Avertissement : le style parlé de ce sermon a été conservé
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il,
Excellence,
Monsieur le Supérieur,
Chers Confrères,
Mes soeurs,
Bien chers fidèles,
Mes chers pèlerins
Au laïcisme, cette peste qui ronge les institutions, saint Pie X indigné avait répondu : « Nous Lui devons, à Notre-Seigneur Jésus-Christ, non seulement un culte privé, mais un culte public, un culte social pour L’honorer ». C’est ce que vous venez de faire aujourd’hui. Honneur à vous, chers pèlerins ! Honneur à vous d’avoir donné un hommage national et même international au Dieu caché sous les voiles sacramentels.
Au terme de ce beau pèlerinage, cette procession sans nul doute a été l’expression d’un désir, d’une espérance enthousiaste que le Règne du Christ dans la vie de nos nations – que l’argent et l’immoralité asphixient -, que le Christ règne dans la vie de chacun, dans nos foyers, dans toute la vie sociale. Cette procession, c’était un défi à la laïcité. Vous avez honoré sur le Trône d’adoration où Il commande, où Il parle, ou Il règne dans l’univers, un Roi, le Roi pacifique de nos âmes. Honneur à vous, chers pèlerins, l’Eglise est fière de vous.laïcisme
Saint Pierre-Julien Aymard avait été frappé de l’isolement dans lequel laissait Jésus-Christ en Son adorable Sacrement le peu de piété des fidèles. Il avait été frappé de l’indifférence de tant de chrétiens, de l’impiété croissante des hommes du siècle. Il voyait les besoins si grands de l’Eglise, de tant d’idolâtres et d’hérétiques, loin de la foi en Jésus-Christ et il s’était alors pris à penser : « Pourquoi, pourquoi le Roi des rois n’aurait-Il pas Sa Garde d’honneur ? » Eh bien vous, chers enfants, et tous les pèlerins à la suite du Trône eucharistique, vous avez été pendant les dernières heures de ce pèlerinage, la Garde d’honneur du Roi des rois. S’il existait une médaille du mérite eucharistique, on vous l’aurait décernée.
Soyez félicités d’avoir glorifié, par un culte public et solennel, avec magnificence, le Verbe de Dieu fait Homme, réellement, substantiellement présent, dans le Sacrement de Son amour. Nous L’avons sorti du tabernacle, nous L’avons montré, nous L’avons adoré des heures durant, comme le Roi de tous les siècles, le Roi du XXIème siècle. Et Voltaire a dû écumer de rage tout comme ses réseaux d’aujourd’hui.
Voltaire, qui avait crié au monde il y a deux siècles et demi : « Dans vingt-cinq ans, Dieu sera tombé dans l’oubli ». Vous êtes de ceux qui, aujourd’hui, lui avez donné un cinglant démenti. Et le Ciel, le Ciel s’est réjoui de votre acte de foi.
Nietzsche avait crié au monde : « Dieu est mort. Vous et moi, nous l’avons tué. » Et aujourd’hui, vous avez adoré ce Dieu vivant parmi nous, bien vivant, bien présent avec Son Corps, Son Sang, Son Ame et Sa Divinité. Les folies de la Révolution française ont voulu la mort de Dieu. Les Soviets avaient voulu réitérer la même folie. L’autre révolution que fut le Concile Vatican II s’est attaquée au cœur de l’Eglise, le Saint Sacrifice de la Messe, semant le doute sur la Présence eucharistique, et si nous évoquons le protestantisme, le jansénisme, c’est Jésus-Christ, c’est la Présence Réelle qui gêne, mais tant qu’il restera des catholiques, comme vous, restera alors vraie la parole de nos Saints Livres au sujet de Dieu : « Des milliers et des milliers Le servent, des dizaines et des dizaines de mille se tiennent debout devant Lui », ou plutôt ils se tiennent non pas debout, mais s’agenouillent devant Lui et font cette prière aujourd’hui : « Louange, gloire, sagesse, action de grâce, honneur, puissance et force à notre Dieu dans les siècles des siècles ».
Par cet honneur complet rendu à la Sainte Eucharistie, se produira spontanément et tout naturellement, nous l’espérons très fort, que chaque fidèle, les familles, les cités, retrouvent la vigueur de la foi et la croissance dans la vertu. Que si les institutions humaines vieillissent et dépérissent par suite de l’égoïsme avide et immodéré, lançait saint Pie X, ces mêmes institutions sont ennoblies par la vertu et l’excellence du Sacrifice qui jamais n’émane et ne jaillit plus efficace que par la méditation des mystères de la Mort du Seigneur. C’est par Sa Mort que nous avons la Vie. Face à l’athéïsme, face à la haine, à la haine de Dieu qui souille notre époque, le Sang du Christ est un bain purifiant grâce Auquel nous pouvons effacer ces blasphèmes exécrables d’hier et de demain, et c’est alors que notre procession a pris aussi un accent de réparation. Elle fut un acte solennel de réparation où les honneurs rendus publiquement et solennellement au Dieu fait Homme, ont eu pour but d’effacer, de compenser les outrages qu’on a pu Lui faire il y a peu encore dans la cité des Papes.
Et pendant cette Messe encore, levez vos cœurs, levez vos cœurs aujourd’hui, nets et purs en la présence de Dieu en les offrant sur la pierre de l’autel pour les injures et les mépris qu’on Lui a faits et que, par malheur, on Lui fait encore et que peut-être on Lui fera encore. Le christianisme a civilisé le monde, disait un jour Donoso Cortes en faisant de l’abnégation et du sacrifice, ou mieux de la charité, une chose divine. Nous voulons un renouvellement de la société. Où le trouver ? Sans aucun doute, dans la Sainte Eucharistie, sacrement de l’amour sans lequel il ne peut y avoir parfaite unité. Et que voit-on aujourd’hui ? La désagrégation de l’homme, corrompu par son éloignement de Dieu, la désagrégation du foyer, la désagrégation de la société, la désagrégation de l’Eglise, la désagrégation des nations en proie à la convoitise effrenée des richesses et du pouvoir. Désagrégation parce que manque la charité ; eh bien, sept fontaines, sept fontaines ouvertes, les sept sacrements coulent, selon une expression du pape Pie XII, coulent dans le jardin de l’Eglise pour donner et augmenter la grâce et par conséquent la charité. Mais une seule, une seule, l’Eucharistie, le fait directement et uniquement.
Comme saint Thomas nous dit : « L’effet de ce sacrement, c’est la charité ». Non seulement habituelle, mais actuelle. Hostie divine ! s’exclame saint Augustin. Symbole de l’unité, lien de la charité. Mystère de force divine, armure invincible de la milice chrétienne dans laquelle le baptême vous a enrôlés. Durant l’ère des martyrs, écrivait encore Pie XII, durant l’ère des martyrs, tout le souci de l’Eglise était d’armer ces athlètes avec le Corps du Christ afin qu’ils puissent persévérer jusqu’à la conquête de la couronne. Et aujourd’hui où fleurissent avec densité les palmes du martyr, quelle félicité, quel bonheur pour le confesseur de la foi de pouvoir s’attacher à Jésus-Christ dans le Saint-Sacrement. Or, qu’est-ce donc que la vie chrétienne si ce n’est un martyre sans effusion de sang ? Porter sa croix et suivre Jésus-Christ. Pour résister aux séductions du mal, ne dit-il pas qu’il faut le courage de tous les sacrifices et si vous voulez l’avoir, assurez-vous de Jésus dans le Saint-Sacrement. Les tabernacles, poursuivait le Pape, les tabernacles sont l’asile des grands âmes dans l’amour et la douleur, la forteresse d’où s’élancent les champions de la Vérité pour combattre en cette vallée de larmes, pour combattre en cette vallée de larmes et de misères, les combats, les combats de Dieu contre les enfants des ténèbres, contre ceux qui s’égarent dans la voie de l’erreur. C’est dans le tabernacle que nous trouvons de la manière la plus vive et la plus encourageante la force constante, la force puissante de la prière, de l’action et du sacrifice. Cette force qui fera de vous la divine lumière du monde et le sel de la terre.
Où pourriez-vous trouver, où pourriez-vous trouver la force suffisante pour réaliser l’idéal sublime de la vie chrétienne ? Saint Augustin déjà donnait la réponse. « Qu’ils mangent, qu’ils boivent. Ceux qui déjà mangent et boivent sans * satisfaire leur faim et leur soif ». Qu’ils mangent et qu’ils boivent la vie, parce que manger cet aliment, c’est se fortifier et le véritable Evangile de la vie, c’est le sacrement de l’Eucharistie. Et si par hasard, vous êtes assaillis, par crainte de perdre cette vie contre les attaques de l’ennemi, saint Thomas nous assure que ce Sacrement non seulement fortifie la vie spirituelle, mais aussi parce qu’il est symbole de la Passion du Christ, il nous assure que par ce Sacrement, tous les assauts du démon seront repoussés. Il est le Pain des forts, éminement efficace pour éloigner nos âmes du péché. Il est la force de ne pas tomber, Il est la force de se relever, et si vous ne puisez pas aux sources eucharistiques la force chrétienne, vous ne réussirez pas, à la longue, à demeurer fidèles. Vous avez dans cette vie tant de sacrifices à accomplir, tant de dangers à surmonter qu’il vous serait impossible, sans cette source d’eau vive, de triompher constamment de la faiblesse humaine. Alors, puissiez-vous redécouvrir ce lien entre la charité et l’Eucharistie. Dans la charité, vous donnez, et dans l’Eucharistie Notre-Seigneur donne. Il donne tout, Il Se donne tout entier, Lui-même. L’Eucharistie, c’est le don, c’est le don, c’est le mystère du don absolu. C’est le don de Dieu et c’est là que nous devons apprendre à donner nous-mêmes, à donner de nous-mêmes, à nous donner nous-mêmes car il n’y a pas de don tant qu’on ne se donne pas.
Voyez la Très Sainte Vierge Marie, quand Notre-Seigneur dans l’Incarnation se donne à elle. Quand elle Le reçoit dans son cœur, dans son sein, que fait-elle ? Elle se lève spontanément, et elle va se donner, elle court chez sa parente lui porter ce témoignage d’affection, lui porter Jésus qu’elle a reçu et qu’elle possède. Lorsque l’évêque donne l’onction sacerdotale au jeune prêtre dans l’ordination, lorsqu’il lui donne ce pouvoir extraordinaire et effrayant de consacrer le Corps et le Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ, il lui dit : « Ce que vous touchez, imitez-Le. Donnez-vous comme Il Se donne, livrez-vous comme Il Se livre, dépensez-vous comme Il Se dépense. Il ne faut rien réserver de vous-même ». Et vous, chers pèlerins, dans la lassitude, rebutés par les mêmes misères, lorsque l’ennui, le dégoût, le découragement voudraient vous ralentir, vous envahir, regardez ce don incessant, regardez ce don continu, ce don perpétuel de l’Eucharistie. Et nous lasserions-nous, oserions-nous nous lasser de nous donner, en voyant comme Il Se donne à nous, Lui sans Se lasser jamais ?
Alors, c’est Elle, l’Eucharistie, qui nous apprend le don de nous-mêmes. C’est Elle qui nous dit de durer, de durer toujours et d’aller jusqu’au bout. L’Eucharistie nous est donnée pour apprendre le dévouement à nos âmes. Ce n’est pas par des paroles que Notre-Seigneur Jésus-Christ nous aime, c’est par l’acte du don complet, absolu, de Lui-même. Communier n’est pas une obligation, c’est une nécessité, et si ce n’était pas une nécessité de nos âmes, l’Eglise n’en aurait jamais fait une obligation. Le grand mal du monde moderne, disait Mgr Lefebvre, est d’avoir attisé dans le cœur des hommes la soif du plaisir, et d’avoir détourné les cœurs et les intelligences du vrai bonheur. On a enlevé à l’homme le soleil de sa vie, la Très Sainte Eucharistie. Seul le Sang de Notre-Seigneur dans l’Eucharistie peut mettre un frein et une mesure dans le cœur des hommes. On comprend pourquoi, un soir de première communion, le père Emmanuel, conscient de l’impossibilité de concilier l’Eucharistie et le monde, avait fait venir les premiers communiants pour leur dire le soir : « Maintenant, vos n’appartenez plus au monde, vous appartenez à Jésus-Christ ». Le culte divin est en effet inséparable d’une conversion des moeurs.
Et vous, époux chrétiens, épouses chrétiennes, enfants de la famille chrétienne, vous possédez là le principe qui fait rayonner une influence sanctificatrice dans le foyer. Où pouvez-vous, chers parents, où pouvez-vous trouver les trésors d’intelligence, de prudence, de piété, d’oubli de vous-mêmes qu’exige votre mission éducatrice ? N’allez pas chercher très loin, c’est dans l’Eucharistie. Elle est, dit saint Thomas, cette grâce qu’embellit comme la lumière ; en elle est présent le même Dieu fait Chair qui obéissant à Joseph et Marie, vivant avec eux dans la sainte intimité de la famille, grandit en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes. L’Eucharistie, écrivait Pie XII, possède le charme des tendresses divines. Elle est la réalisation la plus lumineuse des ineffables plans de la Rédemption. C’est à cause de cela peut-être que l’Eglise a désiré que la famille, cellule vitale de la société et par là donc de l’Eglise elle-même, se régénère et vive, mettant en tête des plus doux chapitres de l’histoire du foyer, le Saint Sacrement. Qu’elles sont belles ces premières communions où les enfants, conduits à l’autels par la main de leurs parents, ces inoubliables messes du dimanche en famille ! « Que la rage de l’enfer, disait Pie XII, ne réussisse jamais à arracher cela de vos cœurs ». Qu’elle ne réussisse jamais à arracher l’Eucharistie de vos noces, de vos heures tristes ou gaies. Pour défendre les foyers afin qu’y germent les vertus et fleurissent les plus belles vertus chrétiennes, on trouve difficilement un moyen plus efficace et plus appropriée que la piété eucharistique, et plus particulièrement la communion fréquente qui donne lumière aux âmes, force aux volonté, qui forme les consciences dans la sincérité et la vérité, qui sert de frein dans les déviations possibles, qui unit entre eux les membres de la famille. Toutes les préparations, toute la science du mariage, et du mariage chrétien, écrit Mgr Lefebvre, n’auront pas d’efficacité pour maintenir les unions dans leur sainteté et dans leur fidélité si les époux ne s’alimentent pas au Pain des chastes, au Pain des forts. L’Eucharistie établit l’équilibre dans la sensibilité en tempérant le feu dévorant de nos désirs, en diminuant l’absolutisme de sa tyrannie, en augmentant l’empire de la raison, de telle sorte, dit saint Paul, que la vie du Christ se manifeste en nos corps.
Enfin, pourrait-on oublier aujourd’hui, au terme de cette procession eucharistique, pourrait-on oublier au terme de cette procession et au cours de cette Messe, le prêtre ? Comment pourrait-on l’oublier ? Comment pourrait-on oublier le prêtre quand on sait que le Sacrement de l’Ordre est directement orienté à la confection de la Sainte Eucharistie ? Quelle joie inexprimable pour vous, chers enfants, vous qui m’écoutez, chers enfants, quelle joie inexprimable pour un enfant, quelle joie inexprimable pour un enfant de penser qu’un jour il pourrait avoir une autre joie inexprimable, celle de consacrer, celle d’absoudre, celle de distribuer le Corps du Christ à son papa et à sa maman qui lui ont donné, eux, la vie temporelle, en leur disant un jour : « Que le Corps du Christ te garde pour la vie éternelle. Garde ton âme pour la vie éternelle ». Quelle joie ce serait pour vous ! Alors, cette Messe est l’occasion de demander de nombreux prêtres, des prêtres, oui, pour offrir le Saint Sacrifice de l’Eglise, pour offrir le Saint-Sacrifice de la Messe, acte de l’Eglise, dit Mgr Lefebvre, qui met vraiment dans la dépendance de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Des prêtres pour que l’Hôte divin soit toujours avec nous. Pour que vous tous, chers fidèles, vous puissiez encore et toujours, dans un acte de foi, incliner votre esprit et votre corps devant l’Hostie Sainte, comme les apôtres à la dernière Cène, comme ils adorèrent le Christ-Jésus avec cette foi pure et surnaturelle.
Triomphe du Christ-Roi, ce le fut, mais que cette procession, que cette procession annonce et soit le signe d’un autre triomphe. Si la science de l’Eucharistie est une lumière et un feu, une lumière qui tend à illuminer, un feu qui tend à dévorer, ne le laissez pas s’éteindre, maintenez la lumière bien haute pour qu’elle illumine, ravivez ce feu à la communion quotidienne pour qu’elle enflamme, pour qu’elle réchauffe, et dites-vous bien que maintenant le Roi eucharistique vous consacre en quelque sorte ses hérauts et ses apôtres afin que vous puissiez faire partager au monde cette joie, cette joie de l’Eucharistie, cette grâce de l’Eucharistie, faire connaître au monde les merveilles de l’amour infini. Vous retournerez dans vos foyers, dans vos bureaux et dans vos ateliers, dans vos salles d’études, résolus à être des paladins de ce Roi eucharistique. Repartez avec au cœurs ce désir d’être maintenant des apôtres de Sa présence pour réunir autour du Trône eucharistique, des légions d’âmes qui rendent hommage et qui Le servent. Des apôtres, des apôtres zélés pour promouvoir la gloire et le culte vraiment catholique de l’Eucharistie, l’acte propiatoire de Notre-Seigneur, renouvelé tous les jours sur nos autels. Et c’est cela, disait Mgr Lefebvre, c’est cela que ne veulent point les protestants et les libéraux.
Mais laissons-les tranquilles, pour aujourd’hui.
De retour chez vous, tenez donc le Christ bien haut, comme Il le fut durant cette procession afin que tous puissent Le reconnaître, dans vos paroles, dans votre conduite, dans votre tenue, selon l’exhortation de saint Pierre : « Je vous exhorte à vous conduire de telle sorte que le prochain, à la vue de vos bonnes œuvres, glorifie Dieu ». Elargissez donc vos cœurs, disait Mgr de Ségur, pour mieux comprendre ce sacrement ineffable qui est tout amour, et vous toucherez du doigt l’inanité des préjugés jansénistes qui tiennent encore certains éloignés de la Sainte Eucharistie. C’est l’usage fréquent de la communion qui nous redonnera la ferveur des premiers chrétiens.
Alors, je vous laisse avec une parole d’envoi, une parole d’élan, une parole d’enthousiasme, l’empruntant à Mgr de Ségur : « Maintenant, plus que jamais, il nous faut des saints et la communion seule fait des saints. ». Ainsi soit-il.
Au Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.
Abbé Xavier Beauvais