Né en 451 à Vienne, et mort le 5 février 525 à Vienne.
Alcimus Ecditius Avitus naquit à Vienne en 451. Il reçut le baptême de Saint Mamert, évêque de Vienne. En 490, il devint évêque de Vienne, cité possédée par les Burgondes (les futurs Bourguignons). Saint Avit envoya une lettre de félicitations à Clovis pour sa conversion en 496, mais le roi des Burgondes, Gondebaud, était un chrétien hérétique qui suivait Arius dans l’idée que le Christ est seulement homme et non Dieu à la fois. Gondebaud cependant, permit à son fils saint Sigismond d’embrasser la foi catholique. Sur le conseil de saint Avit, Sigismond rétablit les monastères d’Agaune et de Saint Maurice en Valais. A la mort de Gondebaud (516), le peuple burgonde suivit son roi saint Sigismond III et retourna au catholicisme.
En 517, saint Avit, à la tête de vingt-cinq évêques burgondes fit un concile à Yenne (chef-lieu du petit Bugey) contre l’arianisme. Il interdit notamment au clergé de tenir des chiens de chasse ou des faucons (mœurs germaniques). Il interdit aux catholiques de manger avec un arien. Le roi saint Sigismond III emprisonna les évêques burgondes peu de temps, y compris saint Avit, à cause d’une querelle pour juger un officier.
Il consacra l’église d’Annemasse et de Tarentaise.
Saint Avit était le plus grand poète de son époque, mais il refusait de publier ses poèmes et craignait avoir perdu son temps à les composer.
Il mourut le 5 février 525. Fêté le 5 février au diocèse de Grenoble, et le 13 février au diocèse d’Annecy.