n’a jamais été de tout repos. Elle est un signe de contra­dic­tion à l’image de son divin fon­da­teur. Les déchaî­ne­ments qu’elle sus­cite sont le signe de sa véra­ci­té. Quand le démon ne nous laisse pas tran­quille, c’est qu’on est dans le vrai.

Comme disait sainte Catherine de Sienne : « quand le démon s’a­gite dehors, c’est qu’il n’est pas dedans ! »

Votre aumô­nier vous sou­haite de saintes et joyeuses fêtes de Pâques.

Abbé François Fernandez-Faya †

Nouvelles et avis