Samedi 20 novembre 2010
Une de nos assistantes à Paris a un chien moyen, sans race spécial, qui est devenu notre véritable chien Saint Bernard. Ayant participé à beaucoup de sauvetages de bébés, par la rencontre avec des femmes et jeunes filles enceintes en pleine rue, il a développé un sens aigu pour cela. Samedi matin, dans un parc parisien glacial, il s’est approché tout seul d’une jeune femme accroupie sur un banc. En fait elle pleurait. Il la reniflait de loin, s’approchait toujours plus, et finalement se fit légèrement caresser par la dame. Il a fini par sauter sur ses genoux pour faire un câlin. De ce fait notre assistante a pu commencer la conversation avec elle. « Il fait bien froid ici, Madame ? » Mais elle ne parlait pas le français, quelques mots en anglais seulement. Elle s’appelle Natalia, elle est russe, prostituée à Paris depuis 2 ans, 21 ans d’âge. Nous lui faisions comprendre que nous pourrions sauver son bébé, en l’aidant à repartir en Russie, pour sortir elle-même de la prostitution malsaine, et nous avons vite compris qu’elle était plus que d’accord. Le lendemain soir, elle est partie en camion français vers sa Russie natale, avec quelques billets d’Euro en poche, le chauffeur étant payé au comptant pour ce service par Sos Mamans. Comme d’habitude nous avons donné à chacun d’eux une carte téléphonique France-Russie pour qu’ils puissent, chacun de son côté, confirmer l’arrivée à bon port. Nous attendons maintenant. Et quand le bébé sera là, c’est promis, nous ferons parvenir à sa courageuse maman en Russie notre ‘prime de naissance’ 225 Euro. Coût total de ce sauvetage : presque 1000 Euro.
NB : notre Saint-Bernard a déjà sauvé une dizaine de bébés pendant les dernières 5 années.
Mardi 28 décembre 2010
« Ce « Jour des Saints Innocents », une terrible nouvelle nous parvient du Dr. Jean-Pierre Dickès, président de l’ACIM (Association Catholique des Infirmiers et Médecins). La voici.
« Joyeux Noël les Petits ! En cette semaine de la naissance de Jésus-Dieu fait homme, les savants nous font un bien triste cadeau. L’équipe de Dennis Lo (Chine) a fait une découverte surprenante à la suite de la demande d’une maman. Celle-ci voulait savoir si l’enfant qu’elle portait dans son sein présentait une maladie du sang appelée thalassémie. La surprise tient en ce que l’on a retrouvé dans le sang maternel, l’ADN de ce fétus. Une carte génétique de celui-ci a pu ainsi être reconstituée. Elle porte sur la totalité du génome. Et effectivement, dans ce cas précis, il a été déterminé que le fétus portait le gène de cette maladie qui en l’occurrence venait du père. C’est l’arrêt de mort pour l’enfant : la sanction est l’avortement.
En clair, sur une simple prise de sang chez la mère, il va être possible de déterminer la plupart des maladies génétiques des enfants non-nés. Plus de 3.000 d’entre elles ont déjà été localisées sur le génome. Plus encore, les potentialités théoriques futures de voir apparaître certaines maladies sont dépistables sur les gènes (cancer du sein ou du colon par exemple). L’échographie permet déjà le diagnostic des anomalies morphologiques. C’est désormais toute une partie de la pathologie médicale qui sera dépistée avant la naissance. On sait que 95 % des trisomiques sont éliminés in utero, bien qu’à ce sujet les gynécos- obstétriciens dénoncent un véritable eugénisme toléré par l’Etat. On ne se trompe guère en disant qu’un véritable holocauste prénatal est en train de se préparer. Celui de tous les enfants n’étant pas comme se l’imaginent ou voudraient leurs parents. La loi Veil a fait plus de morts d’enfants non-nés que les deux dernières guerres mondiales n’ont tué de Français. Ce n’est que « point de détail » par rapport à ce qui se prépare. « Un enfant si je le veux, quand je le veux, comme je le veux » déclarent les féministes. Nous y sommes. A ce rêve des tenants de la culture de mort s’oppose la Vierge de l’Annonciation et de la Nativité qui se soumet à la volonté divine. Elle nous apprend à aimer la vie et lui donner un sens. Notre regard se tourne vers elle en ce temps de Noël. » Fin de citation.
C’est donc une nouvelle hécatombe de bébés qui seront immolés sur l’autel de l’autosuffisance humaine, l’avortement, véritable défi blasphématoire à Dieu. La fin de l’avortement ne sera donc probablement pas pour demain, mais SOS Mamans continuera tant qu’il y aura un seul bébé en danger d’être immolé au moloch de l’égoïsme des hommes.
Cher lecteur, chère lectrice,
Vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous ferons une joie de partager régulièrement avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monument de l’espérance, prouvant que le crime de l’avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de savoir tant de gens (1 000 environ) à nos côtés. Ils font véritablement partie de l’équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! S.O.S Mamans |
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