Mardi 15 juillet 2008
Voici des nouvelles qui nous viennent de notre amie à Shanghai, concernant ‘notre’ jeune maman Ayi qui attend son 2ème enfant et que nous avons pu secourir à partir de Paris :
« Notre nounou Ayi va bien. Elle est cachée jusqu’à son accouchement chez de la famille à la campagne. En effet elle a quitté Shanghai car elle doit enregistrer son bébé en même temps que l’amende dans sa campagne , là ou elle avait accouché de son aîné. C’est comme cela pour qu’il soit reconnu par les autorités de Chine. Ayi est une fille bien débrouillarde et intelligente ; elle ne sortira pas avant d’avoir accouché, de peur qu’on la dénonce ou fasse avorter son bébé de force avant qu’elle ne donne l’argent de l’amende (qui doit être donné au moment de l’accouchement). Ayi a été très touchée des Français qui l’aident à vivre tout cela, à avoir son enfant.
L’amende de 1 000 euros pour 2ème enfant est passée à 2 000 il y a 7 mois, et à 3 000 Euros il y a deux mois. En fait trop de gens voulaient un deuxième enfant ; donc les autorités ont dit que 1000 Euros n’est pas assez cher et ils montent le prix comme bon leur semble ! 3000 Euros en France, ça veut dire quelque chose, on se prive pendant un an de ceci ou cela ; mais pour les Chinois c’est tellement cher que ça ne veut rien dire comme somme, ils ne peuvent même pas envisager l’ébauche d’une solution ! J’ai demandé de l’aide à mes amies à Shanghai par courriel, et à l’église catholique que je fréquente, ils m’ont donné de l’argent de leur fond de roulement. Ainsi j’ai réussi à compléter l’aide initiale de SOS MAMANS (1 000 Euro) jusqu’aux 3 000 Euros requis. Bref en sauvant un enfant on sauve tout le monde autour, c’est merveilleux. -
PS : je suis étonnée de voir que les Chinois ne connaissent rien de leur corps et de la fécondité, c’est comme si on ne leur donnait aucune clé de décryptage, aucune chance de s’en sortir ; c’est vraiment injuste de cacher la vérité aux gens. »
Jeudi 21 août 2008
Une de nos donatrices nous écrit le 2 juillet :
« Bien reçu votre ‘Journal de bord’ que je fais lire à mon entourage. Que de détresse. Si notre Seigneur ne vient pas sauver le monde, quel malheur, que d’âmes en enfer ! Nous sommes parents d’un enfant adoptif, il a 39 ans, handicapé mental, il n’a pas de langage, nous le gardons avec nous pour protéger son âme et son corps de la corruption des centres. Nous vieillissons et notre souci, c’est ce qui va se passer avec lui après nous ? Nous prions tous les jour pour lui le rosaire. Nous prions aussi chaque jour la très Sainte Vierge pour ces jeunes mamans, ainsi que pour vous tous. Bon courage ! » -
Ensuite, le 20 juillet, nous avons reçu la lettre suivante :
« Chers sauveurs des petits innocents, merci beaucoup de m’avoir envoyé votre ‘Journal de bord’. Je le lis toujours avec beaucoup d’intérêt et me sens très petite devant votre courage et votre charité ! Qu’est-ce qu’un petit chèque de temps en temps par rapport au travail que vous faites ? Vous êtes un bel exemple de la VRAIE charité qui manque beaucoup chez nous autres Catholiques ‘tradis’. Votre journal est pour moi comme un sermon, il me redonne du courage. Que Dieu vous donne beaucoup de moyens pour faciliter votre belle œuvre ! »
Enfin, le 20 août nous recevons un chèque important d’un Monsieur, avec ce petit mot :
« Quand d’autres s’acharnent à commettre ou à faciliter ce crime abominable, qui crie vengeance au ciel, vous avez déjà sauvé des centaines de vies, donnant ainsi à beaucoup d’âmes la possibilité de jouir un jour de la vision béatifique. Soyez-en bénis, vous dont les noms sont déjà inscrits sur le Livre de Vie ! »
Chers donateurs de SOS MAMANS, cet encouragement s’adresse à vous tous puisque vous faites partie de notre équipe. Mais toute gloire est due à notre seul Sauveur, car – comme vous avez pu l’entrevoir à travers différents récits de notre ‘Journal de bord’ – le seul véritable obstacle aux sauvetages, c’est nous-mêmes, notre manque de confiance en Dieu, notre incrédulité, notre pusillanimité, nos péchés. Si nous étions vraiment des instruments parfaits de Dieu, nous ne sauverions pas des centaines de bébés de l’avortement, mais tous. Car Dieu veut le salut de tous. Ce n’est pas Lui l’obstacle, c’est bien nous-mêmes, notre manque d’espérance. « Dites à cette montagne qu’elle s’enlève, et elle s’enlèvera ».
Samedi 23 août 2008
Depuis le début de l’été (24 juin) nous avons vu les naissances des 13 bébés suivants : Johann, Zoé, Lila, Agatha, Harry, Andréa, Lorie, Pénélopée, Anne-Sophie, Amélie, Bilal, Izabella et Samantha. On s’aperçoit de nouveau qu’il y a beaucoup plus de filles sauvées, et peu de garçons. Serions-nous en Chine ou en Inde où l’on avorte de préférence les filles ? Nous n’en revenons pas. Le crime de l’avortement commence à déséquilibrer gravement le monde.
Pendant ce même temps, depuis le 24 juin, nous avons pu sauver les bébés de 17 jeunes femmes et filles enceintes, toutes entre 15 et 22 ans, dont 4 de l’Est (prostituées) que nous avons toutes pu réexpédier vers leur pays d’origine.
Juste un cas précis, celui de Nadine, 19 ans. Nous venions de sauver le bébé d’Amina, et celle-ci nous confie peu de jours plus tard : voici le numéro de téléphone de mon amie Nadine, elle est dans le même cas que moi. Nous l’avons trouvée dans un hôtel où elle s’est réfugiée depuis 2 jours en fuyant sa famille. En fait, son père l’avait amenée à l’avortoir et fixé un rendez-vous pour l’intervention, et toute la famille fut consentante. Elle s’est dit au dernier moment : « C’est quand même MON bébé ! ». Elle se sentit terriblement seule dans cette situation, et elle aurait prié : « Dieu, Vous seul pouvez sauver mon bébé ! » Forte de cette prière, elle s’est enfuie vers l’hôtel, n’ayant de l’argent que pour 3 nuits. Et Dieu est venu, par le truchement de sa copine Amina qui nous en a parlé.
Là encore se vérifie cette merveilleuse parole d’Evangile : « Heureux vous les pauvres ! », car eux seuls savent espérer – et recevoir. Et Jésus dit ailleurs : « Et si vous ne devenez pas comme ces petits, vous n’entrerez pas au ciel ! » Bref ; ces pauvres sont nos maîtres, ces bébés sauvés sont nos professeurs, Dieu étant notre seule espérance dans cette marée de la ‘culture de la mort’, en nageant à contre-courant. Grâce à Lui, nous avons pu sauver jusqu’à présent 455 bébés de la mort programmé (dont 38 encore à naître).
Cher lecteur, chère lectrice,
Vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous ferons une joie de partager régulièrement avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monument de l’espérance, prouvant que le crime de l’avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de savoir tant de gens (1 000 environ) à nos côtés. Ils font véritablement partie de l’équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! S.O.S Mamans |
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