Rosaire médité en l’honneur de N‑D de Pontmain pour demander le retrait du projet de loi sur le mariage homosexuel

MEDITATIONS DU ROSAIRE RECITE PAR MONSIEUR L’ABBE DE CACQUERAY, SUPERIEUR
DU DISTRICT DE FRANCE, LE MARDI 29 JANVIER 2013 DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE,
POUR OBTENIR, PAR L’INTERCESSION DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE,
LE RETRAIT DU PROJET LOI DES HOMOSEXUELS.

A l’occasion de ce Rosaire, Monsieur l’abbé Régis de Cacqueray a émis le vœu suivant :

« … Nous nous enga­geons par vœu solen­nel, si la ges­ta­tion de ce mons­trueux pro­jet est inter­rom­pue ou si ce pro­jet incri­mi­né est, à titre défi­ni­tif, reti­ré par le gou­ver­ne­ment ou écar­té par le vote du Parlement ou aban­don­né pour quelque motif que ce soit et de quelque manière ce soit, à offrir à la sainte Vierge Marie, reine de France, en gage d’humble recon­nais­sance, une cha­pelle qui lui sera dédiée dans le vil­lage même de Pontmain et une riche ban­nière la repré­sen­tant sous la livrée de son apparition ».

Vidéo : rosaire devant l’Assemblée Nationale pour deman­der le retrait du pro­jet de loi sur le mariage homosexuel

Introduction

Nous allons réci­ter ce rosaire en l’honneur de Notre Dame de Pontmain appa­rue le 17 jan­vier 1871 à des petits enfants de la Mayenne.

Nous venons sup­plier la très sainte Vierge Marie que ce pro­jet de loi qui bafoue l’institution du mariage soit à jamais aban­don­né, que les hommes poli­tiques renoncent à cette véri­table folie.

Nous allons prier lon­gue­ment, tout un Rosaire, parce que c’est cette prière qui a tou­jours été encou­ra­gée par la sainte Vierge Marie pour rem­por­ter les plus grandes vic­toires de l’histoire de la chré­tien­té. C’est à la bataille de Lépante que le sul­tan a dit : « Je crains plus la prière du Pape que toutes les armées de l’Empereur. » Les réac­tions véhé­mentes de cer­tains hommes poli­tiques, aujourd’hui et ce soir, pro­vo­quées par notre prière, montrent que nous visons juste et que cer­tains en ont conscience au point de la redouter.

Le contexte dans lequel nous prions ne doit pas nous empê­cher d’entrer dans une véri­table prière inté­rieure, fruc­tueuse pour nos âmes et, nous l’espérons, agréable à la très sainte Vierge.

Nous prions ce soir avec des mil­liers d’autres per­sonnes qui sont en union avec nous dans toutes les villes de France.

Nous sommes venus prier ici car notre prière demande spé­cia­le­ment que ces dépu­tés ne se laissent pas gui­der, au moment du vote, par autre chose que par la Foi, s’ils l’ont, ou du moins par la véri­té de la nature humaine, par le bon sens et par la volon­té de pré­ser­ver les fon­de­ments mêmes de la société.

01 – L’Annonciation.

Dans ce pre­mier mys­tère, nous deman­dons la ver­tu d’humilité en rai­son de l’exemple que nous donne le Dieu Tout-​Puissant qui s’est abais­sé, dans l’Incarnation, jusqu’à prendre chair et à venir vivre dans le sein d’une vierge.

Cette humi­li­té nous demande d’abord de res­pec­ter l’ordre que nous trou­vons exis­tant lorsque nous pas­sons sur cette terre ; et cet ordre s’exprime en par­ti­cu­lier par les lois intan­gibles de la nature. Les lois qui meuvent le monde ne sont pas faites de main d’homme. Elles existent dans l’essence même des choses. L’homme doit recon­naître l’existence de ces lois et s’y soumettre.

L’orgueil consiste à croire que l’homme est capable de remettre en cause ces lois, de les reje­ter parce qu’elles seraient oppri­mantes pour lui et parce qu’elles n’ont pas été choi­sies par lui. Mais c’est là une véri­table folie, convoi­tée par une liber­té en réa­li­té liber­ti­cide. S’affranchir de ces lois de la nature mène bien plus sûre­ment la socié­té au sui­cide que s’affranchir du code de la route.

Demandons à la très sainte Vierge Marie de réap­prendre aux hommes de notre temps cette véri­table humi­li­té qui com­mence par la sou­mis­sion au réel.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

02 – La Visitation.

Dans ce deuxième mys­tère, nous deman­dons la cha­ri­té fra­ter­nelle, le véri­table amour de notre prochain.

Certainement, dans l’amour de notre pro­chain, il y a une place toute par­ti­cu­lière que la socié­té doit accor­der aux plus petits d’entre ses membres, les bébés, les petits enfants, car ils sont les plus dému­nis d’entre nous et les plus innocents.

Voilà pour­quoi on a tou­jours jugé de la qua­li­té d’une socié­té à l’accueil et à la pro­tec­tion qu’elle donne aux tout-​petits. Le code romain, pour­tant païen, accor­dait un avo­cat à l’enfant encore dans le sein de sa mère. Le nôtre pousse la bar­ba­rie à des extré­mi­tés encore jamais atteintes. La volon­té égoïste de jouis­sance des adultes se moque de l’existence et du bien des enfants. La sup­pres­sion légale des enfants dans le sein de leurs mères est un crime abo­mi­nable dont sont cou­pables les socié­tés actuelles. Un tel crime sera puni. Il l’est dès cette terre et il le sera au Jugement der­nier où les juges de la terre eux-​mêmes seront jugés.

C’est la même logique qui conduit, de l’assassinat des enfants dans le sein de leurs mères, à la désin­vol­ture cri­mi­nelle avec laquelle on veut main­te­nant les confier à des per­sonnes de même sexe dont on sait bien qu’elles assou­vissent leurs pas­sions pen­dant quelques semaines ou quelques mois avec des par­te­naires sou­vent mul­tiples, simul­ta­nés ou suc­ces­sifs, dans des atmo­sphères faci­le­ment orgiaques et insup­por­tables. Il n’y a aucun res­pect de la fra­gi­li­té de l’enfance, aucune consi­dé­ra­tion des besoins natu­rels qui sont les siens.

La Visitation, la pre­mière visite de l’Enfant Dieu sur la terre, est faite pour un enfant encore dans le sein de sa mère, le petit Jean-Baptiste.

Prions pour que les hommes poli­tiques retrouvent leur conscience. L’enfant n’est pas un jouet pour adultes, que l’on peut trai­ter n’importe com­ment. Qu’ils puissent, du plus pro­fond d’eux-mêmes, reje­ter avec hor­reur l’idée de trai­ter les enfants avec cette cri­mi­nelle légèreté.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

03 – La Nativité.

Dans le troi­sième mys­tère, nous deman­dons la ver­tu de pauvreté.

Les hommes qui pro­jettent ces lois appar­tiennent, pour une grande majo­ri­té d’entre eux, à une classe sociale riche, voire richis­sime et omni­po­tente. C’est, comme pri­vi­lège, leur droit à la débauche que ces hommes, par leurs lois, veulent impo­ser à toute la popu­la­tion fran­çaise. Lorsque les his­to­riens étu­dient les socié­tés où les mœurs contre nature ont été prô­nées et pra­ti­quées, ils démontrent que, tou­jours, elles nais­saient et se déve­lop­paient prin­ci­pa­le­ment dans des classes sociales où le luxe, l’argent facile et l’oisiveté ouvraient la porte à tous les vices.

Cependant, la fina­li­té que doivent recher­cher les hommes qui se trouvent pour un temps à la tête des peuples n’est pas de pro­fi­ter du pou­voir pour en jouir tan­dis qu’ils s’y trouvent. Ils ne sont pas là pour assou­vir leur soif de plai­sir et leurs jouis­sances per­son­nelles, ni pour don­ner la pos­si­bi­li­té à leurs com­pères et à leurs clients de faire de même, mais ils doivent œuvrer véri­ta­ble­ment au bien. Ils doivent rendre hon­neur au vrai Dieu qui est Notre Seigneur Jésus-​Christ et rendre la consti­tu­tion et la légis­la­tion du pays conformes à la loi de Dieu. C’est ain­si qu’ils assu­re­ront à leurs conci­toyens le maxi­mum de vrai bon­heur sur la terre et les aide­ront à pour­voir à leur bon­heur éter­nel. Qu’ils prennent garde. Ils peuvent s’étourdir sur cette terre et vou­loir oublier Dieu, mais vien­dra l’heure où ils auront à rendre compte de leur gou­ver­ne­ment. Dieu leur deman­de­ra : « Qu’as-tu fait du pou­voir que je t’avais confié ?

Prions pour que les hommes poli­tiques qui nous dirigent cessent d’être les esclaves des puis­sances de l’argent et du vice et aient le cou­rage de par­ler et d’agir en véri­té, pour le bien de leur peuple ; ce qui leur demande de résis­ter à l’avilissement légalisé.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

04 – La Présentation de l’Enfant Jésus au Temple et la Purification de la très sainte Vierge Marie

Sur le plan reli­gieux comme sur le plan poli­tique, il nous est repro­ché de nous dres­ser contre les lois, contre les déci­sions qui sont prises par les chefs. Nous serions des déso­béis­sants et nous encou­ra­ge­rions à la déso­béis­sance nos fidèles et ceux qui nous écoutent.

Mais nous croyons qu’il est facile de dis­si­mu­ler beau­coup de lâche­té der­rière le mot d’obéissance. Si l’obéissance aux hommes implique la déso­béis­sance à Dieu, elle n’est pas ver­tu mais péché grave. Ce péché, revê­tu de la façade hypo­crite de l’obéissance, n’est excu­sé en rien.

Tant sur le plan reli­gieux que sur le plan poli­tique, si les chefs reli­gieux ou poli­tiques viennent nous dire autre chose que ce que Jésus-​Christ nous a dit, nous leur devons la jus­tice et la cha­ri­té de notre déso­béis­sance qui pour­ra être pour eux un aver­tis­se­ment pro­vi­den­tiel, propre à les rame­ner sur le che­min de la véri­té et de la justice.

Prions pour les chefs poli­tiques, afin qu’ils soient cou­ra­geux et que tous ceux qui savent bien, dans le fond de leur cœur, que ce pro­jet de loi serait une malé­dic­tion pour les enfants et pour la France aient la force de s’y oppo­ser comme des lions.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

05 – Le recouvrement de l’Enfant-Jésus au temple.

Dieu Lui-​même, se fai­sant petit enfant, a natu­rel­le­ment vou­lu avoir un père et une mère à qui il s’est sou­mis. Etant Dieu, Il aurait pu s’en dis­pen­ser, Il n’avait nul besoin de se pla­cer ain­si dans le cadre fami­lial. Mais en deve­nant membre d’une famille humaine, Il a vou­lu hono­rer, de la façon la plus éle­vée pos­sible, l’institution familiale.

Si Dieu Lui-​même nous a don­né un tel exemple, nous devons com­prendre com­bien nous devons aimer la famille natu­relle telle qu’elle existe. Nous devons com­prendre com­bien Dieu veut cet équi­libre créé par l’union de deux époux, chose admi­rable et irrem­pla­çable. Jamais les enfants ne sont nés hors de ce nid fami­lial où ils trouvent la sta­bi­li­té, la pro­tec­tion et l’amour dont ils ont besoin. Et ce n’est pas aujourd’hui que les enfants pour­ront com­men­cer à sur­vivre en dehors de l’institution fami­liale. Nous appe­lons donc cri­mi­nels ceux qui veulent reti­rer les enfants de leurs famille ou ceux qui font croire qu’il y aurait main­te­nant d’ « autres struc­tures fami­liales ». D’innombrables siècles de res­pect des lois de la nature humaine illus­trent que rien ne peut se sub­sti­tuer à la cel­lule fami­liale. Y tou­cher, c’est pro­vo­quer l’explosion nucléaire sociale.

Nous prions pour que les hommes et les femmes aux mœurs contre nature aient l’honnêteté de recon­naître au moins que l’exemple de leur vie et le cadre d’immoralité dans lequel ils la mènent est radi­ca­le­ment incon­ci­liable avec l’éducation des enfants.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

06 – L’agonie au Jardin des Oliviers.

Nous affir­mons qu’il existe dans toute conscience humaine les prin­cipes d’une morale natu­relle uni­ver­selle, indé­pen­dam­ment même de la Révélation que Dieu nous a faite. Chacun, s’il ne s’aveugle pas, sait natu­rel­le­ment, au-​dedans de lui-​même, par exemple qu’il doit faire le bien et évi­ter le mal, qu’il ne doit pas faire aux autres ce qu’il ne vou­drait pas qu’on lui fît, qu’il ne doit pas tuer, ni voler ni vio­ler, ni prendre la femme de son prochain.

Nous affir­mons que cette conscience, si l’homme ne la per­ver­tit pas, est éga­le­ment là pour lui dire que les mœurs contre nature, jus­te­ment parce qu’elles sont contre nature, doivent être réprou­vées, condam­nées. Il y a donc une pente ter­rible d’aveuglement à vou­loir aujourd’hui léga­li­ser l’union des per­sonnes aux mœurs contre nature et, pire encore, à leur confier des enfants.

Nous ne croyons donc nul­le­ment à la bonne conscience et à la bonne foi de ceux qui militent en faveur de ces lois.

Ô Sang de Notre Seigneur Jésus-​Christ qui avez cou­lé pour cha­cun des hommes se suc­cé­dant sur cette terre, nous prions pour que vous puis­siez cou­ler jusque dans les consciences débri­dées et aveu­glées afin de rap­pe­ler à eux-​mêmes les mal­heu­reux ins­ti­ga­teurs de ces pro­jets infernaux.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

07 – La Flagellation.

Notre socié­té est esclave de l’impureté. Ce sont vrai­ment les pas­sions char­nelles qui ont ren­du les hommes esclaves de leurs sens, de leurs plai­sirs, de leurs pas­sions. Au nom de la libé­ra­tion de l’homme, de la liber­té qui serait la seule véri­té, l’homme estime qu’il peut s’adonner à tous les caprices, à tous les fan­tasmes qui lui passent par la tête ou par le cœur.

Cette liber­té appa­rente l’amène rapi­de­ment à l’esclavage le plus hon­teux. Au lieu de res­ter maître de lui-​même par ce qu’il y a de plus éle­vé en lui – l’esprit, la rai­son éclai­rée par la foi, la volon­té for­ti­fiée par la grâce‑, il n’a plus la force de se refu­ser les moindres plai­sirs, les moindres caprices à sa por­tée. Le voi­là deve­nu un esclave qui ne se relève plus de la fange dans laquelle il ne cesse de s’enfoncer davantage.

Tout cela pro­vient d’une concep­tion fausse et folle de la liber­té. Comment la liber­té pourrait-​elle être le choix entre le bien et le mal ? Certes, l’homme a le pou­voir de faire le mal mais il n’en a pas pour autant le droit. C’est pour­quoi la liber­té ne pour­ra jamais être autre chose qu’un choix entre les biens véri­tables qui nous per­mettent d’accéder à la fin pour laquelle nous sommes faits.

Le sup­plice de la Flagellation nous obtient les grâces pour résis­ter au démon de l’impureté et pour don­ner l’exemple si néces­saire de la modes­tie chré­tienne dont notre socié­té a tant besoin. Puissent les catho­liques ces­ser tous les com­pro­mis avec l’impureté qui outrage Dieu et flé­trit les hommes.

Nous deman­dons à la sainte Vierge Marie que l’impureté léga­li­sée, l’impureté ensei­gnée dans les écoles, dans les mater­nelles et jusque dans les crèches, l’impureté pavoi­sant nos rues par les publi­ci­tés, l’impureté matra­quée par les médias, que toute impu­re­té recule dans les cœurs comme dans les lois.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

08 – Le couronnement d’épines.

Prêtres qui nous trou­vons ici ce soir auprès de l’Assemblée natio­nale, faisons-​nous de la poli­tique ? Oui, nous fai­sons la poli­tique du Christ-​Roi et nous nous reven­di­quons de la doc­trine sociale de l’Eglise. Nous disons aux hommes poli­tiques que Jésus-​Christ est roi, pas sim­ple­ment le roi de l’intérieur de nos consciences, mais qu’Il est aus­si le roi unique qui doit régner sur les sociétés.

Messieurs qui nous gou­ver­nez et qui nous mal­me­nez, vous n’auriez aucun pou­voir s’il ne vous avait été don­né de Dieu. Voyez comme Pilate est sai­si de crainte dans l’Evangile quand Il se trouve en face du Christ qui le confond par la gran­deur et la pro­fon­deur de ses réponses. Vous n’êtes pas au poste que vous occu­pez, pour peu d’années d’ailleurs, pour faire triom­pher vos idéo­lo­gies mais pour ser­vir Dieu, Jésus-​Christ, Notre-Seigneur.

Si vous pen­sez que vous pou­vez vous pas­ser de Lui, ne pas croire en Lui, construire sans Lui, vous conti­nue­rez à rui­ner la socié­té. Plus vous vous éloi­gne­rez de Lui, plus vous ferez le mal­heur de vos peuples.

Voyez déjà l’état de déchéance où se trouve notre pays qui fut autre­fois la pre­mière puis­sance du monde. Constatez, au moins par l’histoire, que le déclin de notre pays accom­pagne encore et tou­jours les pro­grès de sa déchris­tia­ni­sa­tion. Ce n’est qu’en reve­nant à Jésus-​Christ que la France rede­vien­dra grande.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

09 – Le portement de croix.

« Mais le fait que le Christ a por­té lui-​même sa croix, même si c’est pour les impies et les incroyants un grand sujet de moque­rie, est cepen­dant pour les croyants et les hommes pieux un grand mys­tère – Le lan­gage de la Croix est folie pour ceux qui se perdent ; mais pour ceux qui se sauvent, pour nous, il est puis­sance de Dieu. Le Christ porte sa croix comme un roi son sceptre au sein de la gloire qui est son pou­voir uni­ver­sel sur toutes choses – Le Seigneur a régné par le bois. – II a reçu le pou­voir sur son épaule, et il sera appe­lé mer­veilleux conseiller, Dieu fort, Père du siècle à venir, Prince de la paix. Il la porte comme le vain­queur porte le tro­phée de sa vic­toire - Dépouillant les prin­ci­pau­tés et les puis­sances, il les a menées cap­tives avec har­diesse, triom­phant d’elles hau­te­ment en lui-​même. Ou encore comme un doc­teur porte le lam­pa­daire où devait être dépo­sée la lampe de sa doc­trine, parce que le lan­gage de la Croix est puis­sance de Dieu pour les croyants – Personne n’al­lume une lampe et la pose sous un bois­seau, mais sur un lam­pa­daire, afin que ceux qui entrent voient sa lumière. »

Chers amis qui êtes en train de prier ici, nous sommes déjà vain­queurs. Vous avez enten­du cette splen­dide médi­ta­tion de saint Thomas. La croix est le sceptre de Notre-​Seigneur. Si nous la por­tons, nous por­tons aus­si le même sceptre, celui par lequel nous recon­nais­sons Notre Seigneur vrai roi du royaume inté­rieur de notre âme et de tout nous-même.

Plus cette vic­toire de Notre-​Seigneur sur nous-​mêmes sera com­plète, plus elle don­ne­ra l’espérance de la vic­toire de Notre Seigneur éga­le­ment à l’extérieur de nous-​mêmes, sur les socié­tés, car Notre Seigneur, qui que nous soyons, où que nous soyons, quoi que nous fas­sions, peut se ser­vir de cha­cun d’entre nous comme d’un ins­tru­ment pour la conquête de ces royaumes que lui sont les sociétés.

Nous prions pour que l’offrande de nos croix, et sur­tout que l’offrande faite à Dieu de la Passion de Notre Seigneur et de la Compassion de Notre Dame, obtiennent du Ciel que cette loi infer­nale ne vienne pas salir encore plus notre pays.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

10 – La mort de Notre Seigneur sur la croix.

Voyons jusqu’où Notre Seigneur a pous­sé son abné­ga­tion et l’amour qu’Il avait pour nous. Il est mort pour tous, Il a ver­sé son sang pour tous. Sur la croix, Il a ouvert la bouche pour dire à son Père : « Pardonnez-​leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Faites, ô mon Dieu que nos intel­li­gences et nos cœurs bien ordon­nés dis­tinguent encore et tou­jours les péchés des pécheurs.

Selon votre divine doc­trine, mon divin Sauveur, nous avons la haine de nos propres péchés et de tous les péchés du monde. Nous avons spé­cia­le­ment en hor­reur le plus grand des péchés qui consiste à appe­ler bien ce qui est mal et mal ce qui est bien.

Mais, puisque vous êtes mort pour tous, com­ment, nous, serions-​nous rem­plis de haine pour les hommes, pécheurs comme nous ? Nous les aimons, nous vou­lons leur conver­sion, nous prions pour eux afin qu’ils sortent de leur aveu­gle­ment, qu’ils n’amassent pas sur leur tête des char­bons de feu pour l’éternité.

Quant à nous, comme vous, nous vous deman­dons la grâce de ne pas vous tra­hir, de pré­fé­rer souf­frir et mou­rir plu­tôt que d’abandonner vos com­man­de­ments et l’amour que nous avons pour vous qui nous avez tout donné.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

11- La Résurrection

Le spec­tacle de la socié­té dans laquelle nous vivons est celui du vice, de la haine et du triomphe de la mort. Jamais l’on ne s’est autant oppo­sé à la vie, à la vie à venir par les armes de l’anti-conception, à la vie déjà venue par l’avortement, par l’euthanasie, par l’eugénisme le plus pous­sé et le plus affo­lant qui est mis en place. L’homosexualité est pla­cée sur le pavois pour une sorte de der­nier triomphe célé­brant la sté­ri­li­té. La mort est fêtée, le sui­cide est léga­li­sé et se trouve exal­té comme l’ultime expres­sion de la liber­té de l’homme, ou l’ultime défi de l’homme pour dire à Dieu qu’il ne dépend pas de Lui puisqu’il choi­sit même l’instant de sa mort.

Se don­ner la mort ou pré­fé­rer la sté­ri­li­té pour prou­ver que l’on est libre : voi­là la triste absur­di­té de cette socié­té qui s’est révol­tée contre Dieu. Il n’est pas dif­fi­cile de dire qu’une socié­té qui ne cesse de pro­mou­voir la mort et la sté­ri­li­té comme les expres­sions suprêmes de la liber­té humaine abou­tit effec­ti­ve­ment à la sté­ri­li­té et à la mort.

Le regard de la Foi nous per­met d’accéder à une vue bien plus pro­fonde de la réa­li­té. Dieu nous a dit du démon qu’il est homi­cide dès le com­men­ce­ment. Il pousse à la mort et à la sté­ri­li­té car lui-​même est éter­nel­le­ment mal­heu­reux est méchant, ne ces­sant de dis­til­ler le mal, la haine, la mort dans le cœur des hommes.

Nos socié­tés appa­raissent comme pos­sé­dées par le démon qui les conduit tou­jours plus bas vers le mal, vers la mort, vers la stérilité.

Mais nous avons la cer­ti­tude que le démon n’est qu’une pauvre créa­ture dévoyée qui ne rem­porte jamais que d’éphémères vic­toires, per­mises par le Bon Dieu pour que nous puis­sions lui prou­ver notre fidé­li­té dans ces cir­cons­tances plus difficiles.

Et, de même que Notre Seigneur a choi­si l’instant de sa Résurrection, ain­si Dieu, à un ins­tant don­né, met­tra un terme à l’avancée du mal. Il appa­raî­tra mani­fes­te­ment aux yeux de tous qu’un seul maître pos­sède la toute-​puissance, à tout ins­tant, pour ren­ver­ser le cours des choses par Lui-​même ou par le tru­che­ment des créa­tures dont Il se sert pour sa gloire. Ayons confiance, le Christ qui a vain­cu la mort une fois est vain­queur de la mort. Notre véri­table espé­rance se trouve là, c’est lui qui triom­phe­ra parce que c’est lui seul qui est Dieu.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

12 – L’Ascension

Notre Seigneur Jésus-​Christ est vivant dans le Ciel auprès de son Père.

Nous croyons qu’Il entend les prières que nous lui adres­sons et que nous adres­sons à sa Mère. Nous Le sup­plions de bien vou­loir les agréer et nous sup­plions pareille­ment la très sainte Vierge Marie de bien vou­loir agréer nos prières.

Ô Jésus, notre Dieu qui êtes au Ciel, nous vous sup­plions de bien vou­loir évi­ter à notre pays de des­cendre cette nou­velle marche de la déchéance. Nous vous sup­plions d’éviter à nos enfants l’horreur de devoir vivre dans une socié­té cor­rom­pue au point d’avoir léga­li­sé le péché contre nature. Nous vous sup­plions d’entendre nos voix. Ne per­met­tez pas davan­tage que vos enne­mis se rient de vos lois et que votre sainte reli­gion soit fou­lée aux pieds par le triomphe de l’impiété.

Ô mon Jésus, entendez-​vous comme les hommes, les Français, à l’occasion de ce pro­jet de loi, prennent à par­ti votre Mère.

Seigneur, vous ne vou­lez pas nous voir sup­por­ter que votre Mère soit traî­née dans la boue. Mais, mon Jésus, si vous avez choi­si, pour vous-​même, de rece­voir sans rien dire tous les coups et tous les quo­li­bets, ne sup­por­tez pas davan­tage que votre Mère soit ain­si moquée et tour­née en déri­sion, que ses suprêmes pri­vi­lèges soient fou­lés par l’impiété, que sa vir­gi­ni­té soit conspuée.

N’est-il pas vrai, Seigneur, que si l‘on doit tout sup­por­ter pour soi-​même lorsqu’on est insul­té, on ne doit pas l’accepter pour les autres, on ne doit pas l’accepter s’il s’agit de sa mère ? Mais c’est la nôtre et c’est la Vôtre. O mon Jésus, c’est pour­quoi vous récla­mez de nous que nous ne lais­sions pas faire les insul­teurs et c’est pour­quoi nous récla­mons de vous que vous ne les lais­siez pas non plus dans l’impunité !

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

13 – La Pentecôte.

Vos apôtres se trou­vaient enfer­més dans le Cénacle bar­ri­ca­dé. Mais ils se trou­vaient, bien plus encore, enfer­més dans leurs peurs, bar­ri­ca­dés dans leur pusillanimité.

Hélas, Seigneur, retirez-​nous nos illu­sions. Nous sommes bien comme eux, tout crain­tifs, peu­reux, pusil­la­nimes, tout prêts à vous tra­hir si le com­bat devait se dur­cir un peu.

Faites de nous des saints. Répandez vos dons sacrés sur nos âmes, sur nos intel­li­gences et sur nos cœurs. Nous vou­lons être vos sol­dats jusqu’à notre der­nier sou­pir et nous le serons par la force que vous don­ne­rez à nos intel­li­gences et à nos volontés.

Donnez-​nous de vivre dans l’intimité de la très sainte Vierge Marie tout comme vos apôtres au Cénacle. L’élan que leur a don­né Marie sera le nôtre pour aller aus­si, avec intré­pi­di­té, pré­sen­ter au monde la splen­deur de l’Evangile, seule voie de l’honneur, seule voie de bon­heur, seule voie de Salut.

Rendez-​nous pleins d’ardeurs, rendez-​nous enthou­siastes pour arpen­ter nos cœurs et arpen­ter la terre afin d’œuvrer à la conquête de vos royaumes.

Seigneur, qui avez fait res­plen­dir votre Esprit dans le Cénacle auprès des apôtres apeu­rés, manifestez-​vous, nous vous en sup­plions, dans ce temple orgueilleux des hommes pour mettre fin à leurs pré­ten­tions. Faites-​les tom­ber à vos genoux pour qu’ils cessent d’écrire leurs pauvres tables humaines de lois plé­tho­riques. Faites plier leurs intel­li­gences pour les rame­ner à votre Loi qui est la seule Loi. Vous qui avez conver­ti Saül sur le che­min de Damas et en avez fait un arti­san extra­or­di­naire de votre règne, conver­tis­sez les hommes et les femmes qui siègent dans cette assem­blée, arrachez-​les aux loges de l’enfer et faites qu’ils deviennent aus­si zélés à pro­fes­ser vos Lois qu’ils l’ont été jusqu’ici à pro­fes­ser l’iniquité.

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

14 – L’Assomption.

Très sainte Vierge Marie, le 17 jan­vier 1871, vous appa­rais­siez aux petits enfants de Pontmain pour écrire dans le ciel des paroles pleines d’espérance dans le moment où la France per­dait tout espoir en face de l’envahisseur prussien.

Votre beau mes­sage céleste disait à la popu­la­tion de la France : « Mais priez mes enfants, Dieu vous exau­ce­ra dans peu de temps Mon Fils se laisse tou­cher ».

Votre mes­sage, très sainte Vierge Marie, est toute notre espé­rance. Nous-​mêmes, nous voyons bien comme nous avons hélas été impuis­sants pour résis­ter à la mon­tée infer­nale des lois mau­vaises dans notre pays. Sans la cer­ti­tude de votre regard sur notre pays, de votre puis­sance, de votre ten­dresse mater­nelle et de votre pré­sence, nous serions déses­pé­rés. Mais nous sommes rem­plis d’espérance au contraire car nous croyons fer­me­ment que vous nous redites à nous-​mêmes les paroles que vous avez pro­non­cées à Pontmain. Oui, vous nous enga­gez à prier, à nous tour­ner vers vous. Vous nous exhor­tez à une prière tou­jours plus pro­fonde et à puri­fier nos cœurs de pécheurs.

Mais, nous le croyons très fer­me­ment, Mère de l’Espérance, vous nous dites aus­si aujourd’hui que, dans peu de temps, Votre Fils se lais­se­ra tou­cher. Ne regar­dez pas la misère spi­ri­tuelle de notre âme. Ne regar­dez pas notre manque de Foi mais, vous qui pou­vez tout, lavez nos âmes de leurs souillures, accrois­sez notre Foi et exau­cez nos prières.

Nous fai­sons nôtre la prière de saint François de Sales :

« Souvenez-​vous, très douce Vierge, que vous êtes Ma Mère et que je suis votre enfant, que vous êtes puis­sante et que je suis bien faible. Je vous sup­plie, ma très douce Mère, de me diri­ger et de me défendre dans toutes mes pen­sées et actions. Ne me dites pas, gra­cieuse Vierge, que vous ne pou­vez pas, car votre bien aimé vous a don­né tout pou­voir, tant au Ciel que sur la terre ! Ne me dites pas que vous ne devez pas, car vous êtes la Mère de tous les pauvres hommes et par­ti­cu­liè­re­ment la mienne. Si vous ne pou­viez, je vous excu­se­rais, disant : il est vrai qu’elle est ma Mère et me ché­rit comme son fils, mais elle n’a rien à me don­ner et ne peut rien pour moi. Si vous n’étiez pas ma mère, je me ferais une rai­son et dirais : elle est assez riche pour m’assister mais, hélas, n’étant pas ma mère, elle ne m’aime pas. Mais Ô très douce Vierge, puisque vous êtes ma mère et que vous êtes puis­sante, com­ment vous excuserai-​je si vous ne venez pas me sou­la­ger et ne me prê­tez pas votre secours et votre assis­tance ? Vous voyez, ma Mère, qu’il faut acquies­cer à toutes mes demandes. Pour l’honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-​moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et à mes péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et donnez-​moi vos ver­tus, sur­tout l’humilité. Enfin, faites-​moi pré­sent de tous les dons, biens et grâces qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-​Esprit. Ainsi soit-​il

Saint Joseph, chef de la sainte Famille, pro­té­gez la France, nos familles et nos enfants. Faites que les pro­jets de lois contre nature soient à jamais abandonnés.

15 – Le Couronnement de la très sainte Vierge Marie dans le Ciel.

Constatant avec effroi que les pou­voirs publics de la France laïque, fille des droits de l’homme, affi­chant leur mépris des prin­cipes chré­tiens qui régissent le sta­tut de la famille et la pro­créa­tion, s’apprêtent à intro­duire dans notre légis­la­tion de nou­velles dis­po­si­tions contraires à l’ordre natu­rel du mariage et de la filiation,

Redoutant les épreuves que cette déna­tu­ra­tion radi­cale de la cel­lule fami­liale –venant s’ajouter aux divorce, à la contra­cep­tion, à l’avortement et autres maux déjà ins­crits dans la loi- ne man­que­ra pas d’attirer sur notre pays coupable,

Nous sou­ve­nant qu’aux heures de détresse, le peuple de France a su recou­rir d’instinct à la toute-​puissance misé­ri­cor­dieuse de la Vierge Marie, secours des chré­tiens, suprême espé­rance qui ne déçoit jamais,

Nous rap­pe­lant, à cet égard, que c’est en réponse à un vœu pro­non­cé par quelques per­sonnes dans un modeste sanc­tuaire de la ville de Saint-​Brieuc, que cette Bonne Mère est appa­rue aux enfants d’un bourg de Mayenne, Pontmain, lors de la guerre franco-​prussienne de 1870, et que l’invasion des armées étran­gères s’en est trou­vée stop­pée, sans expli­ca­tion humaine d’ordre poli­tique, diplo­ma­tique ou militaire,

Dans l’espoir d’un sem­blable miracle,

Nous nous pros­ter­nons aux pieds de la Reine du Ciel, la sup­pliant de pré­ser­ver aujourd’hui la nation fran­çaise des nou­veaux périls de cor­rup­tion morale qui menacent les fon­de­ments mêmes de son être his­to­rique, sa civi­li­sa­tion, et l’avenir de ses enfants,

Et nous nous enga­geons par vœu solen­nel, si la ges­ta­tion de ce mons­trueux pro­jet est inter­rom­pue ou si ce pro­jet incri­mi­né est, à titre défi­ni­tif, reti­ré par le gou­ver­ne­ment ou écar­té par le vote du Parlement ou aban­don­né pour quelque motif que ce soit et de quelque manière ce soit, à offrir à la sainte Vierge Marie, reine de France, en gage d’humble recon­nais­sance, une cha­pelle qui lui sera dédiée dans le vil­lage même de Pontmain et une riche ban­nière la repré­sen­tant sous la livrée de son appa­ri­tion.

Mais priez mes enfants, Dieu vous exau­ce­ra en peu de temps Mon Fils se laisse tou­cher. Telle était l’inscription lue par plu­sieurs enfants dans le ciel étoi­lé de Pontmain, au soir du 17 jan­vier 1871, en pré­sence des vil­la­geois et du curé de la paroisse.

A notre tour, 142 années après, au cœur de la capi­tale, implo­rons Dieu, par Marie, pour les très graves néces­si­tés de la France, fille aînée de l’Eglise.

Je confie cette inten­tion et le suc­cès de notre vœu à vos prières et à vos sacrifices. 

Conclusion.

Merci de votre pré­sence, de votre digni­té et de votre prière. Nous allons per­sé­vé­rer dans notre prière.

Je vous donne ma béné­dic­tion et je vous confie à Saint Joseph et à Notre Dame de Pontmain.

Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France