Les diocèses de France ont connu depuis l’application des principes désastreux du concile Vatican II une chute vertigineuse en nombre de prêtres. La dénaturation de la doctrine catholique jointe à la nouvelle liturgie néo-protestante ont conduit inévitablement à ce désastre foudroyant. Les chiffres parlent d’eux-mêmes…
A sa modeste mesure, la Fraternité Saint-Pie X travaille depuis 50 ans à travers le monde au relèvement de l’Église. Un quart de ses prêtres exercent aujourd’hui leur ministère en France, pays d’origine de son fondateur Mgr Marcel Lefebvre. Son refus de toute compromission avec les erreurs conciliaires, son rejet déterminé des causes du désastre font que la Providence permet aujourd’hui au District de France la Fraternité Saint-Pie X de figurer en effectif parmi les plus grands diocèses du royaume de Marie.
Classement des diocèses de France
Les chiffres sont ceux des Annuaires Pontificaux des années 2020 et 1964 (juste avant l’application du Concile Vatican II) édités par la Librairie Editrice du Vatican.
- le classement est fondé sur l’effectif actuel des prêtres incardinés dans chaque diocèse.
- figure toujours à gauche l’effectif de 2020.
- figure toujours à droite l’effectif de 1964, soit un an avant l’entrée en vigueur du concile Vatican II (1962–1965).
- Les diocèses qui n’ont pas de données pour l’année 1964 sont ceux qui ont été créés à partir de 1966.
Grands diocèses (plus de 120 prêtres en 2020)
Le diocèse de Paris (1e) est logiquement celui qui compte le plus de prêtres en France. Le siège du Primat des Gaules qu’est Lyon (3e) figure sur le « podium » entouré des deux diocèses encore placés sous le régime avantageux du concordat de 1801 avec l’Etat, Strasbourg (2e) et Metz (4e).
Le District de France de la Fraternité Saint-Pie X a été placé à titre indicatif : il figure entre la 15e et la 16e position.
Diocèses de taille moyenne (entre 75 et 120 prêtres en 2020)
Le diocèse de Lille (39e) a connu une hémorragie considérable qui l’a déclassé, de même que ceux jadis si florissants de Saint-Brieuc (32e), Rodez (44e), Rouen (49e) ou encore Annecy (37e).
Petits diocèses (moins de 75 prêtres)
Les diocèses de bas de tableau semblent voir leur existence même remise en question faute de prêtres, ce sont notamment ceux de Tulle, Nevers, Le Havre, Langres, Digne et Pamiers.