Les membres du corps médical, les infirmières, les assistantes sociales, les pédopsychiatres sont confrontés au jour le jour à des problèmes liés à l’isolement psychologique des enfants.
Telles sont les terribles conséquences des divorces, de la vie des mères célibataires souvent dépassées par les difficultés de la vie. Ce sont ces gosses privés de l’affection d’un père ou d’une mère ou ballotés de l’un à l’autre. Tous les juges des mineurs savent que ces enfants déracinés sont en souffrance. Ces jeunes se voient d’emblée privés de chances pour mener le combat de l’existence. Un certain nombre d’entre eux tombera dans la drogue, voire la délinquance. La courbe de progression de l’insécurité suit celle des divorces et des séparations de couples. C’est un fait…
C’est cette situation que le mariage des homosexuels va aggraver. Un père et une mère sont nécessaires pour élever et épanouir un enfant. Tout le monde le sait. Certains féministes arguent que la violence conjugale existe dans des couples mariés ; ceci pour justifier le mariage et l’adoption des enfants par les gays. Bien sûr de tels débordements sont insoutenables. Mais faut-il pour autant oublier la violence au sein des couples homosexuels eux-mêmes ?
L’homosexualité serait-elle un vaccin contre la violence ? Alors que selon l’INSERM les homosexuels se suicident treize fois plus que le reste de la population. Une étude canadienne établit que les violences conjugales sont le double au sein de ce type de populations. Sans compter que 18 % des gays (chiffre reconnu par Mme Bachelot) ont contracté le sida. Ce sera dans de telles ambiances que demain nos enfants seront placés par l’adoption, voire conçus par la procréation médicalement assistée.
C’est pour eux que nous devons aller manifester le 13 janvier prochain. Si nous ne le faisons pas, « nous aurons le déshonneur en plus » pour paraphraser Churchill.
Une grande manifestation contre le mariage homosexuel se veut homophile, « contre l’homophobie » et aussi contre le mariage gay. Etrange paradoxe que de se rallier à la cause pour en combattre les effets et les conséquences. En toute candeur, des milliers de catholiques qui marcheront ce jour-là l’oublieront ; ils oublieront par pragmatisme l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité, reniant le catéchisme et la foi qui leur a été transmise. Ce n’est pas à nous à les juger. Pourtant Jésus a dit : « ceux qui me renient devant les hommes, je les renierai devant mon père ». Et aussi « les tièdes je les vomirai ».
En ce qui concerne tous nos amis et nos familles, je leur demande de se joindre à la manifestation catholique organisée par Civitas. Elle partira place Pinel (métro Nationale) dans le XIIIème arrondissement, à 13 heures. Ils le feront pour les enfants de France et pour l’Honneur de Dieu.
Dr. Jean-Pierre DICKES, Président de l’ACIMPS