Benoît XV

258e pape ; de 1914 à 1922

29 juin 1921

Lettre encyclique Fausto Appetente Die

Sur le septième centenaire de la mort de saint Dominique

Table des matières

Donné à Rome, près Saint-​Pierre, en la fête des Princes des Apôtres, le 29 juin 1921

Vénérables Frères,

Salut et béné­dic­tion apostolique.

L’HEUREUX JOUR APPROCHE où, il y a sept cents ans, Dominique, cet astre de sain­te­té, a quit­té ce séjour misé­rable pour le royaume de l’éternelle féli­ci­té. Depuis long­temps, Nous sommes du nombre de ses plus fer­vents dévots, sur­tout depuis la jour où nous fut confiée l’Eglise de Bologne, qui garde ses cendres avec une pié­té jalouse ; aus­si Nous est-​il fort agréable de pou­voir convier, du haut de cette Chaire apos­to­lique, le peuple chré­tien à glo­ri­fier la mémoire de ce grand Saint. Satisfaction pour Notre pié­té, cet appel Nous paraît éga­le­ment le moyen de rem­plir un grand devoir de gra­ti­tude envers le saint fon­da­teur et son illustre famille.

Homme de Dieu sans par­tage et réa­li­sant plei­ne­ment le sens de son nom Dominique « qui appar­tient au Seigneur », il ne fut pas moins tota­le­ment l’homme de la sainte Eglise, qui voit en lui un invin­cible cham­pion de la foi ; et l’Ordre des Prêcheurs, fon­dé par lui, s’est tou­jours mon­tré un des plus fermes rem­parts de l’Eglise romaine. Ce n’est donc pas seule­ment pen­dant sa vie que Dominique « fut le solide appui du temple » (Eccli 50, 1) ; il en assu­ra la défense pour les siècles à venir et ce sont bien, semble-​t-​il, des paroles pro­phé­tiques que pro­non­ça Honorius III quand, en approu­vant la règle nou­velle, il fit cette décla­ra­tion : « Nous entre­voyons dans les membres de ton Ordre de futurs ath­lètes de la foi et de véri­tables lumières du monde. »

Dominique et ses fils ont été, par leurs prédications, le « solide appui du peuple chrétien. »

En effet, cha­cun le sait, pour répandre le royaume de Dieu, Jésus-​Christ ne s’est ser­vi d’autre ins­tru­ment que de la pré­di­ca­tion de l’Evangile, c’est-à-dire de la voix écla­tante de ses hérauts, envoyés semer à tra­vers le monde la doc­trine du ciel : « Enseignez, dit-​il, toutes les nations (Mt 28, 19) ; prê­chez l’Evangile à toute créa­ture. (Mc 16, 15) » Ainsi, grâce à la pré­di­ca­tion des apôtres, de saint Paul sur­tout, sui­vie plus tard de l’enseignement des Pères et des Docteurs, les esprits s’illuminèrent aux rayons de la véri­té et les cœurs s’éprirent d’amour pour toutes les ver­tus. Appliquant exac­te­ment la même méthode dans l’œuvre du salut des âmes, Dominique s’assigna comme but, pour lui et ses fils, de « livrer aux autres le fruit de leurs propres médi­ta­tions » (cf. Summa Theologiæ II-​IIæ, q.188, art. 6) ; c’est pour­quoi, outre la pra­tique de la pau­vre­té, de la chas­te­té et de l’obéissance reli­gieuse, il fit à son Ordre un devoir rigou­reux et sacré de se livrer avec zèle à l’étude de la doc­trine et à la pré­di­ca­tion de la vérité.

Les caractéristiques de la prédication dominicaine

Or, trois élé­ments carac­té­ris­tiques ont dis­tin­gué la pré­di­ca­tion domi­ni­caine : une grande soli­di­té de doc­trine, une doci­li­té fidèle et abso­lue à l’égard du Siège apos­to­lique, une pié­té toute spé­ciale envers la Sainte Vierge.

Solidité de doctrine

Chez saint Dominique : l’étude prélude à l’apostolat.

Encore qu’il se soit sen­ti de bonne heure la voca­tion de pré­di­ca­teur, Dominique, avant d’aborder ce minis­tère, étu­dia lon­gue­ment la phi­lo­so­phie et la théo­lo­gie au col­lège de Palencia, et, pre­nant pour guides et maîtres les saints Pères, dont il avait appro­fon­di la doc­trine, il s’assimila la féconde sub­stance de la Sainte Ecriture, par­ti­cu­liè­re­ment des écrits de saint Paul.

La valeur de sa science des choses divines ne tar­da pas à se révé­ler dans les dis­cus­sions que Dominique sou­tint contre les héré­tiques ; bien que ceux-​ci fussent armés de toutes les res­sources du talent et de la four­be­rie pour don­ner l’assaut aux dogmes de la foi, on admi­rait avec quelle vigueur il les confon­dit et les réfu­tait. On le vit sur­tout à Toulouse, qui pas­sait alors pour le centre et la capi­tale des héré­sies, et où s’étaient don­né rendez-​vous les plus doctes des enne­mis de l’Eglise. L’histoire rap­porte com­ment, entou­ré de ses pre­miers com­pa­gnons, remar­quables par leur acti­vi­té et leur talent de parole, il tint vic­to­rieu­se­ment tête à l’insolence des héré­tiques, et com­ment, non content de réfré­ner leur audace, il tou­cha si bien leurs cœurs par son élo­quence et sa cha­ri­té, qu’il en rame­na un grand nombre dans le sein de leur Mère l’Eglise catho­lique. Dans ses luttes pour la foi, il était assis­té visi­ble­ment par Dieu lui-​même ; un jour, notam­ment, comme il avait accep­té de subir une épreuve impo­sée par les héré­tiques, épreuve consis­tant, pour chaque doc­teur, à jeter son livre au feu, les flammes consu­mèrent les autres ouvrages, ne res­pec­tant et ne lais­sant intact que le sien. L’œuvre puis­sante de Dominique déli­vra ain­si l’Europe du péril de l’hérésie des Albigeois.

Dans l’ordre dominicain : rayonnement doctrinal ; Thomas d’Aquin, joyau de son Ordre.

Dominique vou­lut que cette soli­di­té de doc­trine fût éga­le­ment le glo­rieux apa­nage de ses fils. A peine eut-​il obte­nu du Siège apos­to­lique l’approbation de son Ordre et la confir­ma­tion du noble titre de Prêcheurs, qu’il déci­da de fon­der ses cou­vents dans le voi­si­nage immé­diat des plus célèbres Universités, pour per­mettre à ses reli­gieux de se déve­lop­per plus aisé­ment dans tous les ordres de connais­sance et don­ner occa­sion à un plus grand nombre d’étudiants d’entrer dans sa famille nouvelle.

Aussi l’Institut domi­ni­cain s’est-il, dès le début, signa­lé comme un Ordre doc­tri­nal. Ce fut tou­jours comme sa mis­sion et son pri­vi­lège de gué­rir les maux cau­sés par l’erreur sous ses diverses formes et de répandre la lumière de la foi chré­tienne : il n’est pas, en effet, de pire obs­tacle au salut éter­nel que l’ignorance reli­gieuse et la per­ver­sion des esprits. Il n’est donc pas sur­pre­nant que tous les regards et l’attention géné­rale se soient tour­nés vers cette nou­velle et féconde forme d’apostolat, qui, à l’Evangile et aux ensei­gne­ments des Pères, qu’elle pre­nait pour bases, joi­gnait le pré­cieux appoint de connais­sances de tout genre.

La sagesse divine elle-​même sem­bla s’exprimer par la bouche des fils de saint Dominique, alors que brillaient par­mi eux de puis­sants hérauts et défen­seurs de la doc­trine chré­tienne, tels Hyacinthe de Pologne, Pierre le Martyr, Vincent Ferrier ; des esprits remar­quables pour leur génie et ver­sés dans les sciences les plus éle­vées, tels Albert le Grand, Raymond de Pennafort, Thomas d’Aquin, ce fils de Dominique dont Dieu dai­gna se ser­vir, plus que de tout autre doc­teur, pour illu­mi­ner son Eglise. Aussi bien, cet Ordre, qui fut tou­jours si appré­cié pour son apos­to­lat de la véri­té, s’est-il vu décer­ner son plus beau titre de gloire le jour où l’Eglise pro­cla­ma que la doc­trine de saint Thomas était sa propre doc­trine, et don­na aux étu­diants catho­liques pour maître et saint patron ce Docteur que les Papes avaient com­blé des éloges les plus insignes.

Dévouement absolu au Saint-Siège

Chez saint Dominique : la vision d’Innocent III ; le Tiers-​Ordre dominicain, milice défensive de la chrétienté.

Cette ardente pré­oc­cu­pa­tion de demeu­rer fidèle à la foi et de la défendre s’accompagnait, chez Dominique, d’un abso­lu dévoue­ment au Saint-​Siège. C’est ain­si que l’on rap­porte que, pros­ter­né aux pieds de Notre pré­dé­ces­seur Innocent III, il se voua à la défense du Pontificat romain, et que ce même Pape le vit en songe, la nuit sui­vante, sou­te­nant vigou­reu­se­ment de ses épaules l’édifice chan­ce­lant de la Basilique de Latran. L’histoire relate cet autre fait : à l’époque où il for­mait à la per­fec­tion chré­tienne les pre­miers dis­ciples qui s étaient mis à son école, Dominique eut l’idée de consti­tuer comme une sainte milice com­po­sée de laïques pieux et dévoués, qui aurait pour double objet de défendre les droits de l’Eglise et de bar­rer éner­gi­que­ment la route aux héré­sies. C’est de cette pen­sée que naquit le Tiers-​Ordre domi­ni­cain, qui, en répan­dant chez les gens du monde la pra­tique de la vie par­faite, devait être pour notre Mère la Sainte Eglise un glo­rieux fleu­ron en même temps qu’un véri­table rempart.

Dans l’ordre dominicain : les défenseurs traditionnels du Saint-​Siège ; sainte Catherine de Sienne ; saint Pie V.

Du fon­da­teur, cet atta­che­ment si étroit à la Chaire de saint Pierre pas­sa en héri­tage à ses fils. Chaque fois que, par suite de l’égarement où les erreurs plon­geaient les esprits, l’Eglise eut à souf­frir des sou­lè­ve­ments popu­laires ou des injus­tices des princes, le Saint-​Siège trou­va dans les fils de saint Dominique de valeu­reux défen­seurs de la véri­té et du droit, dont le concours lui était fort utile pour conser­ver le pres­tige de son auto­ri­té. Qui ne se sou­vient des émi­nents ser­vices ren­dus dans cet ordre d’idée par la fille de saint Dominique Catherine de Sienne ? Poussée par l’amour de Jésus-​Christ, elle sur­mon­ta d’incroyables dif­fi­cul­tés pour déci­der le Souverain Pontife – per­sonne n’avait réus­si avant elle – à reve­nir, après une absence de soixante-​dix ans, sur son Siège de Rome ; plus tard, à l’heure où un schisme affreux déchi­ra l’Eglise d’Occident, elle retient une grande par­tie de la chré­tien­té dans la fidé­li­té et le dévoue­ment au Pape légitime.

Enfin, pour ne point par­ler des autres titres de gloire, on ne sau­rait oublier que la famille domi­ni­caine a don­né à l’Eglise quatre Papes célèbres : le der­nier, saint Pie V, a ren­du d’immortels ser­vices à la reli­gion et à la socié­té : après s’être assu­ré, à force d’instances et d’exhortations, l’alliance mili­taire des princes chré­tiens, il défit défi­ni­ti­ve­ment les forces turques près des îles Echinades, sous l’égide et avec le secours de la Très Sainte Vierge, qu’il ordon­na, pour ce fait, d’invoquer sous le titre de Secours des chrétiens.

Tendre dévotion à la sainte Vierge

Le même épi­sode met aus­si en vive lumière le troi­sième élé­ment qui carac­té­rise, disions-​Nous, la pré­di­ca­tion domi­ni­caine : une dévo­tion toute spé­ciale envers la puis­sante Mère de Dieu. On raconte, en effet, que le Pape apprit mira­cu­leu­se­ment que l’on rem­por­tait la vic­toire de Lépante au moment même où, dans tout l’Univers catho­lique, les Confréries pieuses invo­quaient Marie en se ser­vant de la for­mule du saint Rosaire que le fon­da­teur des Prêcheurs avait lui-​même ins­ti­tuée et qu’il avait ensuite don­né mis­sion à ses fils de répandre dans le monde entier.

Chez saint Dominique : le Rosaire fut l’arme qui le rendit victorieux des Albigeois.

C’est en effet en vouant à la Très Sainte Vierge une affec­tion toute filiale et en espé­rant par-​dessus tout en son patro­nage, que Dominique prit en mains la cause de la foi. Dans sa lutte contre les héré­tiques albi­geois qui atta­quaient, en pro­fé­rant d’horribles blas­phèmes, l’ensemble des véri­tés de la foi et spé­cia­le­ment la mater­ni­té divine et la vir­gi­ni­té de Marie, Dominique, tout en ven­geant de toutes ses forces la sain­te­té de ces dogmes, implo­rait le secours de la Vierge Marie en lui adres­sant très fré­quem­ment cette invo­ca­tion : « Souffrez que je vous loue, Vierge sainte ; fortifiez-​moi contre vos ennemis. »

Combien était agréable à la Reine du ciel cette conduite de son très dévot ser­vi­teur, on peut aisé­ment le déduire du fait que c’est par Dominique que Marie vou­lut ensei­gner à l’Eglise, Epouse de son Fils, le très saint Rosaire : cette prière tout ensemble vocale et men­tale médi­ta­tion des prin­ci­paux mys­tères de la reli­gion accom­pa­gnant la réci­ta­tion de quinze Pater et d’autant de dizaines d’Ave Maria – est mer­veilleu­se­ment propre à nour­rir la pié­té et à exci­ter les âmes à la pra­tique des vertus.

Dans l’ordre dominicain : les apôtres du Rosaire.

Dominique était donc bien ins­pi­ré quand il deman­dait à ses dis­ciples de s’efforcer sou­vent et avec zèle, dans leurs pré­di­ca­tions, de rendre fami­lière à leur audi­toire cette forme de prière, dont il avait plei­ne­ment consta­té l’utilité. Il était, en effet, per­sua­dé de deux choses : d’une part, Marie est si puis­sante auprès de son divin Fils que toutes les grâces accor­dées par Dieu aux hommes leur sont tou­jours don­nées par l’intermédiaire et au gré de la Sainte Vierge ; d’autre part, Marie est si bonne et si misé­ri­cor­dieuse que, accou­tu­mée à secou­rir spon­ta­né­ment ceux qui souffrent, elle est abso­lu­ment inca­pable de repous­ser ceux qui implorent son secours, Aussi, celle que l’Eglise a l’habitude de saluer Mère de grâce et Mère de misé­ri­corde, s’est tou­jours mon­trée telle sur­tout quand on a eu recours au Saint Rosaire : et c’est pour­quoi les Pontifes romains n’ont jamais négli­gé une occa­sion d’exalter l’efficacité du Rosaire marial et de l’enrichir du tré­sor des indulgences.

La tâche actuelle des Dominicains, religieux et tertiaires.

De nos jours – vous le com­pre­nez sans peine, Vénérables Frères, – l’Institut domi­ni­cain n’est pas appe­lé à rendre de moins grands ser­vices qu’à l’époque de sa fon­da­tion. Que d’âmes aujourd’hui pri­vées de ce pain de vie qu’est la doc­trine céleste et qui se meurent d’une sorte d’inanition ! Que d’esprits séduits par une appa­rence de véri­té et que détournent de la foi les dégui­se­ments mul­tiples de l’erreur ! Et si les prêtres veulent, en leur dis­tri­buant la parole de Dieu, appor­ter à toutes ces détresses le secours qu’elles attendent, com­bien il importe qu’ils soient enflam­més du désir de sau­ver leurs frères en même temps qu’armés d’une solide connais­sance des choses de Dieu ! Que de fils de l’Eglise éga­le­ment, ingrats et infi­dèles, qui se sont détour­nés du Vicaire de Jésus-​Christ par igno­rance ou per­ver­sion de volon­té, et qu’il faut rame­ner dans le sein de notre com­mune Mère ! Pour por­ter remède à ces maux et aux cala­mi­tés de tout genre dont souffre le monde, com­bien nous est néces­saire le mater­nel patro­nage de Marie !

Les fils de saint Dominique ont donc un champ d’apostolat presque sans bornes où déployer très uti­le­ment leur zèle en vue du salut de tous. Aussi Nous deman­dons ins­tam­ment qu’à l’occasion de ce cen­te­naire tous les membres de cet Ordre se renou­vellent pour ain­si dire sur le modèle de leur très saint Fondateur et prennent la réso­lu­tion de se mon­trer chaque jour plus dignes d’un tel Père. Ceux de ses fils qui appar­tiennent au pre­mier Ordre don­ne­ront, comme il convient, l’exemple aux autres sur ce point et se livre­ront doré­na­vant avec plus de zèle encore à la pré­di­ca­tion de la parole de Dieu, en vue de déve­lop­per par­mi les fidèles, en même temps que l’attachement au suc­ces­seur de saint Pierre et la dévo­tion à la Vierge Marie, la connais­sance et la défense de la véri­té. Mais l’Eglise espère beau­coup aus­si du dévoue­ment des Tertiaires domi­ni­cains, s’ils s’appliquent avec ardeur à se régler sur l’esprit de leur Patriarche, en ensei­gnant aux igno­rants les pré­ceptes de la doc­trine chré­tienne, Nous dési­rons et sou­hai­tons qu’ils s’adonnent nom­breux et empres­sés à cet apos­to­lat, qui est de la plus haute impor­tance pour le salut des âmes. Nous deman­dons enfin que tous les enfants de saint Dominique se pré­oc­cupent par­ti­cu­liè­re­ment de rendre habi­tuelle chez tous les chré­tiens la réci­ta­tion du Rosaire marial, que Nous-​même, à la suite de nos pré­dé­ces­seurs, notam­ment de Léon XIII, d’heureuse mémoire, Nous avons recom­man­dée lorsque l’occasion s’en est pré­sen­tée et que Nous recom­man­dons encore avec insis­tance en cette époque si trou­blée ; si l’on par­vient à géné­ra­li­ser ain­si cette pra­tique de dévo­tion, Nous esti­mons que les fêtes de ce cen­te­naire auront eu un résul­tat satisfaisant.

Dès main­te­nant, comme gage des divines faveurs et en témoi­gnage de Notre bien­veillance, Nous vous accor­dons avec une reli­gieuse affec­tion, à vous, Vénérables Frères, à votre cler­gé et à vos fidèles, la Bénédiction Apostolique.

Donné à Rome, près Saint-​Pierre, en la fête des Princes des Apôtres, le 29 juin 1921, de Notre Pontificat la sep­tième année.

BENEDICTUS PP. XV

Source : BENEDICTUS XV, Litt. Encyclicae Fausto appe­tente die : de DCC nata­li sanc­ti Dominici cele­bran­do [Ad Patriarchas, Primates, Archiepiscopos aliosque loco­rum Ordinarios pacem et com­mu­nio­nem cum Apostolica Sede habentes], 29 iunii 1921 : AAS 13(1921), 329–335 ; tra­duc­tion fran­çaise, titres et sous-​titres de la DC 6(I‑1921), pp. 66–68.