Les réactions à l’opération Da Vinci Code

COMMUNIQUE DU MJCF

Le film Da Vinci Code est une Véritable agres­sion contre les catho­liques : fon­dé sur la calom­nie, il salit et insulte ce que nous avons de plus pré­cieux : Jésus-​Christ et la reli­gion qu’il a fondée.

Ramassant toutes les vieilles attaques ratio­na­listes, ce film contri­bue assu­ré­ment à déve­lop­per une haine anti-​chrétienne que nous subis­sons au quo­ti­dien sans pro­vo­quer l’in­di­gna­tion des res­pon­sables poli­tiques pour­tant prompts à défendre d’autres religions.

Jeunes catho­liques ne vou­lant pas « gémir mais agir », nous voyons dans ce film une occa­sion de déve­lop­per notre amour de Notre Sauveur et de son Eglise et pro­po­sons à toute per­sonne atta­chée à la véri­té de s’u­nir concrè­te­ment à nous par :

- Des actions mili­tantes : en plus du boy­cott du film, nous pro­po­sons des auto­col­lants, des affiches (à col­ler aux endroits pré­vus à cet effet) et des tracts, à ceux qui sou­haitent dénon­cer publi­que­ment cette imposture.

- L’étude de la doc­trine catho­lique qui nous fera mieux l’ai­mer et la défendre. De nom­breux ouvrages, dis­po­nibles en librai­rie, réfutent l’im­pos­ture du Da Vinci Code. Plusieurs de nos publi­ca­tions y ont répon­du par avance : Croisades, Inquisitions, . Faut-​il deman­der par­don ? (réplique aux grands men­songes his­to­riques contre l’Eglise catho­lique véhi­cu­lés depuis les « Lumières ») ; La Bible, Vrai ou Faux ? (prou­vant l’his­to­ri­ci­té, la véra­ci­té et l’au­then­ti­ci­té de la Bible), 2000 ans d’Eglise, un tré­sor caché ! (mon­trant tous les bien­faits de l’Eglise au cours des siècles). Ces publi­ca­tions sont appré­ciées par leur clar­té et leur consis­tance. Peu coû­teuses, elles peuvent être dif­fu­sées faci­le­ment et consti­tuent des armes effi­caces d’apostolat.

- La prière et la péni­tence en esprit de répa­ra­tion des offenses faîtes à Dieu. L’Eglise le demande, la Sainte Vierge elle-​même l’a rap­pe­lé en appa­rais­sant à Fatima en 1917 : c’est ce qu’elle attend de nous tous, elle assu­re­ra notre succès.

Que cette humble mais ferme réac­tion puisse répa­rer l’in­sulte, ren­for­cer nos convic­tions et notre Foi et éclai­rer nos contem­po­rains que l’es­prit des « Lumières » main­tient dans les ténèbres de l’ignorance.

Notre Dame, vic­to­rieuse des héré­sies, hâtez le règne de votre divin Fils,

Renaud Carbonne, Président

Tract distribué par le MJCF

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Communiqué de presse du MJCF sur les suites de la sor­tie du film Da Vinci Code en for­mat pdf

Prieuré de Fabrègues

« O Dieu qui mon­trez à ceux qui errent, la lumière de votre véri­té, afin qu’ils puissent ren­trer dans la voie de la jus­tice, don­nez à tous ceux qui sont pla­cés dans les rangs de la pro­fes­sion chré­tienne, la grâce de reje­ter tout ce qui est contraire à ce nom, et d’embrasser tout ce qui lui convient. » Oraison du 3ème dimanche après Pâques

Mardi 16 mai 20 H 00 à 24 H 00

VEILLEE D’ADORATION POUR PROTEGER LA FOI

PRIEURE SAINT-​FRANÇOIS-​DE-​SALES
1, RUE NEUVE-DES-HORTS
34690 FABREGUES
04 67 85 24 10

Le « Da Vinci Code » est une fable mal­hon­nête, une arme anti-​chrétienne des­ti­née à l’oc­ci­den­tal déra­ci­né et pri­vé de connais­sances religieuses. 

Prieuré et église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

POUR L’HONNEUR DE JESUS-CHRIST

CONTRE L’IMPOSTURE ANTI-​CHRETIENNE DU « DA VINCI CODE »

MANIFESTATION RELIGIEUSE DE REPARATION

MERCREDI 17 MAI 2006 A 20 H 00

BOULEVARD SAINT-​GERMAIN
A LA SORTIE DU METRO ODEON

Organisateur : « Collectif pour l’hon­neur de Jésus-Christ »

23, rue des Bernardins
75005 PARIS
Tél : 01 44 27 07 90

Ecrire et répondre à l’imposture du clergé progressiste

Ecrivez votre indignation au « Père » Noël Saignes, Curé de Lunel qui déclare :

« C’est un roman et, à ce titre, le roman­cier a le droit d’in­ven­ter l’in­trigue comme cela l’ar­range. Ce livre et ce film consti­tuent pour tous les chré­tiens et les autres une bonne occa­sion de réflé­chir à ce qu’ont été la vie de Jésus et les Evangiles » .

Lettre de l’abbé Vernoy au Curé de Lunel

Monsieur le Curé, Votre réac­tion, quant au Da Vinci Code, m’a été appor­tée ce jour. Il m’a sem­blé que je devais vous répondre.

Vous trou­ve­rez ci-​joint un modeste argu­men­taire qui pour­ra peut-​être vous ouvrir les yeux sur le but réel de cette his­toire. « Le « Da Vinci Code« “ remet-​il en cause le dogme reli­gieux ? » Vous répon­dez : « C’est un roman et à ce titre, le roman­cier a le droit d’in­ven­ter l’in­trigue comme cela l’ar­range. Ce livre et ce film consti­tuent pour tous les chré­tiens une bonne occa­sion de réflé­chir à ce qu’ont été la vie de Jésus et les Évangiles. »

J’espère sin­cè­re­ment que c’est le jour­na­liste qui a trans­for­mé le fond de votre pen­sée. Parce que ce juge­ment est très objec­ti­ve­ment inte­nable pour un bap­ti­sé, pour un catho­lique et d’au­tant plus pour un prêtre de Notre-​Seigneur Jésus-​Christ. Un roman ne peut pas racon­ter n’im­porte quoi sur n’im­porte qui.

L’Église n’a jamais eu d’autre dis­cours, c’est une ques­tion de morale publique. L’État non plus ne devrait pas tolé­rer ces romans, qui sous cou­vert de fic­tion s’en prennent calom­nieu­se­ment et injus­te­ment à des per­sonnes ou à des ins­ti­tu­tions respectables.

En l’oc­cur­rence, il s’a­git de la per­sonne du Christ, Verbe incar­né, et de son épouse, l’Église. On ne dit pas n’im­porte quoi sur le Christ qui est Dieu, sur l’Église qu’Il a fon­dée pour aider les hommes à s’é­le­ver vers Lui. Celui qui aime Dieu, ne sup­porte pas que l’on traite indi­gne­ment l’ob­jet de son amour.

Monsieur le Curé, notre amour n’est pas dés­in­car­né, il a un visage, celui de Jésus- Christ, Il est une per­sonne avec sa divi­ni­té et son huma­ni­té. Et l’Église est bien divine et humaine, elle a une hié­rar­chie visible. C’est pro­pre­ment le génie de notre foi catho­lique. Nous aimons l’Église dans son incar­na­tion, sa visi­bi­li­té, par-​delà ses misères. Outrager l’un et l’autre par des fables men­son­gères ne peut que bles­ser l’âme catholique.

Laisser faire sans réagir serait aus­si le signe cer­tain du res­pect humain, pre­nant sa source dans un cœur prêt à tra­hir, ou ayant déjà tra­hi. La tra­hi­son c’est aban­don­ner une cause pour une autre. Nous connais­sons l’autre cause, c’est l’es­prit mon­dain et ses trois concu­pis­cences. Le Christ nous met constam­ment en garde contre le monde, Vatican II a mal­heu­reu­se­ment ouvert ses portes à cet esprit qui milite contre le Christ, contre les hommes de bonne volon­té et contre notre mère la sainte Église.

Le Da Vinci Code incarne pré­ci­sé­ment cet esprit mon­dain, par­ti­cu­liè­re­ment ambi­guë, per­ni­cieux, trom­peur, faux, per­fide et méchant, comme son maître Lucifer.

Vous adop­tez mal­heu­reu­se­ment cette ambi­guï­té, quant à l”« occa­sion de réflé­chir » que serait cette fable. Outre les quelques per­sonnes de votre équipe parois­siale, et encore. croyez-​vous sin­cè­re­ment que les catho­liques et non-​catholiques ont suf­fi­sam­ment de connais­sances reli­gieuses et cultu­relles pour réflé­chir dans la véri­té, la jus­tice et la sérénité ?

La réa­li­té, c’est qu’en face de telles contre-​vérités, il n’y a guère à réflé­chir, il nous faut com­battre le trouble évi­dem­ment fétide et mal­fai­sant qu’elles engendrent. Les attaques théo­lo­giques et his­to­riques répan­dues par le Da Vinci Code sont graves. Elles s’en prennent direc­te­ment au mys­tère du Verbe incar­né. Je trouve beau­coup de désin­vol­ture dans les deux par­ties de votre réponse au Midi Libre.

Au fond, nous tou­chons la ques­tion de la cha­ri­té. Saint Jean expose très sim­ple­ment le baro­mètre de la charité.

« Celui qui a mes com­man­de­ments et qui les garde, c’est celui-​là qui m’aime ; or celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et je l’ai­me­rai et je me mani­fes­te­rai à lui. » Jean 14, 21 et encore « Si vous gar­dez mes com­man­de­ments, vous demeu­re­rez en mon amour, comme moi j’ai gar­dé les com­man­de­ments de mon Père et je demeure en son amour. » Jean 15, 10–11.

Mais peut-​on aimer ain­si le Christ le lais­sant publi­que­ment outra­ger, avec son Église ? Un prêtre aime-​t-​il vrai­ment le trou­peau que Dieu lui a confié quand il ne cherche pas à le pro­té­ger. Ce sont sur­tout les petits qu’il nous faut pro­té­ger et confor­ter dans la foi au milieu de ce monde qui cherche à leur arra­cher. Voici une exhor­ta­tion du pre­mier Pape (1 Pet. 5, 8–9) :

« Mes frères, soyez sobres et veillez, parce que votre adver­saire, le Diable, comme un lion rugis­sant, rôde, cher­chant qui dévo­rer. Résistez-​lui et soyez fermes dans la foi. »

Vous le savez, cette vigi­lance est posi­tive et néga­tive. Positive, parce que nous avons le devoir grave de trans­mettre la foi qui fait connaître le véri­table objet de l’a­mour. Il nous faut prê­cher à temps et à contre-​temps. Négative, parce que notre devoir s’é­tend aus­si à dénon­cer les agres­sions contre cette connais­sance qui donne accès au Christ, incar­na­tion de l’a­mour, « Dieu est amour », 1 Jean 4, 8. L’amour du Christ, des hommes et de l’Église n’est pas une idée fumeuse, il se prouve dans les faits, il exige des témoi­gnages tan­gibles, c’est une pra­tique très concrète.

Et le prêtre, qui ne le pra­tique pas, révèle sa mons­truo­si­té dans l’ordre sur­na­tu­rel, c’est le mer­ce­naire décrit en saint Jean (10, 12–13) :

« Le mer­ce­naire, qui n’est pas vrai­ment un pas­teur et à qui les bre­bis n’ap­par­tiennent pas, voit-​il venir le loup, il aban­donne les bre­bis et prend la fuite ; et le loup s’en empare et les dis­perse. C’est qu’il est mer­ce­naire et que peu lui importent les brebis. »

Monsieur le Curé, j’es­père, du fond du cœur, que les pro­pos tenus au Midi Libre ne sont pas votre pen­sée. Mais dans tous les cas, comp­tez sur ma prière.

Veuillez, mon­sieur le Curé rece­voir l’ex­pres­sion de mon res­pect sacer­do­tal et l’as­su­rance de ma prière en Marie immaculée.

Abbé Marc Vernoy, Prieur 

Copies : Nonciature apos­to­lique, Cl Ricard, pdt de la Conférence épis­co­pale, Mgr Thomazeau, notre évêque.