Pèlerinage international à Lourdes : 24, 25 et 26 octobre
Reportage n° 1
Samedi 24 octobre 2009
Les 3 chemins de croix
S’il lui fallait rechercher un des endroits les plus déshérités, l’homme pourrait trouver la grotte de Massabielle à Lourdes. C’est pourtant vers ce lieu rocheux, brumeux et boueux sur les parois duquel courent les plantes grimpantes que se retrouvent inlassablement les foules de Chrétiens – les princes comme les plus démunis – pour demander une guérison, pour implorer une conversion : Lourdes est un miracle permanent.
L’année dernière, les districts du monde entier s’étaient donné rendez-vous pour célébrer en une même occasion le cent-cinquantième anniversaire des apparitions de 1858 et le vingtième des sacres épiscopaux de 1988. Un an plus tard, les foules n’ont pas déserté les lieux et les pèlerins peinaient à trouver une place en pénétrant dans les basiliques pour s’agenouiller devant leur Seigneur et leur Dieu.
Le chemin de croix des Espelugues
À l’appel de Notre Dame de Lourdes qui avait répété à Bernadette « pénitence, pénitence, pénitence ! », les fidèles gravissent, comme à l’accoutumée, la Montagne des Espélugues pour commencer leur pèlerinage, s’arrêtant aux différentes stations du chemin de Croix cette année prêché par l’abbé Christophe Beaublat qui leur rappelle que la montée vers le Christ passe nécessairement par Marie.
Le chemin de croix des malades dans la basilique Notre-Dame du Rosaire
Pendant ce temps, ceux qui n’ont pas pu accéder à la montagne, faute de place, se retrouvent dans la basilique du Rosaire sous la houlette de l’abbé Philippe Toulza.
Le chemin de croix des malades dans la plaine du Gave, face à la Grotte
Quant aux malades, ils bénéficient le long du Gave du prêche du Père Jean-Marie de Morgon. Non loin, l’évêque d’un diocèse voisin regarde, admiratif et ému, les jeunes élèves de l’école Saint-Joseph des Carmes tirer les brancards des quelques 180 malades qui s’arrêtent auprès de Jésus comme sa Mère dans la montée au Calvaire.
Suite du reportage : la messe solennelle célébrée par l’abbé Xavier Beauvais