Dimanche 15 septembre 2013
Il devient évident que le nombre d’amis et de donateurs de SOS MAMANS (actuellement quelques 800 personnes ou familles) devient insuffisant pour maintenir l’activité croissante de Sos Mamans concernant les sauvetages de bébés. Nous somme aujourd’hui au rythme d’environ 100 bébés sauvés par an.
Si chacun veuille bien penser à utiliser nos « Journaux de bord » pour les communiquer, après lecture, à une de ses connaissances qui pourrait bien être convaincue que tout avortement est un assassinat, que les manifestations contre l’avortement ne suffisent pas, qu’il faut AGIR pour concrètement sauver les bébés en danger de mort et ainsi diminuer réellement le nombre d’avortements. C’est ce que fait Sos Mamans depuis 18 ans, avec vous.
Revenons à la situation actuelle, si jamais vous le pouvez, aidez nous s.v.p. avec un don, si minime qu’il soit, en faveur de ces plus méprisés de la société, les bébés pas encore nés, innocents et sans défense, en risque immédiat d’extermination par IVG. Nous ne voudrions pas nous trouver dans une situation à refuser des sauvetages pour raison de manque de moyens.
Comment nous aider ?
- par chèque à UNEC, BP 70114, F‑95210 St-Gratien (mention : « pour SosM »)
- ou alors par carte de crédit directement sur notre site , sur la page d’accueil dans la colonne à gauche (mécanisme Paypal).
Lundi 21 octobre 2013
Lydie est revenue vers nous, de nouveau enceinte. Nous avions déjà sauvé son premier bébé il y a 8 ans, et ce sauvetage avait eu pour suite son divorce, car son mari, pourtant en excellente position sociale, ne voulait pas d’un bébé. Entre temps nous avons beau penser qu’elle n’aurait pas dû faire ceci, elle n’aurait pas dû faire cela…, c’est fait ! Et elle est là devant nos yeux, avec un autre bébé sous le cœur, en extrême danger. Il fallait vite aider… Le crime de l’avortement est le plus souvent entouré d’autres maux non moins redoutables : divorce, volupté, viol, environnement haineux, non-souciance inimaginable, voire ivresse ; drogue, sida, torture, inceste, tentative d’homicide, de suicide… De sauveteurs des bébés nous nous trouvons ainsi transformés en ambulanciers sur un champ de guerre, une guerre atroce et sans aucune pitié, interminable, toujours plus meurtrière. L’apocalypse ! Seuls lueurs d’espoir : Dieu, et ses bébés. Continuons imperturbablement à sauver ces bébés créés et tant aimés par Lui ! Un meilleur monde commencera par là, par l’amour.
Vendredi 25 octobre 2013
Une de nos donatrices nous écrit :
« Quand je reçois votre journal de bord avec les photos de tous ces beaux petits bébés sauvés, je ne peux rester insensible… Cela fait des années que nous essayons d’avoir un bébé, mais je ne fais plus que des fausses couches (récemment 4 à la suite). Cela me paraît d’autant plus merveilleux de pouvoir agir avec vous, ne soit ce que par mes pauvres dons, et voir ensuite ces petits bébés en vie » (PG).
Jeudi 31 octobre 2013
Dans un bus parisien nous voyons monter une très jeune fille, une tente pliée sous les bras, accablée. Nous l’approchons : « Tu as un problème ? » Eh bien, Anaïs a 16 ans, elle dort sous le périphérique de Paris. La raison, presque toujours la même : enceinte elle s’est trouvé repoussée par sa famille, et son copain lui a sifflé d’avorter leur bébé, sinon de partir pour toujours, avec début de violences.
N’ayant pas assez d’argent liquide, nous l’avons laissé dormir une dernière nuit sous le périphérique, puis nous avons pu l’installer provisoirement pour 3 nuits dans un petit hôtel, et finalement trouvé ensemble une solution : colocation avec une autre jeune fille, en partageant le loyer.
Frais encourus par Sos Mamans pour ce sauvetage de bébé : 120 Euro pour 3 nuits d’hôtel, 100 Euro pour vêtements, 800 Euro pour 3 mois de colocation (dont 2 mois de garantie supplémentaire à déposer auprès du bailleur, après transformation du contrat en bilocation), 120 Euro pour supplément à l’assurance habitation pour 1 année, 100 Euro remplissage du frigo… Total 1240 Euro, et ce n’est pas fini. On comprend vite qu’un sauvetage de bébé coûte en moyenne 1000 Euro. Mais la vie n’a pas de prix.
Vendredi 1 novembre 2013,Toussaint
Notre action Sos Mamans pour sauver les bébés (et leurs mamans), basée uniquement sur des dons, paraît humainement impossible à gérer. Comment organiser une action qui coûtera demain immédiatement 300 Euro ou plus, et pour laquelle, très souvent, nous n’avons pas encore les moyens la veille ? Comment prévoir les dons à arriver – ou pas arriver – par chèques ou espèces ou virements bancaires ou Paypal ? Ainsi, parfois, nous baissons les bras. Impossible à gérer ! Il faudrait, comme toute entreprise humaine, avoir un coussin, une réserve financière, un petit magot quelque part pour pouvoir affronter les cas urgents survenant régulièrement, au moins deux fois par semaine, mais chaque fois que nous essayons d’économiser, c’est ce petit trésor qui disparaît immédiatement avec le sauvetage à opérer 2 ou 3 jours plus tard. Il est vrai que, depuis 18 ans nous n’avons jamais abandonné une maman placée devant l’angoisse de l’avortement, jusqu’à présent 882 fois ! Et les sous nécessaires ? C’est bien la caisse du Bon Dieu, imprévisible, ingérable, insoupçonnée ! Tenez, avant-hier nous étions au bord de nos capacités humaines : la caisse était désespéramment vide, pourtant un bébé à sauver était là devant nous, à portée de mains. Et voilà, certains des nôtres ont perdu courage, ils voulaient abandonner, fermer Sos Mamans pour inviabilité. Mais dans un effort ultime nous nous sommes mis à prier : « Seigneur, ce sont Vos enfants, pas les nôtres, aidez nous à les sauver, si possible tout de suite ! » Et nous avons même fait prier nos petites mamans déjà sauvées, y compris 4 jeunes mamans musulmanes, en leur demandant de prier pour Sos Mamans « à N.S. Jésus Christ et sa très sainte mère Marie », ce qu’elles ont fait. Et boum – incroyable ! – une lettre avec un chèque d’un montant très inhabituel est arrivé hier matin par la Poste, ainsi qu’une enveloppe avec un don anonyme de 1000 Euro en espèces. Comme si le Bon Dieu nous disait : « Vous avez un problème » ? Deo gratias !
Oui, être sauveteur chez Sos Mamans, c’est un job existentiel, to be or not to be, une situation psychologique presque insupportable. De cette bataille on ne s’en sort pas sans la foi. Mais avec la foi, quelle aventure passionnante ! En réfléchissant bien, il est évident que ce genre de travail concret contre l’avortement d’un bébé se situe aux bords de l’existence, entre le jour et la nuit, le Bien et le Mal, la Vie et la Mort, Dieu et Satan. Quoi d’étonnant que ceux qui y coopèrent, participent au travail fait par Dieu Lui-même, créateur de la Vie, Sauveur de nous tous. Quoi d’étonnant que ce genre de travail ne peut être opérée que par Lui, et par nous seulement en nous abandonnant et confiant totalement entre les mains de Dieu ? – La Mère Angelica, supérieure d’un couvent bénédictin et en même temps chef de la plus grande chaîne de télévision privée du monde, EWTN en USA, nous avait dit au début de notre engagement pour la Vie : « Ne vous souciez surtout pas du financement mais occupez vous de votre foi, votre espérance et votre amour. Tenez, là j’ai la facture d’électricité pour EWTN pour le mois dernier, 124.000 Dollars. Ce n’est pas ma facture, c’est celle du Bon Dieu. En ouvrant la lettre, je l’ai présentée vers le haut, comme cela (elle faisait le geste), en la confiant à Dieu, puis je l’ai mise sur mon prie-Dieu, là-bas, pour la Lui rappeler ce soir lors de ma prière de nuit. Et généralement le lendemain je reçois des dons d’une valeur équivalente, quoi de plus (sur)naturel ? » Nous nous disions : ou elle ou nous, un de nous est complètement fou ici. Mais les fous, ce devaient être nous-mêmes, car c’était bien elle qui est la supérieure d’un monastère – et chef d’une station de télévision gigantesque rayonnant par satellites sur 4 continents du monde ! Il y a des jobs de charité qu’on ne peut maîtriser qu’en abandonnant tout contrôle à Dieu miséricordieux, en acceptant d’avancer souvent sans visibilité aucune.
A vrai dire nous ne sommes pas les seuls à vivre dans cette incertitude précaire du lendemain. Combien de commerçants, par exemple, attendent – souvent en vain – les clients ? Et qui sait son lendemain, son heure de mort ? Personne. La différence est que nous autres Chrétiens sommes baptisés et de ce fait fils et filles de Dieu. Nous pouvons déposer nos questions et parfois angoisses avec confiance entre ses mains – et savons qu’Il nous aime, écoute et protège, et même ceux pour qui nous prions. Alors comme Dieu nous le fait comprendre, nous pouvons répéter à nous mêmes : « Il y a un problème ? » Il n’y en a aucun.
Bilan SOS MAMANS au 3 novembre 2013 :
Nous avons pu sauver, depuis 1995, 883 bébés et leurs mamans, donc plus de 1700 personnes en détresse vitale. Actuellement nous logeons 36 femmes et jeunes filles, soit en nos studios loués, soit chez nos familles ‘hébergeuses’, soit en habitations à colocation. Fond de caisse à ce jour : 1782 Euro. Budget habituel : 8000 Euro/mois. A Dieu tout honneur et toute gloire !
Cher lecteur, chère lectrice, vous faites partie de nos donateurs ou coopérants, et nous nous faisons une joie de partager avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monument de l’espérance, prouvant que le crime de l’avortement peut être vaincu par la charité chrétienne. Nous sommes fiers et heureux de vous savoir à nos côtés. Restez y, s’il-vous-plaît ! Vous faites véritablement partie de l’équipe de SOS MAMANS, merci, et en avant ! Site Internet : (rubrique SOS MAMANS) Dons immédiats possibles sur ce site Internet en page d’accueil, en spécifiant : « pour Sos Mamans ». |
Pour tout renseignement, contact ou don :
S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@wanadoo.fr