C’est bien à une tentative d’assassinat à petit feu effectuée par des médecins qu’a échappé Vincent Lambert grâce à sa famille avec laquelle nous avions eu des contacts.
Ce garçon de 37 ans victime d’un accident il y a quatre ans et demi était considéré comme dans le coma. Cet état se définit comme étant la disparition de la vie de relation (avec l’extérieur et l’entourage), et la perte de la conscience.
Or Vincent pouvait suivre des yeux, sourire, réagir aux voix familières, manifester sa conscience et ses émotions. Malgré tout les médecins ont décidé de s’en débarrasser en lui réservant une mort très lente par déshydratation réduisant délibérément les apports hydriques à un demi-litre par jour (il en faut trois pour vivre).
Il ne lui a pas été laissé la chance de Richard Bud qui, aux Etats-Unis avait simplement cligné de l’œil, de Bauby (le scaphandre et le papillon), du canadien Scott Routley qui a pu dire qu’il ne souffrait pas en visualisant le concept de oui et de non par l’intermédiaire d’une IRM, d’Angèle Leiby dans un coma profond qui versa une larme quand elle apprit qu’elle allait être débranchée.
Or toutes ces personnes n’ont jamais été euthanasiées alors qu’elles étaient dans un état bien plus grave que Vincent Lambert. Ce dernier, Dieu soit loué, sera sauvé in extremis en fin de semaine dernière par un référé judiciaire diligenté par un avocat talentueux à la demande de la famille.
Le gouvernement veut augmenter le champ de l’euthanasie et étendre ainsi la culture de mort. La loi Taubira en relève par la volonté de détruire notre civilisation en rompant la notion de filiation.
Pour éviter toutes ces horreurs, nous serons tous à Paris le 26 mai prochain pour contrer ces épouvantables dérives sociétales.
Dr. Jean-Pierre DICKES, Président de l’ACIMPS