VIIIe UDT – Qu’est-​ce que la liberté sans la vérité ?, par l’abbé de Cacqueray

Promotion : Saint-​Jean, Évangéliste, « le bien-​aimé du Seigneur »,
ori­gi­naire du vil­lage de Bethsaïde, son père s’ap­pe­lait Zébédée,
sa mère Marie Salomé et il avait pour frère un autre apôtre : Jacques le Majeur.

Editorial de l’abbé de Cacqueray

En ce mois de février 2013 où j’écris ce mot pour lan­cer notre pro­chaine uni­ver­si­té d’été, les cœurs des catho­liques fran­çais souffrent et se trouvent confron­tés à la pres­sion tou­jours plus forte du mal, d’un mal véri­ta­ble­ment dia­bo­lique qui s’appesantit sur leur pays. Nous sommes bles­sés jusqu’au plus pro­fond de nous-​mêmes, nous sommes bles­sés à mort par les pro­jets de loi que l’on veut impo­ser à notre peuple. Comment des hommes poli­tiques peuvent-​ils oser, sans mou­rir de honte, pro­mou­voir les mœurs contre nature et confier l’innocence des enfants aux trans­gres­seurs des lois les plus intan­gibles ? Nous sup­plions Notre Dame de Pontmain de bien vou­loir entendre nos sup­pli­ca­tions et d’intervenir pour épar­gner à la France ce nou­vel avilissement.

Nous devons nous rejoindre dans la prière car nous avons conscience que nous vivons des heures par­ti­cu­liè­re­ment graves. Comment un pays qui en arrive à ce point de déca­dence et d’immoralité pourra-​t-​il sur­vivre ? Et que doivent faire les catho­liques demeu­rés catho­liques dans un tel contexte ? Tant que nous le pou­vons encore, nous devons pro­fi­ter de la liber­té qui nous est lais­sée pour nous for­mer et pour nous for­ti­fier, pour unir nos intel­li­gences dans la connais­sance de la véri­té, nos volon­tés dans la pour­suite inlas­sable du bien.

Les riches heures de nos uni­ver­si­tés d’été nous appa­raissent tou­jours plus pré­cieuses pour accroître en nous le tré­sor de cette bonne for­ma­tion et pour apprendre à nous connaître davan­tage les uns les autres ; c’est ain­si que nous pour­rons nous entrai­der et met­trons en com­mun les idées utiles au bon com­bat, celui du relè­ve­ment de notre pays et de la chré­tien­té. Nous tra­vaille­rons, nous prie­rons, nous élè­ve­rons nos intel­li­gences et nos cœurs pour deve­nir davan­tage ces hommes, ces femmes, ces chré­tiens fer­vents dont la France et l’Eglise ont tant besoin.

Ce que nous sou­hai­tons, en 2013 plus que jamais, c’est que notre uni­ver­si­té d’été per­mette un grand ras­sem­ble­ment de catho­liques fer­me­ment déci­dés, avec la grâce de Dieu, à se battre jusqu’au der­nier sou­pir de leur vie pour l’honneur de Notre Seigneur Jésus-​Christ et pour le triomphe de l’Evangile sur les âmes comme sur les cités ! Cet idéal concerne tout le monde : per­sonne ne doit demeu­rer dans son coin et sur son quant-à-soi.

Au fur et à mesure que les ruines de la chré­tien­té s’amoncellent davan­tage autour de nous, nous com­pre­nons davan­tage les devoirs et les res­pon­sa­bi­li­tés qui sont les nôtres. Arrangeons-​nous donc pour avoir trois mains ! La pre­mière pour égre­ner notre cha­pe­let, la deuxième pour dégai­ner l’épée de la bataille contre les démo­lis­seurs et la troi­sième pour manier la truelle de la reconstruction.

Notre uni­ver­si­té d’été 2013 se situe­ra déli­bé­ré­ment au cœur de l’actualité. C’est au nom de la liber­té que la folie révo­lu­tion­naire demande le mariage pour tous ? C’est au nom de cette même liber­té que le gou­ver­ne­ment veut confier des enfants aux sodo­mites ? Il est clair qu’il existe un men­songe radi­cal à vou­loir – au nom de la liber­té ! – léga­li­ser de pareilles abominations.

A tra­vers les confé­rences et les ate­liers de cette uni­ver­si­té, nous met­trons en lumière la vraie défi­ni­tion de la liber­té et nous mon­tre­rons sa gran­deur quand elle est com­prise comme elle doit l’être. Nous ver­rons que l’imposture des temps modernes consiste à faire pas­ser dans les esprits une concep­tion gra­ve­ment erro­née de la liber­té. D’après cette idée, l’homme peut faire tout ce qu’il veut du moment qu’il ne contra­rie pas la liber­té de ses voi­sins. Lors des mani­fes­ta­tions pour l’enseignement libre, c’est à des mil­lions de catho­liques que l’on fit chan­ter les paroles trom­peuses : « Liberté, tu es ma seule véri­té ». C’est tout l’inverse qui est vrai ! Notre Seigneur ne nous a pas dit « C’est la liber­té qui vous ren­dra véri­diques » mais Il nous a pré­ve­nus que seule, « La véri­té vous ren­dra libres. »

Nous démon­tre­rons que cette fausse concep­tion de la liber­té est en réa­li­té la mort de la liber­té, une liber­té liber­ti­cide qui rend l’homme tou­jours plus esclave de ses pas­sions, de ses fan­tasmes et de ses caprices. Une socié­té où se trouve véhi­cu­lée une telle concep­tion de la liber­té ne peut que se dis­soudre rapi­de­ment car plus per­sonne n’y garde le sens du bien commun.

Nous vous invi­tons vive­ment à nous rejoindre à Saint-​Malo pour y suivre cette ses­sion de for­ma­tion. S’il est des cures de jou­vence, en voi­là une de choix ! La véri­té qui y est dite libre­ment est éter­nelle et elle fait du bien à nos esprits créés pour la connaître. Elle vous éclai­re­ra et elle vous for­ti­fie­ra. Elle vous pro­cu­re­ra les idées vraies pour détec­ter les men­songes offi­ciels du poli­ti­que­ment et du reli­gieu­se­ment correct.

Venez donc à Saint-​Malo pour vous pré­pa­rer à ces grands com­bats qui sont ceux de nos géné­ra­tions, pour vous replon­ger dans une atmo­sphère vrai­ment catho­lique. Vous y retrou­ve­rez un peu d’air, d’amitié et de joie catho­lique et vous y refe­rez vos forces spi­ri­tuelles et morales.

Ceux qui sont déjà venus une fois à Saint-​Malo, pour une pre­mière uni­ver­si­té d’été, en repartent en géné­ral fort satis­faits et y reviennent les années sui­vantes. Nous disons donc à tous : « Bon voyage, Monsieur Dumollet, A Saint-​Malo, débar­quez sans nau­frage, bon voyage, Monsieur Dumollet, et reve­nez si le pays vous plaît ! »

A bien­tôt. Je vous confie au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie.

Abbé Régis de Cacqueray-​Valménier, Supérieur du District de France

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du 1er mars au 12 août 2013 : Mme Agnès-​Florence PERON

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VIII° Université d’é­té de la FSSPX